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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Découvrons nos communautés avec Canada 150!

Vendredi le 25 novembre dernier avait lieu l’annonce officielle des projets du 150e par l’Honorable Ralph Goodale. En effet, le projet «Découvrons nos communautés avec le Canada 150» du CÉCS a été sélectionné parmi les projets communautaires financés du Canada 150. Tout au long de l’année 2017, le CÉCS s’engage à collaborer avec les communautés dans le but de créer 150 nouvelles géocaches bilingues partout à travers la...

Forum économique 2016: revoyez quelques présentations

Vous avez été nombreux à participer à notre forum économique, l’Agriculture et l’agroalimentaire: de la terre à la table, en octobre dernier. Nous avons eu la chance d’avoir des conférenciers spécialisés qui se sont entretenus sur des sujets diversifiés s’adressant à tous. Vous avez maintenant la possibilité de revoir quelques présentations de ce Forum. Merci à tous les participants! 

Le CÉCS à Destination Canada

Destination Canada, c’est bientôt, et pour une première fois, le CÉCS participera à Destination Canada! En effet, Robert Therrien, directeur général, ainsi que Clément Dion de Zenon Park, membre du conseil d’administration, seront à Paris et Bruxelles du 15 au 19 novembre prochain afin d’assister à un des plus gros salons francophones de l’emploi. Destination Canada est un salon de l’emploi présenté par l’Ambassade du Canada en France avec le...
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Actualité économique

Anonym
/ Catégories: Politique

Rapports sur les langues officielles en Ontario et au Nouveau Brunswick

Les commissaires montent le ton

Katherine d’Entremont a dénoncé le manque de rigueur du gouvernement au Nouveau-Brunswick dans son premier rapport annuel du 17 juin. Le 7e de François Boileau, publié le 10 juillet, est tout aussi revendicateur. Les deux commissaires profitent de circonstances favorables pour se faire entendre.

Le commissaire aux services en français (CSF) de l’Ontario bénéficie du contexte d’un gouvernement libéral majoritaire et de sa nouvelle indépendance pour mener une nouvelle offensive, souligne le professeur de l’Université de Montréal et spécialiste des régimes linguistiques, Martin Normand.

« Dans le ton, il y a quelque chose de plus revendicateur et dénonciateur qu’avant. Certaines de ses observations remontent sûrement à plusieurs années, mais il n’avait pas eu l’opportunité de les faire.

« On a mis beaucoup l’accent sur sa recommandation de créer un comité parlementaire sur les services en français, indique le chercheur. C’est une idée formidable mais difficilement réalisable parce que ça demande beaucoup de ressources. Mais celle sur l’Office des affaires francophones est plus importante."

Depuis janvier 2014, François Boileau répond directement à l’Assemblée législative. Auparavant, il relevait de la ministre déléguée aux Affaires francophones, Madeleine Meilleur, responsable de l’Office et de la mise en œuvre de la Loi sur les services en français. Dans son rapport, le commissaire demande à l’Office de publier dorénavant un rapport annuel explicitant les progrès réalisés.

« Jusqu’à il y a quelques mois, le commissaire était un employé de l’Office, rappelle Martin Normand. Il ne pouvait pas faire ce genre de revendication, mais c’est la plus structurante du rapport. C’est un problème de gouvernance. Le message, c’est qu’on doit arrêter de blâmer tous les autres ministères. »

Les observations des commissaires vont dans le sens de l’imputabilité, précise-t-il, une préoccupation très présente dans le discours public. Par exemple, la commissaire d’Entremont dénonce l’absence de résultats concrets du plan gouvernemental sur les langues officielles.

« Il y a des problèmes en immigration, explique le professeur, on le voit dans toutes les juridictions. Ça commence à ressembler à une vieille cassette. Si les recommandations reviennent à chaque année, c’est que quelque chose ne va pas. »

Les deux officiers ont aussi demandé un meilleur accès à la justice et à la santé en français pour les populations les plus vulnérables, ajoute Martin Normand. « C’est une nouvelle responsabilité que prennent les commissaires, en faisant un parallèle entre les droits linguistiques et la justice sociale.

« Les commissaires observent l’immobilisme des gouvernements, dit-il. En Ontario, il y avait l’incertitude face aux élections ; au Nouveau-Brunswick, le gouvernement hésite à agir. Le message dans la presse anglophone, c’est qu’il n’y a pas de problème, passons à autre chose. On réagit pour éviter que ce discours ne prenne trop. »

La Législature ontarienne doit se prononcer prochainement sur la durée du mandat du commissaire Boileau. En poste depuis sept ans, il est dans son 3e et peut-être dernier mandat, estime le professeur Normand. « Il veut s’assurer de marquer le coup avant de passer le flambeau. » Au Nouveau-Brunswick, la commissaire d’Entremont est dans son premier mandat et elle aussi ressentirait le besoin de s’affirmer.

Dans les rapports 2013-2014 : le commissaire Boileau a reçu 280 plaintes du public, effectué 216 enquêtes et émis quatre recommandations ; la commissaire d’Entremont a recueilli 155 plaintes, mené à terme 46 enquêtes et publié cinq recommandations.

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