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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Poste à combler: Coordination – Projet 150e du Canada

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada ». Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets ; Avoir des connaissances approfondies du fonctionnement de la géo-cachette (geocaching); Pouvoir...

L’entreprise 7Shifts, lauréate de l’entreprise de service aux Lauriers de la PME

Le samedi 22 octobre dernier se déroulait les Lauriers de la PME du RDÉE Canada, événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du Québec. L’entreprise saskatchewannaise 7Shifts, exæquo avec une entreprise du Nouveau-Brunswick, s’est vue remettre le prix pour la catégorie « Entreprise de services ». 7Shifts une entreprise axée sur la gestion du personnel dans le secteur de la...
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Actualité économique

« Il faut élargir la définition de francophone »

« Il faut élargir la définition de francophone »

Arrivé en poste à la mi-août, Guy Jourdain est le représentant du commissaire aux langues officielles pour la région du Manitoba et de la Saskatchewan. Québécois d’origine mais Franco-Manitobain d’adoption, il a rencontré les membres de la communauté au Rendez-vous fransaskois vendredi. Entretien.

 

L'Eau vive : Guy Jourdain quelle est votre expérience dans le milieu francophone ?

 

GJ : « J’ai travaillé au Secrétariat aux affaires francophones du gouvernement du Manitoba de 2001 à 2012. Auparavant j’ai évolué dans le secteur communautaire, j’ai notamment été directeur de l’Association des juristes d’expression francophone du Manitoba. Donc j’ai 30 ans de francophonie derrière moi. Mon rôle est d’être un représentant communautaire, d’être un ambassadeur pour promouvoir l’activité linguistique et faire le lien avec les organisations communautaires.

J’étais venu brièvement à Regina début septembre pour l’inauguration de la Cité universitaire francophone. Mais cette fois je profite du Rendez-vous pour passer quatre jours ici. Je participe à des réunions collectives et bilatérales. Je rendrai un rapport et des recommandations au commissaire Graham Fraser. »

 

EV : Lors de votre rencontre avec la communauté, plusieurs membres vous ont alerté sur plusieurs points sensibles comme l’immigration, l’éducation, les services en français, etc. Quelle est votre réaction ? 

 

GJ : « Les grands enjeux sont les mêmes qu’au Manitoba. Mais ici, la dispersion de la communauté est beaucoup plus grande. Ce qui me frappe en premier c’est la question de l’immigration et de l’exode. Beaucoup de gens partent, les populations de souche vieillissent, les zones rurales se dépeuplent. Sans du sang neuf, l’effritement va continuer. Donc il faut compter sur un nouvel apport. »

 

EV : Pourtant, malgré le grand apport des immigrants africains dans la francophonie, ceux-ci ne sont souvent pas reconnus officiellement comme francophones.

 

GJ : « Cette communauté ne se sent pas assez francophone à cause du problème de la définition officielle des francophones par Statistiques Canada. L’organisme exclut beaucoup d’Africains car il ne compte que ceux qui ont le français comme langue maternelle. Or les Africains ont souvent une langue locale comme langue maternelle. Ils ont appris le français dans un second temps.

Par exemple le Manitoba compte un grand nombre de Sénégalais. Leur langue première, c’est le wolof. Or ils ont fait leurs études en français. Ils le parlent aussi bien que vous et moi. Ils ont un attachement pour cette langue, mais ils ne sont pas reconnus comme francophones par Statistiques Canada. Aujourd’hui, il faut une définition plus plus inclusive. Il y a des procédures judiciaires en cours. L’arrivée d’un nouveau gouvernement peut faire évoluer les choses.

Le Commissariat encourage un dialogue, un réexamen de tout ce dossier. Le nouveau pouvoir va sûrement apporter un nouveau regard sur tous ces enjeux. Et Graham Frazer pourra faire de nouvelles recommandations. »

 

EV : Quelles solutions préconisez-vous pour l’isolement des aînés francophones en zone rurale ?

 

GJ : « Cela doit être prioritaire, mais il n’y a pas de réponse immédiate. Une piste utilisée au Manitoba, c’est la création d’associations des municipalités bilingues et d’un conseil de développement des municipalités bilingues. Ces organismes se sont servis du cachet francophone, du côté bilingue pour attirer les gens de l’extérieur. Et cela fonctionne bien au Manitoba. Je prends le cas du village de La Broquerie, au Sud de Winnipeg. C’est un village peuplé de quelques milliers d’habitants. Or grâce au principe de municipalité bilingue, il connaît une croissance de la population. »

 

EV : Cette année, le Conseil des écoles fransaskoises a enregistré une baisse du nombre d’élèves. Il existe une constante préoccupation concernant le scolaire. Que recommandez-vous ?

 

GJ : Il y a plusieurs causes devant les tribunaux à travers le pays. D’ici deux ou trois ans, il y aura une clarification importante de la gestion scolaire. J’espère que ce sera un nouveau départ. Le principal litige c’est de savoir si c’est au ministère de l’Éducation ou au Conseil scolaire de décider de l’admissibilité des non citoyens dans les écoles. Au Yukon, il y a le cas d’une famille francophone, d’origine arabophone. Le ministère de l’Éducation a refusé l’inscription de leurs enfants en école francophone car ils ne sont pas citoyens, ils n’ont pas un droit ferme.

Enfin il y a la question de la gestion des infrastructures. Qui a le dernier mot entre le ministère et les conseils ? Car certaines sont dans un état déplorable. Des établissements n’ont pas de gymnase, pas de bibliothèque, des écoles vétustes, etc. Là encore, la justice est saisie de certains dossiers. »

 

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Sébastien NémethSébastien Németh

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