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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Deux postes comblés au CÉCS

Deux postes viennent d’être comblés au CÉCS : Pacifique Bigirimana, nouvelle Conseillère en développement économique et à Paul Léost, nouveau coordonnateur aux Communications et Marketing. Pacifique est originaire du Burundi, pays de l’Afrique orientale, et travaillera dans le bureau de Moose Jaw. Paul est originaire de Gravalbourg, en Saskatchewan, et se retrouve au bureau à Regina. Bienvenue à tous les deux! Cet article Deux postes comblés...

Foire des carrières

Le 18 mai prochain aura lieu la foire des carrières de Regina. Organisée en collaboration avec Open Door Society of Regina, cette foire des carrières vous permettra de partager vos expériences professionnelles et rencontrer divers employeurs potentiels. Il s’agit d’une occasion en or pour réseauter et créer un réseau de contact professionnel, et d’ainsi vous introduire au marché du travail en Saskatchewan. De plus, ce sera l’occasion d’entrer...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Annonce-Adj Admin- RIF-SK -2 Annonce-Coord RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre curriculum vitae au...
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Actualité économique

Dominique Liboiron
/ Catégories: 2016, Aventure et plein air, Sport

Quel est le rôle de la chasse aujourd’hui?

Rencontre avec des chasseurs saskatchewannais

Son premier cerf

Son premier cerf

Joël Potié chasse pour plusieurs raisons, mais surtout afin de passer du temps dans la nature et pour mieux connaître la faune et la flore. Ici, il pose avec un cerf de Virginie, son premier.
Photo: Dominique Liboiron (2016)
Agriculture industrielle, banques alimentaires, épiceries géantes ouvertes jour et nuit : la nourriture n’a jamais été plus abondante. La chasse ne serait-elle donc pas désuète? La réponse est non, absolument pas.

Par le passé, les humains vivaient de chasse et de cueillette, mais ce modèle de subsistance n’existe presque plus. De nos jours, les gens, y inclus les fermiers, achètent leur nourriture dans les épiceries ou les restaurants. Bien qu’efficace, le présent modèle n’échappe pas à la critique.

D'une part, le « fast food », peu cher et pratique, se caractérise autant par son goût artificiel que par son excès de gras, de sel ou de sucre. Il explique en partie l’épidémie d’obésité en Amérique du Nord. D’autre part, de plus en plus de consommateurs rejettent les agents chimiques et les agents de conservation qu'on retrouve dans la production ou dans la conservation des aliments.

Tania Liboiron, aide vétérinaire et chasseuse, compte parmi ceux qui remettent en question le modèle d’alimentation nord américain. Elle constate également que de moins en moins de personnes participent au plus élémentaire des besoins humains, se nourrir.

« Je chasse surtout pour m’impliquer dans la quête de nourriture. C’est quelque chose qui ne se fait plus parce que nous vivons dans des villes et nous sommes trop occupés. J’aime savoir d’où vient ce que je mange » explique-t-elle. « La viande sauvage vient de ma région et ne contient pas d'agents de conservation, c’est de la viande biologique » dit-elle, en ajoutant que la chasse maintient les populations de gibier à un niveau stable.

Elle souligne que les humains doivent chasser parce qu’ils ont éliminé la plupart de prédateurs naturels qui pourraient maintenir l’équilibre d’un écosystème. « C’est moins cruel de tirer un chevreuil par exemple que de le laisser mourir lentement de faim parce qu’il vit dans une région sans prédateurs. Les chevreuils deviennent trop nombreux et manquent de nourriture. »

Selon Joël Potié, autrefois un étudiant en biologie à l’Université de la Saskatchewan, la chasse complémentait ses études universitaires. « Quand je vais à la chasse, j’apprends à mieux connaître les animaux, comment ils pensent et comment ils vivent, » dit-il.

De plus, Potié dit qu’il comprend mieux le rôle des prédateurs parce que la chasse lui permet de chercher ses connaissances à la source. Comme bien d’autres chasseurs, il a développé un respect profond du gibier et de l’environnement qui lui permet la vie. Les chasseurs veulent protéger l’espèce et son écosystème.

Afin d’assurer que leur sport puisse continuer, les chasseurs se sont intéressés au plus grand problème auquel font face les populations d’animaux sauvages, la perte d’habitat. Pour protéger la nature, ils ont créé plusieurs organismes dont les plus connus sont Canards Illimités (CI) et la Rocky Mountain Elk Foundation (RMEF). Leur prémisse est simple. En protégeant l’habitat de leurs gibiers préférés, ici le canard et le wapiti, il est donc possible de protéger tous les mammifères, oiseaux, reptiles et plantes qui forment un écosystème. Ensemble, CI et la RMEF ont conservé des millions d’hectares.

Et le coût? La vie d’animaux individuels, mais jamais aux dépends de l’espèce, et en termes globaux, à son avantage.

Un vrai chasseur aime sa proie et ne veut pas la voir souffrir. Il s’assure donc de bien cibler sa balle dans les organes vitaux. L’animal souffre, certes, mais s’éteint après quelques secondes seulement. Pour les non-initiés, il peut être difficile de comprendre comment les chasseurs aiment leur gibier et cherchent à le tuer en même temps. Voilà la dualité des êtres humains et le paradoxe de la chasse.

Le rôle de la chasse évolue selon son époque. Présentement, elle améliore la qualité de vie du chasseur et profite à l’environnement. Les écosystèmes de notre planète sont en péril. Il n’y a jamais eu un meilleur temps pour s’intéresser à la chasse et donc par extension à la conservation écologique.

Est-ce la chasse joue un rôle important de nos jours? Oui. Absolument.

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