Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6110
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7453
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6758
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6715

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Zenon Park s’intéresse au projet Éco-Ouest

À la suite d’une demande auprès du CÉCS (Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan) par la municipalité de Zenon Park, une rencontre avec le comité du projet Éco-Ouest a été réalisée....

Un concours de photos qui se termine couronné de succès!

Et voilà! La troisième et dernière édition du concours de photos Capturez la Saskatchewan vient tout juste de tirer à sa fin! Grâce à ce concours qui s’est déroulé sur près d’une année complète,...

Coop de services et groupe d’achats pour le réseau fransaskois

Le 30 mars dernier était une journée riche en nouveaux projets pour le réseau associatif fransaskois. En effet, le CÉCS a convié les organismes du réseau à une rencontre visant la mise sur pied...
RSS
Première2021222325272829Dernière

Actualité économique

Artémis vole au secours de la planète

L'environnement au coeur d'un livre jeunesse des Éditions de la Nouvelle plume

Artémis vole au secours de la planète
La Saskatchewanaise Ingrid Alesich a publié l’automne dernier son premier ouvrage pour enfant, Artémis vole au secours de la planète, aux Éditions de la nouvelle plume. Cette ancienne institutrice et chercheuse à l’Université de Regina nous invite à comprendre pourquoi notre terre ne tourne pas rond. Un livre qui sent bon le lys des prairies puisque la Fransaskoise Martine Noël-Maw est à la traduction. 

C’est sur le dos d’Artémis, femelle albatros, que nous allons prendre de la hauteur et du recul sur notre planète et notre mode de fonctionnement. Un personnage genré qui n’est pas dû au fruit du hasard selon l’auteur. « De mon point de vue, comme les études le montrent, les femmes sont plus susceptibles de se préoccuper de protéger les formes de vie car elles portent la vie », souligne-t-elle.

Qui de mieux que cette déesse, à l’envergure inégalée, pour nous emmener sillonner les 6 continents de notre planète. « J’ai choisi un albatros car ils peuvent voler plus de 800 kilomètres par jour... Et voir le paysage de très haut. Je voulais que mon livre soit aussi  précis sur le plan scientifique, tout en étant accessible aux enfants et aux adultes n'ayant que peu ou pas de connaissances scientifiques. » 

De toute façon, nos connaissances géographiques, Artémis va les balayer d’un coup d’aile ravageur lorsqu’elle va découvrir un 7e continent entièrement fait de plastiques. Une référence aux vortex de déchets qui polluent les océans, dont le plus important se situe entre Hawaï et la Californie et s’étend sur 1,6 million de km² et concentre 80 000 tonnes de plastiques selon National Geographic. Vous l’aurez compris, ce livre n’est pas à ranger dans la catégorie fiction.

S’en suit alors un tour du monde où Artémis va se mettre en quête de la vérité et chercher à comprendre d’où vient cette pollution. Des coupables, elle ne va pas tarder à en trouver. Les pages défilent et avec elles l’envie irrépressible de s’excuser auprès de toutes les autres espèces animales. Bien que destiné aux jeunes générations, le livre ne cherche pas à dédramatiser la situation et n’hésite pas à pointer du doigt notre société capitaliste et les drames de la combustion des énergies fossiles. 

« Les enfants veulent faire partie de la solution, avoir une mission dans la vie. En effet, de nombreux jeunes, surtout à partir de 9 ans, deviennent des militants et se sentent floués dans leur survie future », observe l’écrivaine. Un juste retour des choses pour elle qui se dit militante écologiste depuis son plus jeune âge quand elle a vu, horrifiée, la destruction d’une grande partie d’une forêt humide sous l’épaisse fumée toxique d’une aluminerie dans sa Tasmanie natale.

Heureusement, Artémis revient de cette expédition des idées plein la tête pour remettre la terre sur de bons rails. Un réel message d’espoir transparait dans cet ouvrage, ce qui était déterminant pour l’auteure : « Les infrastructures renouvelables et la conservation font partie de nos espoirs. Comme l'a dit Vandana Shiva, la militante agricole indienne, "nous ne pouvons pas nous permettre le luxe du désespoir", nous devons continuer à transformer le monde en un monde durable. »

Il est du devoir de chacun d’en prendre conscience en « réduisant certainement notre consommation de combustibles fossiles, en isolant nos maisons, recyclant, réutilisant… » Mais aussi en « exigeant de chaque politicien, municipal, provincial et fédéral, que nous ayons une économie verte dès maintenant. Au Canada, l'Institut Pembina a élaboré un plan pour chaque province.  La technologie, les travailleurs, le soleil, le vent et la géothermie sont là, nous avons juste besoin de la volonté de nos communautés », avance Ingrid Alesich.

Tout compte fait, à regarder de plus près les sourires sur la dernière illustration de Sean Winburn où tout le monde vit heureux et en harmonie avec son environnement, nous n’avons vraiment pas envie que ce livre soit une fiction.

Imprimer
30297

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top