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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Deux postes comblés au CÉCS

Deux postes viennent d’être comblés au CÉCS : Pacifique Bigirimana, nouvelle Conseillère en développement économique et à Paul Léost, nouveau coordonnateur aux Communications et Marketing. Pacifique est originaire du Burundi, pays de l’Afrique orientale, et travaillera dans le bureau de Moose Jaw. Paul est originaire de Gravalbourg, en Saskatchewan, et se retrouve au bureau à Regina. Bienvenue à tous les deux! Cet article Deux postes comblés...

Foire des carrières

Le 18 mai prochain aura lieu la foire des carrières de Regina. Organisée en collaboration avec Open Door Society of Regina, cette foire des carrières vous permettra de partager vos expériences professionnelles et rencontrer divers employeurs potentiels. Il s’agit d’une occasion en or pour réseauter et créer un réseau de contact professionnel, et d’ainsi vous introduire au marché du travail en Saskatchewan. De plus, ce sera l’occasion d’entrer...

Postes à combler pour le RIF-SK

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan est à la recherche de candidats pour combler deux postes au sein du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Annonce-Adj Admin- RIF-SK -2 Annonce-Coord RIF-SK Lieu de travail : Regina, Saskatchewan Entrée en fonction : le plus tôt possible Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Merci de faire parvenir votre curriculum vitae au...
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Actualité économique

Marie-Lou Bernatchez
/ Catégories: Arts et culture, Musique

De Lord Byrun à Byrun Beets, une quête d’authenticité

Près d’un an après la sortie de son deuxième album solo Je suis un animal magiquel’auteur-compositeur-interprète et artiste multidisciplinaire fransaskois Byrun Boutin-Maloney, alias Lord Byrun, se présente désormais sous le nom de Byrun Beets. Rencontre avec celui qui se tourne aujourd’hui vers ce qu’il appelle le roi des instruments, le piano.

Byrun Beets
Crédits : Elsie Miclisse

Pourquoi avez-vous voulu changer votre nom d’artiste ?

C’est vraiment pour changer mon image. J’ai changé d’opinion par rapport au nom Lord Byrun, je trouvais que c’était fort comme nom et j’avais envie de quelque chose de plus humble. Je sentais que les gens pouvaient être mal à l’aise avec mon ancien nom qui faisait un peu hautain. Au départ, Lord Byrun c’était une blague, en référence à Lord Byron, le poète britannique des années 1700, et parfois les blagues vieillissent mal.

À quoi votre nouveau nom fait-il donc référence ?

C’est un peu comme un retour aux sources et à mes racines. Je viens de la campagne alors beets, qui veut dire betteraves, rappelle la ferme et l’agriculture de mon enfance. J’aime jardiner.  Je trouve qu’il y a de la magie à faire pousser comme il y a de la magie à créer de l’art. 

Le piano tient dernièrement une place très importante dans votre démarche musicale. Comment l’apprivoisement de cet instrument se passe-t-il ?

Byrun Beets
Crédits : Elsie Miclisse

Ça fait plusieurs années que je joue du piano, mais depuis quelques mois c’est vraiment intensif. J’apprends de nouveaux morceaux, je compose, j’apprends des covers, etc. J’ai hérité du piano de l’église de Riceton où j’ai acheté ma maison et, depuis, je ne peux plus jouer sur des claviers, seulement sur de vrais pianos. C’est un Mason & Risch, fait au Canada, de la vraie qualité !

Vous avez fait une prestation au restaurant-bar The Cure à Regina, le 5 novembre dernier, en présentant de nouvelles créations. Parlez-nous de cette expérience.

C’était vraiment une belle soirée. C’était un spectacle gratuit et j’ai remis des copies de l’album Je suis un animal magique. J’étais accompagné du musicien et ami Carter Powley au saxophone, à la clarinette et à la flûte. Il est vraiment extraordinaire ! J’ai joué quelques compositions et aussi un cover d’Arcade Fire, la chanson The crown of love. Ils sont une de mes sources d’inspirations. Mais je vais devoir apprivoiser la scène d’une autre façon puisque le piano ne se déplace pas aussi facilement qu’une guitare ! J’étais un peu dos au public, donc il a été difficile de faire des contacts avec celui-ci. Je le saurai pour les prochaines fois.

Quels sont vos projets à venir ?

Byrun Beets
Crédits : Elsie Miclisse

Je planifie de sortir un nouvel album bilingue pour l’été 2022. Il y aurait sept chansons en anglais et trois en français. J’essaie d’aller chercher le public anglophone. Même si je crois que ma musique peut s’adresser à tout le monde, je crois que présentement mes publics cibles sont les francophones, ceux qui aiment l’indie-pop et ceux qui aiment le punk. J’ai déjà entendu dire qu’un artiste devait avoir trois publics cibles [rires]. Je travaille aussi à faire un spectacle par mois et j’aimerais monter un spectacle pour le jour de l’An.

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