Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
6189
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7646
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6868
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6818

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Deux postes comblés au CÉCS

Deux postes viennent d’être comblés au CÉCS : Pacifique Bigirimana, nouvelle Conseillère en développement économique et à Paul Léost, nouveau coordonnateur aux Communications et Marketing. Pacifique est originaire du Burundi, pays de l’Afrique orientale, et travaillera dans le bureau de Moose Jaw. Paul est originaire de Gravalbourg, en Saskatchewan, et se retrouve au bureau à Regina. Bienvenue à tous les deux! Cet article Deux postes comblés...

Foire des carrières

Le 18 mai prochain aura lieu la foire des carrières de Regina. Organisée en collaboration avec Open Door Society of Regina, cette foire des carrières vous permettra de partager vos expériences professionnelles et rencontrer divers employeurs potentiels. Il s’agit d’une occasion en or pour réseauter et créer un réseau de contact professionnel, et d’ainsi vous introduire au marché du travail en Saskatchewan. De plus, ce sera l’occasion d’entrer...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Annonce-Adj Admin- RIF-SK -2 Annonce-Coord RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre curriculum vitae au...
RSS
Première1213141517192021Dernière

Actualité économique

Leslie Garrido-Diaz
/ Catégories: Le 7e art

Comment ils voulaient tuer « l’Indien » en eux…

Avertissement : ce film peut heurter la sensibilité du spectateur

Nous n’étions que des enfants est un documentaire-fiction réalisé en 2012 par Tim Wolochatiuk. Le film dépeint l’effet des écoles résidentielles au Canada en pointant du doigt le processus d’assimilation et la répression visant à éradiquer la culture autochtone. C’est au travers de récits d’une enfance volée que nous découvrons les témoignages poignants et douloureux de Glen Anaquod et Lyna Hart. 

Bien que le film soit destiné au petit écran, il a remporté deux prix Écrans canadiens ainsi qu’un prix Rockie au Festival international des médias de Banff en 2014. Le long métrage a d’ailleurs été sélectionné pour une diffusion au sein de la commission sur la Vérité et Réconciliation.

Nous n’étions que des enfants donne la parole aux victimes d’une tragédie nationale, dont la résilience a été la clé de la survie.

Des champs, des oiseaux et des chevaux. Le paysage incroyable que nous livre le début du film apparaît comme un mirage. On y découvre progressivement une enfant autochtone dont les cheveux sont brossés une dernière fois par sa mère et qu’on lui coupera plus tard lors de son arrivée au pensionnat. L’image et le son sont au ralenti, un peu comme si le réalisateur souhaitait faire durer cet après-midi ensoleillé des Prairies.

Image
Le film Nous n’étions que des enfants a été réalisé par Tim Wolochatiuk. Crédit : Affiche issue du site de l’ONF

Puis, surgit une ombre menaçante, celle d’une voiture dont le moteur gronde. En descend un homme de foi, vêtu de noir mais dont le carré blanc rappelle la lumière qu’il est censé apporter avec lui. Il est là pour l’enfant.

L’ouverture du film est importante. Elle est la représentation même d’un bouleversement culturel et d’une rafle infantile commise sur le sol canadien par une religion dite de paix, et ce, pendant un peu plus d’un siècle.

Âmes sensibles s’abstenir, car le film aborde bien évidemment les abus, physiques, mentaux et sexuels infligés aux jeunes dans ces établissements. Pas d’images directes, mais très suggestives. Lyna et Glen ont tous les deux été témoins et victimes d’abus.

La composition de cadre du film est d’une froideur et d’une pesanteur que le spectateur lui-même peut ressentir. Les lignes droites des vieux planchers, les lits d’enfants alignés, des barreaux aux fenêtres et les couloirs froids de ces bâtisses de briques nous feraient presque penser à des camps de concentration.

Parfois témoins d’une dualité au sein même du personnel de ces établissements, nos protagonistes croisent les chemins de religieuses qui se retrouvent impuissantes face à l’autorité des prêtres.

Le film est l’histoire de promesses brisées, d’abus et de mensonges, mais aussi l’histoire de parents dupés par l’Église et ses principes moralisateurs. Il est également un fabuleux hommage à la résilience et au pardon de la part de ceux qui aujourd'hui réclament la vérité, la réconciliation et qui souhaitent qu’aucun autre génocide d’une telle ampleur ne se reproduise.

Le long métrage Nous n’étions que des enfants est disponible sur la plateforme de l’Office national du film (ONF).

Imprimer
5794

Leslie Garrido-DiazLeslie Garrido-Diaz

Autres messages par Leslie Garrido-Diaz
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top