Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
5940
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7302
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6551
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6646

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Découvrons nos communautés avec Canada 150!

Vendredi le 25 novembre dernier avait lieu l’annonce officielle des projets du 150e par l’Honorable Ralph Goodale. En effet, le projet «Découvrons nos communautés avec le Canada 150» du CÉCS a été sélectionné parmi les projets communautaires financés du Canada 150. Tout au long de l’année 2017, le CÉCS s’engage à collaborer avec les communautés dans le but de créer 150 nouvelles géocaches bilingues partout à travers la...

Forum économique 2016: revoyez quelques présentations

Vous avez été nombreux à participer à notre forum économique, l’Agriculture et l’agroalimentaire: de la terre à la table, en octobre dernier. Nous avons eu la chance d’avoir des conférenciers spécialisés qui se sont entretenus sur des sujets diversifiés s’adressant à tous. Vous avez maintenant la possibilité de revoir quelques présentations de ce Forum. Merci à tous les participants! 

Le CÉCS à Destination Canada

Destination Canada, c’est bientôt, et pour une première fois, le CÉCS participera à Destination Canada! En effet, Robert Therrien, directeur général, ainsi que Clément Dion de Zenon Park, membre du conseil d’administration, seront à Paris et Bruxelles du 15 au 19 novembre prochain afin d’assister à un des plus gros salons francophones de l’emploi. Destination Canada est un salon de l’emploi présenté par l’Ambassade du Canada en France avec le...
RSS
Première1516171820222324Dernière

Actualité économique

Lumière sur les troubles anxieux : entretien avec Shawn Jobin

#éléphantsurlaroute

Cet été, j’ai eu le plaisir de rencontrer Shawn Jobin, auteur-compositeur-interprète fransaskois de renommée internationale. Il a accepté gracieusement de me parler de son défi quotidien, celui de vivre avec un trouble anxieux. Dans son dernier album Éléphant, Shawn partage en paroles et en musique son expérience de vivre avec ce trouble de santé mentale. Je lui ai posé plusieurs questions, pour comprendre son cheminement vers le rétablissement.

Qui es-tu ?

Une personne qui carbure aux valeurs : liberté, justice. J’aime entreprendre plusieurs projets créatifs, je me divise en quatre pour y arriver, je suis hyperactif dans ma créativité.  

Qu’est-ce qui t’est arrivé ?

Je suis tombé dans une dépression, un tourbillon anxieux. Je n’étais pas capable de voir loin, de voir le futur. 2014 et 2015 ont été les deux pires années de ma vie. Dans cette solitude-là, et j’avais une phobie de la solitude, je pensais que je devenais fou, seul dans mon petit appartement à Saskatoon.

Qu’est-ce qui t’a aidé ?

(Sans hésitation) Ma femme, Géraldine. On s’est rencontrés quand j’étais dans mon pire état : consommation de substances, etc. Elle voyait le potentiel dans ma personne. Elle était sans jugement, sans prétention, sans attentes. En fait, elle était mon phare dans le brouillard.

J’ai fait une thérapie pour gérer mon anxiété : j’ai appris que je devais « sentir » mes sentiments dans mon corps. Cela m’a beaucoup aidé. En crise, tu fais juste sentir ce qui est sous toi, la chaise qui te tient par exemple. Intéressant comment tu peux briser l’enchainement de pensées anxieuses en ressentant avec ton corps.

J’ai aussi suivi le cours de Premiers soins en santé mentale qui m’a aidé à monter vers le plateau. Oui, j’avais soif d’essayer de comprendre mes sentiments. Je sais que c’est un truc individuel. La formation m’a aidé à identifier certains trucs, certains patterns.

Et aujourd’hui ?

Là, je maintiens un plateau stable, je sais ce que ça prend pour faire marcher la chimie dans mon cerveau. Je bois du café le matin seulement, après ça c’est de l’eau. Des fois quand même, il y a des « oups » : pas assez de sommeil ou je bois trop de café. Pour revenir à mon plateau, je choisis de boire mon café le matin et boire de l’eau l’après-midi. Il n’y a pas de guérison à un trouble anxieux, c’est maintenir un style de vie qu’on peut gérer.

Quel est le lien entre ton processus de création et ta guérison ?

Je n’ai jamais arrêté d’écrire, même durant ma pire période. Écrire pour moi est une façon d’exorciser ce que j’ai en dedans. L’album Éléphant englobait cette crise, c’était très personnel, un album bipolaire. Par exemple, on y trouve la chanson Danse ta vie qui parle de te laisser vivre, que tu peux être ce que tu veux. Contrairement à la chanson Autoroute qui parle de pensées suicidaires. Des pensées sombres qui m’habitaient quand je faisais l’aller-retour Saskatoon-Regina pour visiter Géraldine. Des pensées répétitives : « un coup de volant, pis c’est fini, un coup de volant, pis c’est fini ». Tellement répété dans ma tête durant longtemps. Aujourd’hui, je me rappelle ces idées.

La guérison dans le processus de création est le fait qu’on peut se défouler. C’est un privilège d’avoir cette voie-là et d’en faire quelque chose. J’ai mis la noirceur sur l’étagère et je l’ai vendue. D’autres n’ont pas ça : où mettre cet « éléphant » qui prend tellement de place ?

Que penses-tu de l’espoir ? 

Je reviens à la chanson Autoroute. La route est longue vers le rétablissement. C’est vrai. On ne peut pas guérir vite. Le mot clé, c’est le rétablissement, il y en a un. C’est possible de s’en sortir. Pas oublier qu’on a un corps, pas juste des pensées. Étant créatif, j’ai le réflexe de m’entourer de symboles, de métaphores. Mon symbole de rétablissement, c’est l’éléphant. Je l’ai apprivoisé, je l’ai mis dans un cirque.

Merci infiniment Shawn, pour ta candeur et ta franchise. Tu es une inspiration !

Imprimer
33670

Francine Proulx KenzleFrancine Proulx Kenzle

Autres messages par Francine Proulx Kenzle
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top