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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ)

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ).   DÉTAILS The post Offre d’emploi : Conseiller.ère en développement économique (CDÉ) appeared first on CÉCS.

Appel d’offres – Consultant.e

Appel d’offres – consultant.e!   Les soumissions doivent être reçues au plus tard le 15 mars 2021 à 17h (Heure SK) à l’adresse suivante :  1440, 9e Avenue Nord, bur. 205, Regina (SK) S4R 8B1 Courriel : jeandedieu.ndayahundwa@cecs-sk.ca. DÉTAILS The post Appel d’offres – Consultant.e appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Chargé.e de projets

OFFRE D’EMPLOI Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler le poste de : Chargé de projets (à temps plein).  DÉTAILS The post Offre d’emploi : Chargé.e de projets appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Lumière sur les troubles anxieux : entretien avec Shawn Jobin

#éléphantsurlaroute

Cet été, j’ai eu le plaisir de rencontrer Shawn Jobin, auteur-compositeur-interprète fransaskois de renommée internationale. Il a accepté gracieusement de me parler de son défi quotidien, celui de vivre avec un trouble anxieux. Dans son dernier album Éléphant, Shawn partage en paroles et en musique son expérience de vivre avec ce trouble de santé mentale. Je lui ai posé plusieurs questions, pour comprendre son cheminement vers le rétablissement.

Qui es-tu ?

Une personne qui carbure aux valeurs : liberté, justice. J’aime entreprendre plusieurs projets créatifs, je me divise en quatre pour y arriver, je suis hyperactif dans ma créativité.  

Qu’est-ce qui t’est arrivé ?

Je suis tombé dans une dépression, un tourbillon anxieux. Je n’étais pas capable de voir loin, de voir le futur. 2014 et 2015 ont été les deux pires années de ma vie. Dans cette solitude-là, et j’avais une phobie de la solitude, je pensais que je devenais fou, seul dans mon petit appartement à Saskatoon.

Qu’est-ce qui t’a aidé ?

(Sans hésitation) Ma femme, Géraldine. On s’est rencontrés quand j’étais dans mon pire état : consommation de substances, etc. Elle voyait le potentiel dans ma personne. Elle était sans jugement, sans prétention, sans attentes. En fait, elle était mon phare dans le brouillard.

J’ai fait une thérapie pour gérer mon anxiété : j’ai appris que je devais « sentir » mes sentiments dans mon corps. Cela m’a beaucoup aidé. En crise, tu fais juste sentir ce qui est sous toi, la chaise qui te tient par exemple. Intéressant comment tu peux briser l’enchainement de pensées anxieuses en ressentant avec ton corps.

J’ai aussi suivi le cours de Premiers soins en santé mentale qui m’a aidé à monter vers le plateau. Oui, j’avais soif d’essayer de comprendre mes sentiments. Je sais que c’est un truc individuel. La formation m’a aidé à identifier certains trucs, certains patterns.

Et aujourd’hui ?

Là, je maintiens un plateau stable, je sais ce que ça prend pour faire marcher la chimie dans mon cerveau. Je bois du café le matin seulement, après ça c’est de l’eau. Des fois quand même, il y a des « oups » : pas assez de sommeil ou je bois trop de café. Pour revenir à mon plateau, je choisis de boire mon café le matin et boire de l’eau l’après-midi. Il n’y a pas de guérison à un trouble anxieux, c’est maintenir un style de vie qu’on peut gérer.

Quel est le lien entre ton processus de création et ta guérison ?

Je n’ai jamais arrêté d’écrire, même durant ma pire période. Écrire pour moi est une façon d’exorciser ce que j’ai en dedans. L’album Éléphant englobait cette crise, c’était très personnel, un album bipolaire. Par exemple, on y trouve la chanson Danse ta vie qui parle de te laisser vivre, que tu peux être ce que tu veux. Contrairement à la chanson Autoroute qui parle de pensées suicidaires. Des pensées sombres qui m’habitaient quand je faisais l’aller-retour Saskatoon-Regina pour visiter Géraldine. Des pensées répétitives : « un coup de volant, pis c’est fini, un coup de volant, pis c’est fini ». Tellement répété dans ma tête durant longtemps. Aujourd’hui, je me rappelle ces idées.

La guérison dans le processus de création est le fait qu’on peut se défouler. C’est un privilège d’avoir cette voie-là et d’en faire quelque chose. J’ai mis la noirceur sur l’étagère et je l’ai vendue. D’autres n’ont pas ça : où mettre cet « éléphant » qui prend tellement de place ?

Que penses-tu de l’espoir ? 

Je reviens à la chanson Autoroute. La route est longue vers le rétablissement. C’est vrai. On ne peut pas guérir vite. Le mot clé, c’est le rétablissement, il y en a un. C’est possible de s’en sortir. Pas oublier qu’on a un corps, pas juste des pensées. Étant créatif, j’ai le réflexe de m’entourer de symboles, de métaphores. Mon symbole de rétablissement, c’est l’éléphant. Je l’ai apprivoisé, je l’ai mis dans un cirque.

Merci infiniment Shawn, pour ta candeur et ta franchise. Tu es une inspiration !

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Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

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