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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Poste à combler: Coordination – Projet 150e du Canada

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada ». Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets ; Avoir des connaissances approfondies du fonctionnement de la géo-cachette (geocaching); Pouvoir...

L’entreprise 7Shifts, lauréate de l’entreprise de service aux Lauriers de la PME

Le samedi 22 octobre dernier se déroulait les Lauriers de la PME du RDÉE Canada, événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du Québec. L’entreprise saskatchewannaise 7Shifts, exæquo avec une entreprise du Nouveau-Brunswick, s’est vue remettre le prix pour la catégorie « Entreprise de services ». 7Shifts une entreprise axée sur la gestion du personnel dans le secteur de la...
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Actualité économique

Vers un nouveau modèle de conservation de la faune sauvage ?

Chevreuil
Crédit : Chris Greenhow / Unsplash

Le modèle nord-américain de conservation de la faune sauvage est une doctrine vieille de 160 ans. Un modèle prédominant pour les organismes étatiques, provinciaux et fédéraux qui a du plomb dans l’aile et que beaucoup de personnes aimeraient réviser.

Votre fourchette vient se planter dans la chair tendre du cerf de virginie qu’a ramené votre oncle de sa dernière partie de chasse. Vous n’y pensez pas une seule seconde, et pourtant c’est bien grâce au modèle nord-américain de conservation de la faune que vous pouvez en apprécier chaque bouchée. 

En effet, ce modèle repose sur un principe fondamental : « La faune sauvage est destinée à l'usage non commercial des citoyens et doit être gérée de manière à ce qu'elle soit disponible à des niveaux de population optimaux pour toujours. »

Formulé officiellement en 2001, ce modèle trouve ses origines au 19e siècle quand des chasseurs blancs commencent à s'organiser et défendre la préservation des zones sauvages et de la faune, principalement face à la quasi-extinction du bison d’Amérique.

Jusqu’ici accepté par la très grande majorité des professionnels de la faune et des établissements d'enseignement, ce modèle est aujourd’hui appelé à être modifié par de nombreux scientifiques qui soulignent que ce dernier souffre d’une vision coloniale. 

Ils pointent du doigt une vision étriquée qui n’inclut absolument pas les gouvernements et la communauté autochtone pourtant riches de connaissances millénaires quant à la gestion de la faune sauvage.

Dans un nouvel article publié dans la revue FACETS, un groupe de scientifiques autochtones et non autochtones a développé et proposé une nouvelle approche de gestion de la faune intitulée "Indigenizing the North American Model of Wildlife Conservation".

Les 7 principes de base ont été réécrits de manière à ce qu’ils puissent mieux coexister  avec les perspectives des communautés autochtones, ce qui pourrait réduire les conflits relatifs à l'utilisation et à la gestion des terres qui sont apparus au cours des dernières décennies, notamment en ce qui concerne les droits de chasse et en matière de conservation. 

Par exemple, le 6e principe qui établissait que « la science est l'outil approprié pour mener à bien la politique en matière de faune et de flore sauvages » a été remplacé par : « Les systèmes de connaissance indigènes et occidentaux construisent une éthique de coexistence pour mettre en œuvre efficacement la politique de conservation de la faune sauvage. »

En bien des aspects, les valeurs fondamentales de ce modèle rejoignent la vision du monde autochtone comme la sauvegarde de la faune et de la flore pour les générations futures, l'utilisation des meilleures connaissances disponibles pour résoudre les problèmes et la priorité donnée à la collaboration entre les nations.

Ce modèle plus holistique donnerait enfin la parole aux Premières Nations qui, fortes de millénaires de connaissances intergénérationnelles, auraient tout à apporter pour améliorer les politiques de conservation.

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Emmanuel MassonEmmanuel Masson

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