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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Poste à combler: Coordination – Projet 150e du Canada

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada ». Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets ; Avoir des connaissances approfondies du fonctionnement de la géo-cachette (geocaching); Pouvoir...

L’entreprise 7Shifts, lauréate de l’entreprise de service aux Lauriers de la PME

Le samedi 22 octobre dernier se déroulait les Lauriers de la PME du RDÉE Canada, événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du Québec. L’entreprise saskatchewannaise 7Shifts, exæquo avec une entreprise du Nouveau-Brunswick, s’est vue remettre le prix pour la catégorie « Entreprise de services ». 7Shifts une entreprise axée sur la gestion du personnel dans le secteur de la...
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Actualité économique

Le jour d’après
Arthur Béague

Le jour d’après

En cette période bien compliquée, rythmée par les flashs infos apportant chaque jour leur lot de mauvaises nouvelles, il est bien difficile de voir la lumière au bout du soleil. Alors que des milliers de personnes suffoquent, la planète prend une bouffée d’air frais comme elle n’en avait pas inhalé depuis un long moment.

Les eaux de Venise limpides comme un tableau de Canaletto, la région de Wuhan visible depuis le ciel et les dauphins qui recolonisent le port de Cagliari… La COVID-19 souffle le chaud et le froid sur la planète Terre.

À l’heure où je percute les touches de mon clavier imbibé de gel désinfectant, 2,6 milliards de personnes sont confinées, soit plus d’un tiers de la population mondiale. Du jamais vu de mémoire de trentenaire ! Toute l’économie mondiale est à l’arrêt et avec elle notre frénésie incontrôlable de production et de consommation. Frénésie qui était hier en une de tous les journaux, assurant que nous courions à notre perte si nous continuions à cracher du CO2 autant qu’un lama irrité.

Et si le coronavirus était l’occasion inespérée d’amorcer une sérieuse transition écologique ?

Les populations à l’arrêt, les voitures au parking, les usines fermées ont une incidence directe sur les émissions de dioxyde de carbone. Particulièrement touchées par la pandémie, la Chine et l’Italie ont vu leurs émissions de CO2 et de dioxyde d’azote chuter de plus de 25 %. Une statistique confirmée dans la plupart des grandes mégalopoles à travers le monde. La pollution de l’air baisse et certaines images satellites de la NASA sont criantes de vérité.

Le trafic aérien, souvent en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique, a lui aussi été fortement impacté. Les photos des avions quasiment vides début mars ont fait le tour du monde, de quoi rendre rêveur n’importe quel passager qui s’est déjà retrouvé sur un long courrier entouré d’adolescents surexcités.

Mais pourquoi maintenir à tout prix les vols ? Aucune surprise : une affaire de gros sous se cache derrière cette aberration. Les compagnies aériennes ont des créneaux horaires, communément appelés « des slots », et s’ils ne sont pas utilisés dans 80 % du temps, ils sont remis sur le marché. Économiquement, il vaut donc mieux voler que de perdre ces précieux créneaux.

L’Association internationale de transport aérien (IATA) a tiré la sonnette d’alarme et a demandé la suspension de cette règle. La Commission européenne a suspendu cette mesure du « use it or lose it » le 10 mars et espère que la suspension sera internationale. Le vendredi 27 mars, le site internet Flight Radar comptabilisait 89 276 vols contre 170 000 à la même date l’année dernière.

Tel un fumeur qui retrouverait ses papilles gustatives après quelques jours d’arrêt, ces bonnes nouvelles ne doivent pas nous voiler la face : il faudra du temps avant de respirer à pleins poumons. Beaucoup de chercheurs craignent d’ailleurs un rebond particulièrement violent qui annulerait ces effets positifs sur le climat.

Puisse cette crise nous amener à repenser nos habitudes et vers une économie plus propre et plus locale. Et que du Caravage ne ressorte que la lumière.

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