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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
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Actualité économique

Ottawa fait sauter son plafond pour des étudiants étrangers francophones

Ottawa fait sauter son plafond pour des étudiants étrangers francophones

Grâce à un nouveau programme pilote, des étudiants étrangers francophones hors Québec pourront accéder plus rapidement à la résidence permanente. Ils seront notamment exemptés du plafond de permis d’études et auront accès à des services d’établissements pour les aider à s’intégrer.

Le 14 août, le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), Marc Miller, a annoncé le lancement du Programme pilote pour les étudiants dans les communautés francophones en situation minoritaire (PPECFSM).

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Marc Miller Marc Miller explique que les 2 300 étudiants qui seront choisis peuvent déjà se trouver au Canada ou arriver l’année prochaine. Il a laissé entendre que le niveau de français fera partie des critères. Photo : Francopresse

En partenariat avec des établissements d’enseignement désignés (EED) postsecondaires de langue française et bilingues, ce programme est une mesure phare de la Politique en matière d’immigration francophone, elle-même inscrite dans la nouvelle Loi sur les langues officielles.

Les étudiants étrangers admis dans le cadre de ce programme bénéficieront de certaines exemptions.

Assouplissement des critères

Depuis longtemps, certains d’entre eux, notamment ceux d’origine africaine, font face à un bas taux d’approbation.

Selon IRCC, plusieurs raisons expliquent le phénomène, dont l’incapacité de convaincre IRCC que l’étudiant quittera le Canada au moment de l’expiration de son permis d’études et l’insuffisance de fonds.

Pour améliorer le taux d’approbation, lit-on dans le communiqué de l’annonce, les étudiants et leurs familles seront dispensés de démontrer qu’ils quitteront le pays une fois leur permis expiré.

Et en plus de services d’établissements, « le seuil financier requis sera ajusté pour refléter 75 % du seuil de faible revenu associé à la municipalité où se trouve le campus principal de l’établissement ».

Une voie directe vers la résidence permanente

Après l’obtention de leur diplôme, ils bénéficieront d’une voie d’accès direct pour passer d’un statut temporaire à permanent.

« Les époux ou conjoints de fait et les enfants à charge des demandeurs principaux peuvent également venir au Canada dans le cadre du programme pilote et éventuellement demander la résidence permanente. »

Les étudiants étrangers admis dans le cadre de ce programme ne seront pas comptés dans le plafond de demandes de permis d’études établi en janvier dernier.

Chaque EED pourra alors délivrer un nombre limité de lettres d’admission. IRCC acceptera ensuite un maximum de 2 300 demandes de permis d’études dans le cadre du programme, la limite pour un projet pilote.

Le plafond sera révisé pour la deuxième année et fixé d’ici août 2025.

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) estime qu’en septembre 2023, environ 12 000 étudiants étrangers fréquentaient ses établissements membres.

La francophonie aux aguets

« Bien que l’annonce se fasse alors que l’ACUFC ne dispose pas de tous les détails concernant la forme finale du projet pilote, ce dernier reprend certaines idées qu’elle a proposées au fil des derniers mois », assure le président-directeur général par intérim de l’ACUFC, Martin Normand, dans une déclaration.

Celui-ci croit que le PPECFSM pourrait avoir des « effets locaux concrets dans les communautés où se situent les établissements qui participeront au projet ».

Le programme devrait aider le gouvernement à atteindre sa cible d’immigration francophone hors Québec, a déclaré le ministre d’IRCC, Marc Miller.

La cible de 4,4 % établie en 2003 a finalement été atteinte l’année dernière. Depuis, elle a été fixée à 6 % et devrait atteindre 8 % d’ici deux ans.

« 4,4 %, c’est bien beau, mais cette cible n’est pas suffisante pour atteindre le poids démographique », a rappelé le député libéral acadien Darrell Samson.

« J’ai un devoir primordial, comme ministre de l’Immigration, d’assurer la pérennité des communautés francophones, surtout en dehors du Québec », a ajouté Marc Miller.

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Marianne Dépelteau – FrancopresseGhita Hanane

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