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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE)

Le Conseil Économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Conseiller/Conseillère en développement économique (CDE).   Exigences : Avoir un diplôme en administration des affaires (ou l’équivalent) et/ou avoir acquis une expérience en développement économique communautaire et /ou en développement d’entreprise; Expérience et/ou connaissance du processus de développement économique communautaire; Avoir une bonne...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Adjoint(e) administratif(ive) – RIF-SK Coordination provinciale – RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre...

Poste en communications/marketing à combler

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’une personne pour combler le poste de Coordination – Communication / Marketing Exigences : Avoir un diplôme en communication ou marketing et/ou avoir acquis une expérience en communication et/ou marketing relative aux fonctions du poste; Maîtrise bien le français et l’anglais (parlé et écrit); Trois à cinq années d’expérience en communication...
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Actualité économique

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

Ronald Ajavon

Ronald Ajavon

Le directeur général du Conseil des écoles fransaskoises a adopté le télétravail pendant la fermeture forcée des écoles.
Crédit : CÉF
Sur fond de pandémie de COVID-19, le gouvernement de la Saskatchewan a pris la décision de fermer les écoles provinciales depuis le 20 mars pour une durée indéterminée. Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a proposé dans la foulée un enseignement à distance, que le ministère de l’Éducation a cependant temporisé. Quel état d’esprit règne aujourd’hui au sein des familles ? Quel accueil réservent-elles au télé-enseignement ?

Le 19 mars, le CÉF transmettait une note d’information à des centaines de parents pour clarifier le processus de mise en place d’un service éducatif en ligne à destination des élèves de la prématernelle à la 12e année.

Si les équipes technique et enseignante ont œuvré sans relâche pour offrir cette alternative dès le lundi 23 mars, elles ont dû se résoudre à suivre une directive d’un ministère de l’Éducation soucieux de laisser aux familles un temps d’adaptation.

Dans sa note, Ronald Ajavon, directeur général du CÉF, fournit le calendrier des prochaines étapes : « Du 30 mars au 3 avril, les équipes-écoles poursuivront leur préparation au nouveau mode de livraison des cours. »

Cette semaine inclura notamment « une journée de vérification du branchement avec les élèves » sur la plateforme afin de résoudre d’éventuels soucis techniques. Les activités éducatives débuteront quant à elles le lundi 6 avril.

Une pause mise à profit

En attendant l’ouverture de la plateforme, nombreux sont les élèves qui continuent leur apprentissage à la maison. Afin de stimuler son fils Samwel, inscrit à l’école maternelle de l’école Ducharme de Moose Jaw, Damien Musekura lui « donne quelques travaux éducatifs et des options comme la télévision ou encore le sport ».

Du côté de Timotej Fasiang, élève en 12e année à l’école Monseigneur de Laval de Régina, cette période de confinement est mise à profit pour suivre le programme Calculus suggéré par l’école. Timotej souhaite ainsi prendre de l’avance : « Si je passe, je reçois un crédit universitaire et je n’aurai pas besoin de prendre le cours à l’université. »

L’école n’est pas finie

L’objectif est clair pour le directeur du CÉF : « Il reste encore 4 mois d’apprentissage et on doit pouvoir préparer les élèves le plus possible à la réussite universitaire ou à la réussite de leurs prochaines années. » C’est l’esprit qui anime les équipes du CÉF qui mettent « les bouchées doubles pour s’assurer d’offrir le meilleur service possible », souligne le responsable.

Parents comme élèves semblent partager cette vision et reconnaissent l’importance de poursuivre l’enseignement prescrit, même si le gouvernement a par ailleurs précisé qu'il était facultatif.

Sanjana Amaroo, maman d’une fille en 7e année, en est convaincue : « Il faut absolument qu’elle suive ces sessions en ligne parce que je m’inquiète quand même, elle est dans la 7e année et il y a beaucoup au niveau du curriculum qu’elle va manquer. »

« Le contenu sera adapté, pas dilué », assure Ronald Ajavon. Timotej, lui, est serein sur la qualité des contenus qui seront proposés : « On est chanceux ici à Régina et au CÉF d’avoir de bons enseignants. Je suis certain qu’ils vont tout inclure et je suis sûr qu’ils vont pouvoir bien nous enseigner même en ligne. »

Une plateforme de socialisation

Au-delà de l’aspect éducatif, la plateforme en ligne du CÉF a été pensée pour permettre aux élèves de côtoyer leurs camarades. Ronald Ajavon souligne l’importance de recréer un environnement de classe virtuelle dans un contexte de distanciation physique : « Avec l’isolement, on veut s’assurer que les élèves puissent garder ce volet de socialisation avec leurs amis. »

L’argument séduit déjà les familles. Myriam Ben Naceur, maman de Sara-Marie en 1ère année à l’école Monseigneur de Laval, apprécie cette idée de polyvalence qu’elle résume ainsi : « Oui, c’est pour apprendre, mais ça serait en plus pour garder la connexion. »

Une formule qui plaît

Sara-Marie aura par ailleurs la possibilité de poursuivre son entraînement de gymnastique grâce à la flexibilité de l’offre de télé-enseignement. Là encore, Ronald Ajavon « garde à l’esprit que le contact extérieur est important. […] Tout cela fait partie de notre plan, il y a plusieurs choses que l’on peut apprendre, découvrir ou explorer à cet âge-là. »

Myriam Ben Naceur relève un ultime avantage à l’heure du numérique : « Les jeunes ont hâte. Comme moi, ma fille n’a jamais eu l’occasion de se mettre devant un ordi pour travailler ou pour étudier. Ils vont découvrir quelque chose de nouveau. » Pour les dernières générations, prendre en main la plateforme sera sans doute un jeu d’enfant.

L’engouement pour le télé-enseignement est palpable et devrait attirer l’essentiel des familles selon le directeur du CÉF qui s’attend à une grande participation : « On reçoit des appels de parents qui ont hâte de commencer les cours », témoigne-t-il.

Ronald Ajavon assure enfin que le CÉF reste présent pour accompagner les parents qui décideront d’assurer l’éducation à domicile de leurs enfants.

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Sébastien Durand – Initiative de journalisme local – APF Sébastien Durand

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