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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Appel d’offres – Audit externe

Le CÉCS est à la recherche des services d’une firme comptable dûment accréditée qui aura le mandat de procéder à l’audit externe annuel de l’organisme.  Les services de la firme seront requis pour les trois (3) exercices financiers suivants :  2021-2022  2022-2023  2023-2024  PLUS DE DÉTAILS The post Appel d’offres – Audit externe appeared first on CÉCS.

AGA du CÉCS 2021

La 74e Assemblée générale annuelle (AGA) du CÉCS aura lieu le mercredi 15 septembre 2021, en format virtuel. INFORMATION / CONVOCATION The post AGA du CÉCS 2021 appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 3 mai 2021

Ouest Canadien – Le lundi, 03 mai 2021 – Les quatre organisations francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien (CDÉA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureuses d’annoncer les projets retenus pour recevoir du financement dans le cadre du second appel de propositions de projets du programme « Fonds de développement économique francophone de l’Ouest canadien – FDÉFO ». Communiqué de presse FDÉFO – 3 mai 2021 The post Communiqué FDEFO...
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Actualité économique

Le genre n’est pas à débattre
Jérôme Melançon
/ Catégories: Société, 2ELGBTQ

Le genre n’est pas à débattre

Une vague de lois et mesures visant les personnes transgenres prend actuellement de l’ampleur aux États-Unis. Les idées et mythes inventés pour justifier cette codification de la haine subsistaient déjà au Canada et ils y circulent de plus en plus.

Je ne répéterai pas les énormités et les mensonges qui servent à soutenir les mouvements antitrans ni les calomnies qui se répandent. Je rappellerai plutôt que les personnes trans ont toujours existé, même si leurs modalités d’expression et de compréhension de leur genre ont pu changer au fil des époques et des cultures.

Toutefois, leur présence au sein de la société canadienne n’est souvent soulignée publiquement que par une participation mitigée à la Journée du souvenir trans, qui marque la violence inouïe à laquelle les personnes trans sont exposées, ou encore à la Journée de la visibilité transgenre, visibilité qui peut d’ailleurs ouvrir à de nouvelles menaces lorsqu’elle ne s’accompagne pas de davantage de mesures pour assurer leur sécurité.

Comme l’explique la militante et autrice Lexie, « [o]n ne voit pas les personnes trans, on voit ce qui intéresse les personnes cisgenres sur les personnes trans » : les questions « choquantes », les suicides, les assassinats.

Être visible dans un contexte où la violence demeure encore plus présente que pour la plupart des autres catégories sociales reste un danger, mais n’être visible que par ces dangers ne contribue pas à faire connaître les diverses manières de vivre et de comprendre le genre qui ont pu exister au fil de l’histoire. Il en faut encore davantage pour appuyer les personnes trans, qu’elles soient jeunes ou vieillissantes.

Quelle réponse du Canada ?

La mécompréhension et la haine n’existent pas que du fait de l’ignorance. Aux États-Unis, une jeune personne trans sur quatre vit dans des États où les soins d’affirmation de genre ont été bannis, et la quatrième risque de perdre l’accès à ces soins. Dans certains cas, un enfant trans pourrait même être enlevé à ses parents.

Ces lois et projets de loi sur les soins de santé ne représentent qu’environ un quart des mesures législatives qui visent les personnes trans ou non conformes au genre.

Notons que si certains États, comme le Minnesota, avancent dans la direction opposée, se présentant même comme des refuges pour les personnes trans et leur famille, il est loin d’être certain que ces mesures suffiront à les protéger.

Heureusement, la situation est tout autre au Canada. Une loi adoptée en 2017 a rendu illégale la discrimination ainsi que la propagande haineuse sur la base de l’identité ou de l’expression de genre, et fait des préjugés et de la haine en relation au genre une circonstance aggravante lorsqu’un crime est commis.

Toutefois les délais demeurent longs pour avoir accès aux chirurgies d’affirmation de genre : il faut environ deux ans simplement pour avoir accès aux cliniques spécialisées de Montréal et de Vancouver – les deux seules au pays.

En outre, les personnes réfugiées 2ELGBTQIA+ ne reçoivent pas le soutien nécessaire pour surmonter les obstacles posés par une discrimination qui demeure bien réelle et qui s’étend aux soins de santé, et même au système juridique, qui devrait pourtant servir à l’enrayer.

Une campagne est en cours pour influencer les conseils scolaires et les conseils d’école, voire prendre leur contrôle afin d’empêcher l’enseignement des connaissances liées au genre et à la sexualité. Et on voit aussi au Canada une augmentation du nombre de crimes haineux commis contre les personnes trans.

Comment savoir ?

Ces remises en question sèment la confusion et la haine. C’est ainsi qu’une centaine de personnes se sont exprimées à Saskatoon sur la question de l’accès aux toilettes : on y a créé un débat qui fait place autant aux perspectives informées qu’à celles qui sont la conséquence de préjugés et de l’incitation à la haine.

Pourtant, y a-t-il mieux comme spécialistes de ces enjeux que les personnes qui vivent une vie trans, c’est-à-dire qui ont eu à se questionner, à faire des essais, à se renseigner, à théoriser, à échanger avec leurs proches, à créer de nouvelles relations, qui ont dû tenir ferme souvent devant l’abandon par leurs proches ou encore devant le harcèlement, la perte d’emploi, les menaces, la violence subie, la mort violente des autres personnes trans ?

Il faut ainsi célébrer la création d’un programme de mentorat par les pairs à Regina (notamment grâce au soutien de l’entreprise bilingue Ivy + Dean Experts-Conseils) ou encore l’embauche (en 2017) du professeur transgenre Alexandre Baril à l’Université d’Ottawa.

Avec le succès de la littérature trans, on peut également se tourner vers le roman de Gabrielle Boulianne-Tremblay ou encore les recueils de poésie de Pascale Bérubé et de Xavier Gould, dans lesquels ces artistes littéraires explorent tant les réalités vécues que leurs espoirs.

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Jérôme MelançonFrancopresse

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