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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Appel d’offre : Économusée

Le CÉCS souhaite mandater un recherchiste documentaire pour réaliser des travaux sur les métiers traditionnels. Ce document est un cahier des charges qui va permettre aux différents soumissionnaires de préparer leur offre de service. Les soumissions doivent être déposés, sous plis scellés, au plus tard 16h30 le 31 janvier 2018. Appel d’offre : Recherchiste documentaire L’article Appel d’offre : Économusée est apparu en premier sur CÉCS.

Prix Bravo Entreprises!

Joignez-nous le 21 octobre 2017, à l’Hôtel Delta de Regina pour le dévoilement du gagnant du prix Castor Bravo Entreprises! Pour soumettre une candidature, vous avez jusqu’au 15 septembre. Contactez Papi Tshiswaka par courriel ou en composant le 306 566-6000, poste 110. Pour s’inscrire à la soirée, svp contactez Manon Guy par courriel ou en composant le 306 566-6000, poste 104. Au plaisir de vous voir! L’article Prix Bravo Entreprises! est...

Foire des carrières – Moose Jaw

Le 15 septembre prochain aura lieu une foire des carrières à Moose Jaw. Organisée en collaboration avec Moose Jaw & District Chamber of Commerce et l’ACF Moose Jaw – Communauté francophone, cette foire des carrières vous permettra de partager vos expériences professionnelles et rencontrer divers employeurs potentiels. Il s’agit d’une occasion en or pour réseauter et créer un réseau de contact professionnel, et d’ainsi vous introduire...
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Actualité économique

Emmanuel Masson

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone. Elle est ainsi l’une des 16 lauréates de ce concours organisé par le Réseau international des Maisons des francophonies (RIMF).                                       

Le concours Ma minute francophone s’est déroulé cet automne. Les participants devaient soumettre une vidéo d’une minute sur le thème suivant : « Ma réalité francophone ». Le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) a décerné une bourse de 500 dollars aux six gagnants de la région des Amériques.

Une vidéo touchante

La vidéo gagnante d’Addison est une animation réalisée à partir de ses dessins. « J’ai toujours aimé dessiner, indique-t-elle, c’est une façon de se relaxer, mais aussi une façon de m’exprimer de façon artistique. »

Dans sa vidéo, l’adolescente fait la narration de l’histoire de sa famille en Saskatchewan. Il y a plus d’un siècle, ses arrière-arrière-grands-parents Ernest et Émilie Combres ont immigré de France et se sont établis près du village de Richard, aux abords de North Battleford, en Saskatchewan.

« Une fois arrivés, raconte Addison, ils ont appris l’anglais et arrêté de parler le français entièrement. » Leurs descendants n’ont donc pas appris le français. « C’est seulement quand mon grand-père a inscrit ma mère dans une école d’immersion que le français est réapparu dans ma famille », poursuit la jeune Fransaskoise qui a repris le flambeau.

Addison Shyluk a grandi dans une famille exogame et a le français comme langue maternelle. Plus jeune, elle ne se sentait pas à l’aise avec sa francophonie : « Souvent, j’étais nerveuse de ne pas être capable de m’exprimer en français », confie-t-elle.

La jeune fille ne voyait pas non plus l’intérêt de parler français puisque tout le monde autour d’elle, que ce soit dans sa famille ou dans la vie de tous les jours, ne parlait pas la langue. « Des fois, j’avais une crainte de dire que je n’étais pas 100 % fransaskoise », admet-elle.

S’engager dans la francophonie

Mais le point de vue d’Addison a changé en 2019 lors d’un voyage d’échange à Ottawa. Elle affirme que cette expérience a changé sa vie : « J’ai appris qu’un avenir bilingue et francophone est non seulement possible, mais accessible », résume-t-elle. Désormais, elle comprend mieux son « patrimoine fransaskois » et les opportunités qui sont associées à la maîtrise du français au Canada.

Après son voyage, elle a rejoint le Conseil consultatif de la jeunesse d’Expériences Canada, qui a coordonné son voyage d’échange, et pour lequel ses enseignants lui avaient suggéré de déposer sa candidature. Motivée pour permettre à d’autres jeunes de connaître une belle expérience francophone, elle participe à une réunion Zoom tous les mois afin d’émettre des conseils sur les décisions à prendre par l’organisme.

Vers plus de sécurité linguistique

Désireuse de promouvoir le fait français, Addison Shyluk a participé à l’édition 2020 du Forum national des jeunes ambassadeurs (FNJA) cet été. Elle s’est jointe à l’événement avec une autre Fransaskoise, Véra Gauvin, de Moose Jaw.

Addison explique qu’elle a aimé écouter les histoires de relations avec la francophonie des autres participants du FNJA, et a vu la similarité de leurs expériences. Elle affirme que c’est ce qui l’a inspirée à partager son histoire dans la vidéo de Ma minute francophone.

Dans sa vidéo gagnante, Addison se dit motivée par le désir de confronter l’insécurité linguistique qu’elle observe chez les jeunes Fransaskois autour d’elle. « Quand j’ai appris l’existence du concours, je me sentais un petit peu mal à l’aise à propos de mon accent, mais j’étais sure qu’il y avait d’autres jeunes, d’autres personnes qui sentaient la même chose. Donc, je voulais qu’ils sachent que, ce qu’ils ressentent, ils ne sont pas les seuls. »

En plus de son engagement dans la francophonie, Addison fait de l’escalade en compétition dans son temps libre. Elle se spécialise surtout dans deux épreuves : l’escalade de bloc (bouldering) et l’assurage en tête (leading). Elle participe à de nombreux tournois en Alberta, puisqu’il n’y a pas de compétition de cette discipline en Saskatchewan.

La jeune Fransaskoise, qui est maintenant en 11e année, pense continuer ses études postsecondaires en français, attirée par les universités de l’est du pays où elle se voit utiliser le français non seulement à l’école, mais aussi dans la vie de tous les jours. « Aujourd’hui, je suis fière d’être bilingue, fière d’être franco-canadienne, et fière d’être fransaskoise », ponctue-t-elle dans sa vidéo gagnante.

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