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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Banque de candidatures – postes en employabilité et immigration

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan désire consolider une banque de candidatures pour divers postes dans le domaine de l’employabilité et de l’immigration qui seront situés à Regina et/ou Saskatoon. Nous avons donc mis à disposition cette page pour vous permettre d’envoyer votre curriculum vitæ à un des postes ci-dessous, et de faire partie de notre banque de candidats. Les banques sont utilisées par notre équipe de...

Poste à combler: Conseiller/ère en développement économique

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un/e Conseiller/ère en développement économique (CDE) pour la région de Moose Jaw et les environs. Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique...

Proposez des lieux de géocaches!

Récemment a eu lieu l’annonce officielle des projets communautaires financés pour le Canada 150, durant laquelle le projet « Découvrons nos communautés avec le 150e du Canada » a été annoncé. En effet, le CÉCS s’est donné comme objectif de créer 150 géocaches bilingues à travers la province. Cependant, nous ne pouvons réaliser cet objectif sans l’aide des communautés francophones de la province. Pour ce faire, nous avons développé un...
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Actualité économique

Bon débarras: version radiophonique à Gravelbourg

L’équipe en répétition

L’équipe en répétition

De gauche à droite : Louis Stringer, Michel Vézina, Annette Labelle, Josette Martin, Ousmane Mahamane et Bruce McKay
Photo: Maria Lepage
GRAVELBOURG - Dimanche le 19 février 2017 a eu lieu la présentation de la pièce de théâtre « Bon débarras » au Centre culturel Maillard, à Gravelbourg, en format lecture (version radiophonique), suite à un brunch qui a suscité l’intérêt d’une vingtaine de personnes.

Mais comment y est-on arrivé?

Tout d’abord, le Club Maillard de l’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg (ACFG) a montré de l’intérêt pour recevoir le projet. Et comme l’ACFG est aussi propriétaire de la radio communautaire francophone de Gravelbourg (CFRG), l’idée d’avoir en plus une version radiophonique de la pièce a rapidement fait son chemin.

L’auteure, Madeleine Blais Dahlem, accepte de faire une adaptation de la pièce. Car à la radio, il faut que le texte permette aux auditeurs de visualiser l’action. Un personnage s’ajoutera donc, un voisin curieux comme une belette, le vieux Jos Durocher. Les bruits deviennent un élément important aussi: Ousmane Mahamane, responsable de la radio, s’occupera de les trouver. Et Bruce McKay de la Troupe du Jour viendra appuyer les acteurs. Sans oublier quelques adaptations géographiques et culturelles, puisque la pièce se déroule maintenant dans le sud.

Il faut donc quatre acteurs: au point de départ, Louis Stringer incarnera Hervé LeChasseur et Annette Labelle, Marjolaine LeChasseur, le couple qui quitte leur maison. Josette Marin sera la cousine Palma et Laurent Desrosiers doit faire Nos Durocher. Mais la température et la santé pouvant jouer des tours, Michel Vézina, Monique Morin et Maria Lepage pourraient être les plans B, C et D en cas de pépin. Comme la santé de Laurent Desrosiers cause des soucis, c’est Michel Vézina qui devient le personnage de Jos.

On se rencontre pour la première fois en groupe le 11. Une première lecture: des hésitations, des mots parfois à préciser, des sons parfois trop longs ou encore à trouver, et puis du rire, beaucoup de rire, quelques toux qui deviendront partie éventuellement de l’enregistrement. Bruce prend des notes. Ousmane aussi. On reprend une couple de fois mais sans les sons. Ça devient plus fluide. Mais les rires, les fou-rires continuent. Le lendemain, nouvelle répétition mais sans le son. Suivie de l’enregistrement: pas de son mais des silences qui permettront le montage; parfois on doit reprendre une phrase ici ou là. Et on a toujours du plaisir. On se donne rendez-vous le dimanche suivant.

Pendant la semaine, on se rafraîchit la lecture en jetant un coup d’oeil au texte. Ousmane organise la partie sonore dans la grande salle. Jean-Maurice Ebrottié, directeur de l’ACFG, organise les micros. Et dimanche le 19 est déjà là. Le matin, une répétition. Il y a trois lutrins seulement. Jos s’en passera puisqu’il observe la scène. D’ailleurs, il a ses longue-vue, son café, ses mots croisés, son Eau vive. Avec l’aide de Bruce, on détermine que lorsqu’on ne parle pas, on laisse le micro et le lutrin et on s’assoit. Derniers petits ajustements; derniers tests de sons, derniers conseils de Bruce.

Et le moment de vérité arrive. On a du plaisir à faire la lecture et ça rit en grand dans la salle. C’est un succès. La version radiophonique sera éventuellement disponible aux radios communautaires francophones ainsi qu’aux groupes d’aînés. Et on se souviendra de « Bon débarras ».

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