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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Poste à combler: Coordination – Projet 150e du Canada

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada ». Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets ; Avoir des connaissances approfondies du fonctionnement de la géo-cachette (geocaching); Pouvoir...

L’entreprise 7Shifts, lauréate de l’entreprise de service aux Lauriers de la PME

Le samedi 22 octobre dernier se déroulait les Lauriers de la PME du RDÉE Canada, événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du Québec. L’entreprise saskatchewannaise 7Shifts, exæquo avec une entreprise du Nouveau-Brunswick, s’est vue remettre le prix pour la catégorie « Entreprise de services ». 7Shifts une entreprise axée sur la gestion du personnel dans le secteur de la...
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard
/ Catégories: 2015, Éditorial

Le commissaire aux langues officielles à la rescousse de la minorité anglo-québécoise

Le commissaire aux langues officielles a fait faire de l’exercice à bien des sourcils en demandant au Québec d’offrir plus de services à sa minorité anglophone. Monsieur Graham Fraser voudrait que le gouvernement de cette province mette sur pied un bureau des affaires anglophones, comme on en retrouve dans les autres provinces pour appuyer les minorités francophones, à l’instar de la Direction des affaires francophones en Saskatchewan.

À prime abord, il y a de quoi s’étonner. Est-ce que les Anglo-québécois ont vraiment besoin d’être protégés? Ils ont huit collèges un peu partout dans la province, trois université, des hôpitaux, sans parler de nombreuses stations de télévision et de radio, des journaux... Bref, la communauté anglo québécoise n’est vraiment pas menacée. 

Selon les statistiques, près de 14% des Québécois ont l’anglais comme langue d’usage (ce pourcentage est de 25% dans la région de Montréal). Évidemment, il y a des endroits au Québec où les services en anglais peuvent être plus difficiles à obtenir. Dans certaines régions, comme Lanaudière, la Mauricie, le Saguenay ou la Côte Nord, les anglophones représentent à peine 1% de la population et l’obtention de services en anglais peut représenter certains défis. Mais doit-on, comme le demande monsieur Fraser, aller jusqu’à mettre sur pied une structure dont le but premier est d’aider les minorités de langues officielles à avoir l’oreille attentive du gouvernement provincial afin d’obtenir des services et de faire respecter leurs droits? Les Anglo-québécois éprouvent-ils vraiment des difficultés à ce chapitre?

Les doléances de la communauté anglo-québécoise, que l’on retrouve dans le rapport 2013-14 du commissaire, sont d’un tout autre ordre de grandeur que celles des minorités francophones. On y découvre les préoccupations exprimées par l’industrie anglophone de la télévision et du cinéma qui s’inquiète d’avoir sa juste  part de financement. Les autres préoccupations exprimées  sont liées aux mesures d’austérité du gouvernement Couillard qui veut regrouper les structures de gestion des hôpitaux, ce qui diminuerait l’autonomie des institutions anglophones. 

Ce sont des difficultés que l’on aimerait bien avoir en milieu francophone minoritaire... En attendant, la demande du commissaire risque tout simplement d’aviver les tensions linguistiques au pays. Plusieurs médias, tant anglophones que francophones, ont rapporté que le commissaire demande au gouvernement québécois d’en faire plus pour sa minorité. Sur le site de CBC (le pendant anglais de Radio-Canada) on peut lire : « Quebec government not doing enough for anglophones ». Cela ne vas pas nous aider à obtenir des services en français dans l’Ouest si on se met à véhiculer le message que les anglophones du Québec sont maltraités!

Monsieur Fraser aurait intérêt à ne pas tomber dans le « deux poids, deux mesures » en matière de droits linguistiques. Avant de lancer le message qu’il faut venir en aide aux anglophones minoritaires, il devrait d’abord consacrer ses ressources à s’assurer que les minorités francophones reçoivent un traitement équitable et l’aide dont ils ont besoin.

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