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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Appel d’offres – Audit externe

Le CÉCS est à la recherche des services d’une firme comptable dûment accréditée qui aura le mandat de procéder à l’audit externe annuel de l’organisme.  Les services de la firme seront requis pour les trois (3) exercices financiers suivants :  2021-2022  2022-2023  2023-2024  PLUS DE DÉTAILS The post Appel d’offres – Audit externe appeared first on CÉCS.

AGA du CÉCS 2021

La 74e Assemblée générale annuelle (AGA) du CÉCS aura lieu le mercredi 15 septembre 2021, en format virtuel. INFORMATION / CONVOCATION The post AGA du CÉCS 2021 appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 3 mai 2021

Ouest Canadien – Le lundi, 03 mai 2021 – Les quatre organisations francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien (CDÉA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureuses d’annoncer les projets retenus pour recevoir du financement dans le cadre du second appel de propositions de projets du programme « Fonds de développement économique francophone de l’Ouest canadien – FDÉFO ». Communiqué de presse FDÉFO – 3 mai 2021 The post Communiqué FDEFO...
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Actualité économique

10 Days of Nakota, le témoignage d’une langue bien vivante

Après avoir appris les bases de la langue cree en 10 jours dans son premier documentaire 10 Days of Cree, le réalisateur francophone Wahbi Zarry poursuit son aventure au cœur des langues autochtones avec un deuxième opus intitulé 10 Days of Nakota, dévoilé le 20 mars dernier.

Pendant dix jours, le réalisateur et producteur de cette série de documentaires hébergés sur la chaîne YouTube Canadian Languages a réitéré l’expérience d’apprendre une langue autochtone en un temps record au sein d’une communauté.Celui qui s’est donné pour mission de faire connaître les langues autochtones du monde entier a rencontré des chefs et gardiens du savoir autochtone, tels que Peter Bigstone.

« Je veux faire connaître, promouvoir, faire comprendre aux gens que ces langues existent et qu’elles sont aujourd'hui menacées par un top 10 des langues les plus parlées au monde », explique Wahbi Zarry.

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Wahbi Zarry, réalisateur du documentaire 10 Days of Nakota Crédit : Leslie Diaz

Les Assiniboines

Les Assiniboines, aussi appelés Nakoda Oyadebi, sont un peuple autochtone occupant traditionnellement les plaines de la Saskatchewan et de l’Alberta. À leur apogée, leur territoire s’étendait des vallées des rivières Saskatchewan et Assiniboine au Canada jusqu’aux rivières Milk et Missouri aux États-Unis.

Composé de plusieurs groupes indépendants, ce peuple parle le nakota, une variante de la langue sioux des Dakotas. Ce peuple nomade voyageait au rythme des saisons et a joué un rôle important dans le développement du commerce des fourrures. Ils ont notamment encouragé et guidé les premiers explorateurs comme Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye.

Comme bon nombre d’autres peuples autochtones, les Assiniboines ont subi des pertes considérables à cause des maladies importées par les Européens au 19e siècle. À la suite de l’expansion du commerce des fourrures vers l’Ouest et de la disparition du bison, les Assiniboines ont quitté le sud-ouest du Manitoba pour la Saskatchewan, l’Alberta et le Montana, où leurs descendants se sont établis.

Faire connaître avant tout

Bien que la météo ait gâché quelques événements en extérieur, c’est sous l’œil du cinématographe canado-dominicain Tony Quiñones et de sa caméra que le documentaire invite le spectateur à voyager au cœur de cette culture, aussi grande et riche que les prairies qui l’entourent.

Pour Wahbi Zarry, le choix de mettre la langue au centre de ses réalisations s’explique par la définition même et le rôle de cette dernière : « La langue, c’est le miroir d’une culture, exprime le réalisateur. C’est ce que l’on entend d’elle, elle en donne un premier reflet. Libre à chacun ensuite d’aller plus loin pour la découvrir et l’expérimenter. »

La langue, c’est le miroir d’une culture

Le nakota fait malheureusement partie du lot des langues autochtones qui ont perdu de leur vitalité au Canada. Malgré tout, au fil des rencontres, le réalisateur croit que les choses sont en train de changer. « J’ai bon espoir que la langue trouve un nouvel envol. J’ai rarement vu des gens aussi impliqués, notamment la jeunesse », observe-t-il.

À l’ère du numérique, l’absence de contenu associé à ces langues minoritaires, comme des écrits, des contenus vidéo ou audio, aggrave la méconnaissance et le manque d’attractivité. Aussi le documentaire 10 Days of Nakota vient-il combler un manque.

« Je me suis demandé si quelqu’un avait déjà fait un documentaire sur son propre apprentissage d’une langue seulement en rencontrant des gens, et je n’ai pas trouvé ça, témoigne Wahbi Zarry. Ce que l’on trouve beaucoup, ce sont des gens qui apprennent une langue tout seuls et qui ensuite postent une vidéo. »

Vers une revitalisation de la langue ?

Un monde et des paramètres qui évoluent, c’est aussi ce que confirme la cheffe Connie Big Eagle dans le film. « Dans notre communauté, nous avons des enfants qui apprennent le nakota en classe. Ma génération n’a pas eu cette chance, donc ces enfants n’ont personne avec qui parler la langue à la maison. J’aimerais que les adultes participent aux classes pour faire évoluer cette dynamique de transmission », confie-t-elle.

Mais le vent tourne. Une nouvelle vague de chefs arrive en force, celle des trentenaires titulaires de diplômes universitaires. « C’est incroyable de pouvoir filmer cette émergence, souligne Wahbi Zarry. Quand on pense que maintenant on peut obtenir un diplôme d’études secondaires en nakota, c’est formidable. »

Le documentaire 10 Days of Nakota est disponible gratuitement depuis le 20 mars sur la plateforme YouTube.

Wahbi Zarry, un passionné des langues
Originaire du Maroc, et ayant grandi en France puis déménagé à Montréal, Wahbi Zarry est un réalisateur, scénariste et producteur établi à Regina avec une expérience dans la coordination de projets artistiques.Il a débuté sa carrière en audiovisuel en France et a fait un stage auprès de l’Office national du film à Montréal, ce qui l’a encouragé à créer sa propre compagnie de production audiovisuelle, Zarry Media.

 

 

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