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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE)

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE).   Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique communautaire; Avoir une bonne...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Adjoint(e) administratif(ive) – RIF-SK Coordination provinciale – RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre...

Poste en communications/marketing à combler

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler le poste de Coordination – Communication / Marketing Exigences : Avoir un diplôme en communication ou marketing et/ou avoir acquis une expérience en communication et/ou marketing relative aux fonctions du poste; Maîtrise bien le français et l’anglais (parlé et écrit); Trois à cinq années d’expérience en communication...
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Actualité économique

Franco-club : apprendre le français tout en s’amusant

Le samedi 9 mai au matin n’a pas rimé avec grasse matinée pour la dizaine de participants au Franco-club qui n’ont pas boudé leur plaisir de partager un moment de convivialité tout en pratiquant leur français. Offerte gratuitement par la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina, cette nouvelle édition leur a permis de se présenter, de débattre sur la COVID-19 et de discuter d’expressions printanières.

À 10 heures très exactement, ils étaient déjà presque tous connectés sur la plateforme Zoom. Rim Khoja, l’animatrice de cette édition, a lancé un premier tour de table consacré à la traditionnelle présentation des participants. Si le français se fait parfois hésitant, tous se font très bien comprendre et Rim reste attentive pour aider ceux en difficulté. Les tours de table s’enchaîneront et les francophones en herbe auront la possibilité d’exprimer leur motivation à apprendre le français ou encore de raconter leurs journées dans le contexte actuel.

La deuxième partie aura été encore plus ludique et interactive. Usant des fonctions offertes par l’application, l’animatrice a scindé l’assemblée en cinq binômes. Chaque participant s’est alors retrouvé face à un autre locuteur pour débattre des mesures prises pour lutter contre le virus, avant que le binôme ne présente ses conclusions au reste du groupe. La séance s’est conclue par l’apprentissage d’expressions printanières comme « une hirondelle ne fait pas le printemps », où certaines interprétations seront l’occasion de bonnes tranches de rigolade amicale.

Mille et une raisons de parler français

Les raisons d’apprendre le français sont aussi nombreuses qu’il y a de participants. Les motivations peuvent être à la fois personnelles, professionnelles, et même parfois liées à des valeurs ancrées au sein du tissu familial. C’est le cas notamment de Joan, une participante dont « toute la famille parle français » et qui ressent le besoin de se connecter avec eux via la langue.

Susana Prado est l’un des nouveaux visages du Franco-club. Pour elle, apprendre le français répond à plusieurs besoins : « Ma fille va dans une école fransaskoise et je veux être prête à l'aider et à apprendre avec elle. En milieu de travail, je suis impliquée dans la recherche sociale et nous espérons avoir bientôt un projet qui implique de travailler avec des francophones. Je pense aussi qu'il est important d'apprendre le français lorsque vous vivez au Canada, et dans un contexte multiculturel. »

Une formule qui plaît

L’expression sur le visage des participants laisse peu de doutes sur le plaisir que tous semblent avoir pris à s’essayer au français ce samedi matin. Susana, qui a entendu parler du club via une connaissance, se confie sur cette première expérience : « Je pense que c'est une bonne façon de pratiquer la communication orale en français dans un environnement convivial et diversifié. Le format en ligne facilite la participation et vous pouvez également rester en contact avec la langue de manière simple et flexible. »

Et le bouche-à-oreille semble décidément très bien fonctionner puisque c’est également un ami qui a recommandé à Kate Byblow, une autre participante, de venir participer à ce Franco-club. Elle ressort ravie de sa première fois : « C'était amusant. J'ai pensé que les exercices étaient utiles. »

Sept ans d’existence

Le Franco-club a déjà de longues années derrière lui. Selon Clémence Grevey, agente de communications à la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina, « il semble que le Franco-club ait commencé en 2013, c'est le plus loin où l'on peut remonter en tout cas. »

Si l’activité « avait pour but d'offrir aux étudiants de l'Université un espace de discussion en français », comme le rappelle l’agente, le club attire aujourd’hui au-delà des murs de l’institution puisqu’il est plébiscité par des participants hors de la Saskatchewan, parfois même hors du Canada.

Désormais, le Franco-club a lieu un samedi par mois. En raison de la COVID-19, il est animé de manière virtuelle mais « vise le même but qu’en présentiel » selon la chargée en communications. La prochaine édition aura lieu le samedi 20 juin à 10 h.

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Sébastien DurandSébastien Durand

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