Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6361
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7954
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
7105
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
7116

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le CÉCS est à la recherche d’un/e conseiller/ère en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDÉ). Exigences : Avoir un diplôme en administration des...

7Shifts, grand gagnant du prix Bravo Entreprises 2015

Le 17 octobre dernier avait lieu la 5e édition du Banquet Bravo Entreprises. Le prix BRAVO entreprises souligne le travail accompli par les entreprises fransaskoises. Ce prix s’adresse aux...

Capturez la Saskatchewan hivernale!

L’édition d’hiver, et la dernière, du concours de photos est présentement en cours! Partez vite à la recherche des plus beaux coins recouverts de blanc de la province et partagez-les avec...
RSS
Première2223242527293031Dernière

Actualité économique

Sébastien Németh (EV)
/ Catégories: Société, Juridique

Louis Riel pendu deux fois

Le verdict est tombé comme un couperet. Les contraventions de Gilles Caron et Pierre Boutet ne rendront pas les provinces de la Saskatchewan et de l'Alberta bilingues. L’effet papillon des deux contraventions de 2003 n’a pas eu lieu. On garde donc le statu quo. Une douche froide pour les Fransaskois dont beaucoup ont à peine eu le temps d’apprécier la fin du règne de Stephen Harper. 

Le camp Caron-Boutet a perdu la bataille judiciaire après 12 ans de plongée dans l’histoire canadienne d’avant 1870. Maître Roger Lepage parle d’une « vision du monde différente » des juges, rappelant qu’ils ont pour la plupart été nommés par l’ancien Premier ministre conservateur, dont tout le monde sait que les minorités n’ont jamais été la tasse de thé. Les magistrats sont-ils donc forcément conservateurs et anti-bilinguisme ? L’avocat fransaskois ne va pas jusque-là. Certains, comme l’honorable Russel Brown, parlent d’ailleurs français. Roger Lepage mentionne toutefois le système démocratique canadien et cette prérogative (bien utile diront certains) accordée à celui qui prend les rennes du pays : pouvoir nommer les juges. Mais les neufs auraient-ils reconnu le bilinguisme de l’Alberta et la Saskatchewan s’ils avaient été nommés par Justin Trudeau ? Difficile de répondre même si Roger Lepage constate que deux des trois juges ayant appuyé la cause Caron-Boutet sont Québécois. Un constat tout en ironie, lorsqu’on se rappelle que le Québec s’est fait imposer par cette même Cour suprême en 1979, l’obligation constitutionnelle de traduire toutes ses lois en anglais…

L’ironie est double puisque les deux plaignants francophones de l’Ouest réclamaient que soit reconnu le bilinguisme législatif en Alberta et en Saskatchewan, en vertu d’une promesse aux Métis formulée par la couronne britannique avant l’annexion de la Terre de Rupert au Dominion du Canada. Or la décision des juges est tombée quelques jours après le 130e anniversaire de la pendaison de Louis Riel. C’est comme si on venait de pendre une seconde fois le chef métis. En tout cas la décision consacre un peu plus le deux poids deux mesures.

Désormais, le camp Caron-Boutet veut envoyer le dossier sur le bureau du nouveau chef du gouvernement, en espérant que Justin Trudeau soutiendra la cause. Mais on voit mal le Premier ministre aller voir Brad Wall pour lui dire de traduire toute les lois en français aux frais du gouvernement fédéral.

Imprimer
31494

Sébastien Németh (EV)Sébastien Németh

Autres messages par Sébastien Németh (EV)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top