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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Poste à combler: Coordination – Projet 150e du Canada

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler un poste de Coordination – Projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada ». Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en gestion de projets ; Avoir des connaissances approfondies du fonctionnement de la géo-cachette (geocaching); Pouvoir...

L’entreprise 7Shifts, lauréate de l’entreprise de service aux Lauriers de la PME

Le samedi 22 octobre dernier se déroulait les Lauriers de la PME du RDÉE Canada, événement qui vise à souligner les petites et moyennes entreprises francophones à l’extérieur du Québec. L’entreprise saskatchewannaise 7Shifts, exæquo avec une entreprise du Nouveau-Brunswick, s’est vue remettre le prix pour la catégorie « Entreprise de services ». 7Shifts une entreprise axée sur la gestion du personnel dans le secteur de la...
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Actualité économique

Mélanie Marquis (Presse canadienne)
/ Catégories: Politique

Madeleine Meilleur ne sera pas commissaire aux langues officielles

La FCFA réagit positivement

Madeleine Meilleur

Madeleine Meilleur

Photo: Le Droit
Plongée dans une controverse qui s'éternisait et qui faisait les choux gras de l'opposition, Madeleine Meilleur a retiré une épine du pied des libéraux en se récusant du poste de commissaire aux langues officielles.

L'ancienne ministre du gouvernement libéral à Queen's Park a signalé au gouvernement qu'elle rendait les armes dans une lettre envoyée à la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, a confirmé mercredi cette dernière.

"Comme vous le savez, ma nomination a fait l'objet de controverses, ce que je regrette beaucoup", écrit Madeleine Meilleur dans cette missive datée du 6 juin, transmise par le bureau de la ministre.

"Considérant cette situation, j'en ai conclu que ma capacité d'assumer cette fonction pleinement et d'agir au nom des Canadiens serait grandement compromise", enchaîne celle qu'avait choisie Justin Trudeau à l'issue d'un processus qui a fait l'objet de maintes critiques.

L'opposition officielle s'est aussitôt réjouie de cette "bonne nouvelle" et en a profité pour passer à l'offensive, accusant le premier ministre de s'être "embarrassé lui-même" et d'avoir démontré qu'il avait moins de jugement que la candidate qui a retiré ses billes.

Les conservateurs ont demandé à plusieurs reprises lors de la période de questions en Chambre si le processus de nomination serait rénové. Justin Trudeau, qui a répondu à toutes les questions comme il a pris l'habitude de le faire les mercredis, n'a pas offert de réponse.

L'annonce de cette récusation survient deux jours après la comparution de Mme Meilleur à la chambre haute. Elle y avait reconnu qu'elle avait discuté "en passant" de son intérêt pour le poste avec deux des conseillers les plus influents du premier ministre.

Sa prestation devant le comité plénier avait laissé plusieurs sénateurs pantois, et le risque que sa candidature soit rejetée par le Sénat plus indépendant se profilait à l'horizon. La ministre Joly n'a pas voulu dire mercredi si elle craignait un tel scénario.

Elle a aussi esquivé lorsqu'on lui a demandé si Madeleine Meilleur était partie d'elle-même ou si le gouvernement avait exercé des pressions pour la convaincre de se désister afin de mettre fin à la saga.

Car à l'issue de son témoignage devant la chambre haute, lundi soir, l'ancienne députée provinciale d'Ottawa-Vanier soutenait qu'elle n'avait "absolument pas" l'intention de se récuser du poste, qui est assorti d'un salaire de 314 100 $.

"J'ai les qualifications, j'ai les compétences, j'ai passé à travers d'un processus très rigoureux, et je poursuis, et ce sera la décision, à la fin, du processus", avait-elle lâché. 

De son côté, la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada, Sylviane Lanthier, a fait la déclaration suivante par voie de communiqué:

« Au cours des dernières semaines, le processus qui a mené au choix de Madeleine Meilleur a généré un important débat au Parlement, dans l’opinion publique et au sein des communautés francophones et acadiennes. Ce débat, par les perceptions qu’il a créées, a mis à risque l’intégrité de la fonction de commissaire aux langues officielle. 

Il est tout à l’honneur de Madeleine Meilleur, dans les circonstances, d’avoir choisi de retirer sa candidature. Avec cette décision, elle a fait passer son engagement envers la dualité linguistique et la francophonie avant ce qu’elle aurait personnellement souhaité. Nous l’en remercions. 

Maintenant, il reste à nommer un ou une commissaire aux langues officielles qui, dès le début de son mandat, aura la confiance des communautés, des parlementaires et du public. La FCFA demande au Premier ministre du Canada de prendre les mesures nécessaires pour que le poste soit comblé dans les meilleures conditions possibles.

La FCFA demande au gouvernement du Canada et aux principaux partis politiques de travailler ensemble dans un esprit libre de partisanerie politique, pour clarifier les règles qui doivent prévaloir dans la nomination d’agents du Parlement, afin d’en assurer la transparence et l’intégrité. La controverse des dernières semaines montre notamment qu’il faut clarifier dans quelles conditions des personnes qui auraient occupé des fonctions politiques, peuvent ou non poser leurs candidatures à des postes semblables.

La FCFA réitère qu’elle veut rencontrer le Premier Ministre Justin Trudeau pour discuter avec lui des enjeux reliés aux communautés de langue officielle en situation minoritaire. »

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Mélanie Marquis (Presse canadienne)Presse Canadienne

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