Fonds l'Eau vive banniere
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4713
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
6156
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5559
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5606

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le CÉCS est à la recherche d’un/e conseiller/ère en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ). Exigences : Avoir un diplôme en administration des...

7Shifts, grand gagnant du prix Bravo Entreprises 2015

Le 17 octobre dernier avait lieu la 5e édition du Banquet Bravo Entreprises. Le prix BRAVO entreprises souligne le travail accompli par les entreprises fransaskoises. Ce prix s’adresse aux...

Capturez la Saskatchewan hivernale!

L’édition d’hiver, et la dernière, du concours de photos est présentement en cours! Partez vite à la recherche des plus beaux coins recouverts de blanc de la province et partagez-les avec...
RSS
Première2223242527293031Dernière

Actualité économique

Réjean Paulin

Dialogue de sourds entre le Québec et la francophonie canadienne?

Devant, au loin, les Laurentides découpent l’horizon au bout de la nappe bleue du Saint-Laurent. Elles y dessinent la Côte-Nord de leurs sombres et diffuses rondeurs. Derrière sur la rive sud, les Appalaches laissent débouler leurs épinettes vers ce cours d’eau grand comme la mer. C’est la vallée du Saint-Laurent que la patience du temps a mis des millions d’années à creuser. C’est ainsi que se présente ce fleuve hors proportion, vu de ses berges à La Pocatière près de Rivière-du-Loup.

On imagine facilement le passage de ces bateaux aux voiles carrées menés par Samuel de Champlain quand il allait graver l’empreinte de la France sur le majestueux cap où le château Frontenac culmine aujourd’hui. Ce fleuve a nourri la francité canadienne. Il y a mêlé ses eaux françaises à celles de l’Acadie et les a fait couler ailleurs sur tout le territoire canadien.

Cette œuvre séculaire va donner lieu à un évènement d’envergure l’année prochaine à Québec. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) et le Québec vont tenir conjointement le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes. Existe-t-il vraiment une francophonie unifiée, où flottent côte à côte le fleurdelysé et tous les drapeaux qui symbolisent la présence française au Canada ? Il n’est pas facile de répondre à cette question.

À chacun ses cailloux

Reculons à 1974. C’était l’année de la Superfrancofête à Québec. La francophonie du monde entier y participait. Pour l’occasion, on avait délégué de jeunes francophones des dix provinces canadiennes. J’ai eu le privilège d’être parmi eux. On avait improvisé une petite pièce pour illustrer la vie dans nos écoles. Neuf de ces scénarios évoquaient la condition des minoritaires. Les délégués québécois ne se sont pas reconnus dans ce jeu. Le groupe s’est scindé : Québécois d’un côté et minorités de l’autre. Nous affichions nos différences alors que l’on célébrait notre culture française planétaire dans les rues de la Vieille Capitale, foyer de la vie française en Amérique.

Le Québécois a traversé sa Révolution tranquille en redéfinissant sa société. Le minoritaire, ce cousin que le temps a éloigné, s’est fait résistant contre la domination de l’anglais. Il ne peut pas modeler l’état à son image comme le Québécois peut le faire. Il partage son pays avec beaucoup trop de monde. La question de la souveraineté lui fait craindre l’isolement. Il se voit noyé dans la mer anglophone qui résulterait de l’indépendance du Québec. On veut tous faire vivre le français de ce côté-ci de l’Atlantique. On s’entend là-dessus. Mais pour le reste, il arrive que ce soit à chacun son halage et ses cailloux.

Ce sommet alimentera peut-être la pensée d’un Québec foyer de la francophonie, une idée qui est un baume au cœur quand on mène une lutte quotidienne pour préserver sa langue. J’écris ces dernières lignes attablé à une terrasse sur la rue du Petit Champlain dans le Vieux… C’est bourré de touristes anglophones. La serveuse m’a accueilli en anglais en s’excusant aussitôt de sa méprise. Pas la peine, lui ai-je répondu. Il est normal d’agir en bon hôte envers ses visiteurs.

Mais quand même. Qu’il nous serait agréable de recevoir de tels égards dans le reste du Canada !

Le hasard fait parfois bien les choses. Je me suis stationné sur Ste-Ursule, cette rue en pente entre les portes Saint-Louis et Saint-Jean, juste devant le 43. Et devinez quoi… C’est un hôtel qui se présente comme La maison acadienne. Le préposé à l’accueil était d’origine africaine.

Le français en Amérique déborde des frontières québécoises et se nourrit d’un sol qui couvre le monde entier… Et puis je me suis mis à penser à la grande Gabrielle Roy, Franco-Manitobaine, qui a vécu dans l’ile d’Orléans, terre de prédilection du grand Félix. Il y a moyen de se tenir ensemble. Décidément…

Imprimer
25154

Réjean PaulinRéjean Paulin

Autres messages par Réjean Paulin
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top