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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Appel d’offres – Audit externe

Le CÉCS est à la recherche des services d’une firme comptable dûment accréditée qui aura le mandat de procéder à l’audit externe annuel de l’organisme.  Les services de la firme seront requis pour les trois (3) exercices financiers suivants :  2021-2022  2022-2023  2023-2024  PLUS DE DÉTAILS The post Appel d’offres – Audit externe appeared first on CÉCS.

AGA du CÉCS 2021

La 74e Assemblée générale annuelle (AGA) du CÉCS aura lieu le mercredi 15 septembre 2021, en format virtuel. INFORMATION / CONVOCATION The post AGA du CÉCS 2021 appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 3 mai 2021

Ouest Canadien – Le lundi, 03 mai 2021 – Les quatre organisations francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien (CDÉA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureuses d’annoncer les projets retenus pour recevoir du financement dans le cadre du second appel de propositions de projets du programme « Fonds de développement économique francophone de l’Ouest canadien – FDÉFO ». Communiqué de presse FDÉFO – 3 mai 2021 The post Communiqué FDEFO...
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Actualité économique

Portrait d’une société secrète
Leslie Diaz
/ Catégories: Société, Chroniques, Le 7e art

Portrait d’une société secrète

L’ordre secret est un documentaire de fiction réalisé par Phil Comeau et sorti en 2022. Le long métrage revient sur l’existence du mystérieux Ordre de Jacques-Cartier, aussi appelé la Patente, créé en 1926 sur le territoire canadien et auquel son père appartenait.

Dans son film, Phil Comeau est à la recherche d’une histoire, son histoire, sur les traces d’un père absent et engagé dans une lutte linguistique, identitaire et secrète.

Au détour des témoignages, registres d’archives et photographies, le réalisateur part à la rencontre des Canadiens français et Acadiens qui ont été membres de l’Ordre jusqu’à sa dissolution en 1965.

Au plus fort de ses activités, ce dernier réunissait près de 12 000 hommes, tous patriotiques, catholiques et pro-francophones.

Cet hommage rendu à l’histoire a permis au réalisateur et producteur québécois de recevoir l’ordre des Arts et des Lettres en France.

Alors que la pratique de la langue française diminue au Canada, la mise en lumière de l’histoire secrète des pionniers ayant lutté pour un essor économique et académique des francophones donne un regard palpitant à l’histoire des racines de la francophonie canadienne.

Comme le narrateur le raconte dès les premières minutes du film, « des batailles perdues naissent les sociétés secrètes ». Religieuses, philosophiques politiques ou spirituelles, celles-ci confèrent à leurs membres un certain mystère.

Dans celle de Jacques-Cartier, les initiés ne sont pas des élitistes, ils doivent passer par une série d’épreuves, parfois dangereuses, n’étant pas sans rappeler les rituels d’initiation de certaines grandes institutions.

C’est dans un sous-sol d’église, une nuit de pleine lune, que nous découvrons trois jeunes hommes enclins à devenir membres de l’Ordre. Les yeux bandés, ils montent à bord d’une Grande Hermine invisible, du nom de ce bateau employé par Jacques Cartier lors de son deuxième voyage au Canada.

La planche du navire guide ces initiés vers un monde nouveau, clin d’œil subtil aux codes du cinéma fantastique invitant généralement ses protagonistes à la traversée d’un pont pour accéder à un univers surnaturel.

Pour ajouter à l’imagination du spectateur, Phil Comeau inclut également des séquences dessinées, mélangeant brillamment les styles de narration dans l’image.  

D'un point de vue éthique, l’Ordre est remis en question. Était-il un réseau solidaire communautaire ou une secte pancanadienne ? La question de l’endoctrinement se pose.

Des toges, un calice et une hiérarchie stricte : l’Ordre n’est pas sans rappeler le fonctionnement du temple des francs-maçons et autres clubs occultes.

Le réalisateur examine également le rôle des femmes au sein de l’Ordre. À l’époque, la plupart des sociétés secrètes sont tenues par des hommes et, bien évidemment, celle de Jacques-Cartier n’échappe pas au patriarcat. Les femmes, si elles sont acceptées, doivent tenir leur place de secrétaires.

Le film surprend, captive et remet en question certaines pratiques de l’époque. Dans un rythme soutenu et via une utilisation pluridisciplinaire du genre documentaire, L’ordre secret est avant tout une formidable reconstitution historique rendant justice aux initiatives et aux luttes sociales qui ont œuvré à la vitalité et à la pérennité des communautés de langue française du Canada.

L’ordre secret est disponible en accès limité sur le site de l’Office national du film (ONF).

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