Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4101
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5576
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4972
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5022

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
245678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Appel d’offres – Audit externe

Le CÉCS est à la recherche des services d’une firme comptable dûment accréditée qui aura le mandat de procéder à l’audit externe annuel de l’organisme.  Les services de la firme seront requis pour les trois (3) exercices financiers suivants :  2021-2022  2022-2023  2023-2024  PLUS DE DÉTAILS The post Appel d’offres – Audit externe appeared first on CÉCS.

AGA du CÉCS 2021

La 74e Assemblée générale annuelle (AGA) du CÉCS aura lieu le mercredi 15 septembre 2021, en format virtuel. INFORMATION / CONVOCATION The post AGA du CÉCS 2021 appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 3 mai 2021

Ouest Canadien – Le lundi, 03 mai 2021 – Les quatre organisations francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien (CDÉA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureuses d’annoncer les projets retenus pour recevoir du financement dans le cadre du second appel de propositions de projets du programme « Fonds de développement économique francophone de l’Ouest canadien – FDÉFO ». Communiqué de presse FDÉFO – 3 mai 2021 The post Communiqué FDEFO...
RSS
245678910Dernière

Actualité économique

Isabelle Nkapnang Djossi (EV)
/ Catégories: Société, Santé

Le bilinguisme pour une bonne santé cérébrale

Pas un mythe mais une réalité scientifiquement prouvée

Une étude menée par deux chercheurs de l’Université Concordia permet de démystifier les malentendus qui planent depuis longtemps et d'encourager les parents et les nombreux spécialistes chargés de la promotion et du développement du bilinguisme. L’étude tire ses résultats de plus de sept domaines scientifiques et définit le bilinguisme comme la capacité d’utiliser les deux langues dans la vie quotidienne.

Malgré la croissance du bilinguisme dans plusieurs parties du monde, il existe des controverses sur les impacts positifs et négatifs du bilinguisme sur l’éducation des enfants. L’étude apporte des éléments de réponse aux questions fréquentes telles que : Les enfants bilingues sont-ils confus? Est-ce que le bilinguisme rend les enfants intelligents? Est-il préférable pour chaque personne de parler une seule langue avec un enfant bilingue? Les parents devraient-ils éviter de mélanger les langues ensemble? L’éducation bilingue devrait-t-elle être plus tôt ou tardive?

Il ressort donc qu’à l’exception des cas de désordre neurologique, la science n’a jamais pu mettre en évidence une relation entre la langue parlée et la confusion. L’étude révèle que le malentendu que certain utilise comme évidence pour la confusion chez les enfants bilingues est basé sur le mélange des mots (mixage de codes) issus des deux langues qu’ils parlent. Selon les scientifiques, le mixage de code est le processus normal du développement bilingue qui dérive du fait que : soit les enfants copient fidèlement les adultes, soit leur vocabulaire est très limité. Pour le deuxième cas, la capacité de ces enfants d’emprunter des mots aux deux langues devrait être considérée comme de l’ingéniosité et non de la confusion.

De même, la science prouve clairement que les enfants font la distinction entre deux langages dès la naissance, même pour des langues proches comme le français et l’espagnol. De plus, les enfants bilingues démontrent une grande sensibilité aux informations qui distinguent leurs langages comparativement aux unilingues.

L’étude rapporte qu’au-delà des bénéfices purement linguistiques, il existe d’innombrables avantages non-linguistiques, notamment : la compréhension sociale. Les enfants bilingues, dès la petite enfance, s’adaptent plus facilement aux milieux complexes que les enfants unilingues. De même, ils démontrent des avantages cognitifs dans l’exécution des tâches qui nécessitent de nombreux changements et ils disposent d’une meilleure mémoire. La recherche analyse plusieurs raisons dont l’une des plus importantes est que la fréquente alternance d’une langue à une autre contribue à fortifier le cerveau.

L’étude démontre aussi qu’il n’est pas nécessaire de parler une seule langue à la fois avec un enfant pour le succès de l’acquisition du bilinguisme. Par contre, l’exposition à la langue devrait tenir essentiellement compte de la qualité et de la quantité de l’exposition. Pour la quantité, les résultats insistent sur la nécessité d’équilibre de temps d’exposition (50/50) aux deux langues. Bien que l’étude montre que l’âge n’influence pas sur la capacité à être bilingue, elle reconnaît qu’il est plus facile de devenir bilingue au jeune âge qu’à l’âge adulte.

En conclusion, le bilinguisme aide à la santé mentale puisqu’il permet au cerveau d’être proactif. Ceci porte à croire que l’apprentissage d’une seconde langue pourrait favoriser un bon équilibre mental et physique.


Imprimer
17098

Isabelle Nkapnang Djossi (EV)Isabelle Nkapnang Djossi

Autres messages par Isabelle Nkapnang Djossi (EV)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top