Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4132
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5734
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4988
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5139

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Découvrons nos communautés avec Canada 150!

Vendredi le 25 novembre dernier avait lieu l’annonce officielle des projets du 150e par l’Honorable Ralph Goodale. En effet, le projet «Découvrons nos communautés avec le Canada 150» du CÉCS a été sélectionné parmi les projets communautaires financés du Canada 150. Tout au long de l’année 2017, le CÉCS s’engage à collaborer avec les communautés dans le but de créer 150 nouvelles géocaches bilingues partout à travers la...

Forum économique 2016: revoyez quelques présentations

Vous avez été nombreux à participer à notre forum économique, l’Agriculture et l’agroalimentaire: de la terre à la table, en octobre dernier. Nous avons eu la chance d’avoir des conférenciers spécialisés qui se sont entretenus sur des sujets diversifiés s’adressant à tous. Vous avez maintenant la possibilité de revoir quelques présentations de ce Forum. Merci à tous les participants! 

Le CÉCS à Destination Canada

Destination Canada, c’est bientôt, et pour une première fois, le CÉCS participera à Destination Canada! En effet, Robert Therrien, directeur général, ainsi que Clément Dion de Zenon Park, membre du conseil d’administration, seront à Paris et Bruxelles du 15 au 19 novembre prochain afin d’assister à un des plus gros salons francophones de l’emploi. Destination Canada est un salon de l’emploi présenté par l’Ambassade du Canada en France avec le...
RSS
Première1516171820222324Dernière

Actualité économique

Anonym

Surprise aux Communes : Un premier discours interprété en langue autochtone

Le député Robert Falcon-Ouellette et Kevin Lewis

Le député Robert Falcon-Ouellette et Kevin Lewis

Le député Robert Falcon-Ouellette (à gauche) a saisi l’occasion pour faire un premier discours aux Communes en cri, avec interprétation simultanée dans les deux langues officielles. Le député de Winnipeg-Centre est en compagnie de l’interprète du jour, Kevin Lewis, professeur à l’Université de la Saskatchewan.
Photo tirée de la page Facebook de Robert Falcon-Ouellette
OTTAWA - Les règles adoptées et la mécanique en place, le député Robert Falcon-Ouellette n’a pas attendu, pour faire le premier discours en langue autochtone interprété devant les parlementaires. Dès la rentrée du 28 janvier aux Communes, « le premier jour où c’était permis, je ne voulais pas attendre », a déclaré le libéral de Winnipeg-Centre.

« Nous avons mis le système d’interprétation en place dans la nouvelle Chambre et nous avons le droit de l’utiliser selon les règlements adoptés en décembre, souligne Robert Falcon-Ouellette. Alors j’ai décidé de me prévaloir de mon droit. On a changé le cours de l’histoire pour les langues autochtones du Canada. » Au moment de s’exprimer, le député dit avoir pensé à ses ancêtres et à ses enfants. « J’avais le sentiment de répondre aux demandes et attentes des ancêtres. J’ai une responsabilité d’assurer la survie de la culture et une partie de la culture, c’est la langue. On fait ça aussi pour nos jeunes enfants de toutes les communautés autochtones. » Ce fut une belle journée pour l’élu manitobain. « J’ai essayé de ne pas trop penser au moment historique, mais de faire mon travail comme il faut, de bien parler. Quand j’ai commencé, j’étais très nerveux, mais il y avait plus de plaisir à la fin. »

« Deux interprétations, ce n’est pas l’idéal »

Le texte interprété en anglais par le professeur Kevin wâsakâyâsiw Lewis, de l’Université de la Saskatchewan, a simultanément été présenté en français par le personnel de la Chambre. Le processus n’a rien d’improvisé. « Deux interprétations, ce n’est pas idéal, reconnait le jeune député. Mais ce qu’on a fait, c’est d’avoir les textes préparés pour les interprètes. On s’est assuré que tout soit bien fait. » Le geste de Robert Falcon-Ouellette en aurait surpris plusieurs. « C’était un peu ‘wow!’ que j’aie fait ça si vite. Mais tout le monde était fier de ça. J’ai reçu plusieurs tapes dans le dos et des poignées de mains. » Le député manitobain reconnait l’appui de plusieurs élus dans l’avancement du dossier, en particulier des neuf Autochtones au sein du caucus libéral, mais pas exclusivement : il insiste sur le rôle de son collègue David Graham (Laurentides-Labelle). « Il est Juif, marié à une Philippine. Il n’avait rien à gagner électoralement, mais il a travaillé tous les jours pour faire avancer cette cause. […] »

Un nouveau droit linguistique

Le droit de parler dans l’une des 60 langues autochtones parlées au pays étant acquis, il resterait à normaliser les interventions non seulement en Chambre, mais aussi en comités. Le service d’interprétation possèderait une liste pancanadienne d’interprètes compétents dans plusieurs langues autochtones. La plus répandue est le cri. Pour la transcription du 28 janvier, note le député, « je viens de parler avec les responsables des rapports de la Chambre et la traduction sera publiée dans les comptes-rendus officiels dans quelques jours. C’est un travail plus long que normalement. » Robert Falcon-Ouellette a l’intention de continuer à s’adresser à la Chambre en cri, mais le geste ne sera pas spontané. « Il faut établir un moment pour parler, donner deux jours d’avis et soumettre un texte. Ça deviendra de plus en plus facile et possible de le faire tous les jours. »

Imprimer
26994

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top