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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
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Actualité économique

Et toi, es-tu fransaskois ?
Alyssa Parker

Et toi, es-tu fransaskois ?

« Qu’est-ce qu’un Fransaskois ? » Telle était la question posée dans un numéro de l’Eau vive en septembre 1979. Quarante-cinq ans plus tard, il est toujours aussi peu facile d’y répondre.

René-Marie Paiement s’interrogeait en septembre 1979 sur l’identité fransaskoise. La question peut sembler très personnelle, avec autant de réponses que d’individus.

Toutefois, on pourrait citer la définition proposée par l’Assemblée communautaire fransaskoise : « Un Fransaskois, c’est quelqu’un qui s’identifie à la communauté francophone de la Saskatchewan, que ce soit par naissance, par mariage, par adoption, ou simplement par identification. »

À l’époque où l’article est écrit, l’histoire des « Canadiens-Français » domine. Mais, déjà, de nouvelles appellations s’imposent avec les Québécois au Québec, les Acadiens dans les Maritimes, les Franco-Ontariens en Ontario, les Franco-Manitobains au Manitoba, etc.

Fait marrant à noter, René-Marie Paiement questionne même l’usage nouveau de ‘Fransaskoisie’, qu’il qualifie de barbarisme.

Un nouveau visage

Là où la réalité a grandement changé entre 1979 et 2024, c’est dans les origines des Fransaskois. René-Marie Paiement parle de « Belges, Français, Québécois et Bretons », alors qu’aujourd’hui le profil de la fransaskoisie est beaucoup plus tourné vers l’Afrique.

Il faut noter que le Canada était surtout, encore à cette époque, une colonie britannique composée de colons européens, d’ouvriers issus d’autres pays mais minoritaires, et des Premières Nations.

Aujourd’hui, le Canada est connu pour sa diversité mondiale, accueillant près de 500 000 immigrants chaque année. Logique, donc, que les Fransaskois aient aussi changé.

L’article de 1979 évoque aussi « les Fransaskois de souche » et « les Néo-Fransaskois » et semble fermer la porte au bilinguisme. J’aimerais pourtant proposer un autre groupe dans la grande famille fransaskoise : les personnes bilingues.

Les bilingues, ou multilingues, devraient être encouragés à participer à la communauté fransaskoise. On manque d’occasions de vivre le français en dehors de l’école. C’est un défi pour les francophones, mais encore plus pour les bilingues.

Si les Fransaskois veulent que la communauté grandisse, les anciens élèves d’immersion et les étudiants en programmes bilingues devraient être inclus.

Les écoles d’immersion ont grandi de 30 % ces dix dernières années dans la province. Il faut ouvrir la porte à ce bassin.

Les personnes qui ont fait du français leur deuxième langue ont fait l’effort d’apprendre la langue, mais souvent ne se sentent pas assez confiantes pour participer aux activités de la communauté.

Comment faire en sorte qu’ils se sentent les bienvenus ? Comment inviter cette population à nous rejoindre ? Comment célébrer les différentes formes de la francophonie et de la fransaskoisie ? Pourraient-ils être considérés comme Fransaskois ?

Cultiver le désir chez les jeunes francophones et bilingues me semble constituer la meilleure façon de protéger et de faire croître le français en Saskatchewan. Et toi, qu’en penses-tu ?

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Alyssa ParkerGhita Hanane

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