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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Appel d’offre : Économusée

Le CÉCS souhaite mandater un recherchiste documentaire pour réaliser des travaux sur les métiers traditionnels. Ce document est un cahier des charges qui va permettre aux différents soumissionnaires de préparer leur offre de service. Les soumissions doivent être déposés, sous plis scellés, au plus tard 16h30 le 31 janvier 2018. Appel d’offre : Recherchiste documentaire L’article Appel d’offre : Économusée est apparu en premier sur CÉCS.

Prix Bravo Entreprises!

Joignez-nous le 21 octobre 2017, à l’Hôtel Delta de Regina pour le dévoilement du gagnant du prix Castor Bravo Entreprises! Pour soumettre une candidature, vous avez jusqu’au 15 septembre. Contactez Papi Tshiswaka par courriel ou en composant le 306 566-6000, poste 110. Pour s’inscrire à la soirée, svp contactez Manon Guy par courriel ou en composant le 306 566-6000, poste 104. Au plaisir de vous voir! L’article Prix Bravo Entreprises! est...

Foire des carrières – Moose Jaw

Le 15 septembre prochain aura lieu une foire des carrières à Moose Jaw. Organisée en collaboration avec Moose Jaw & District Chamber of Commerce et l’ACF Moose Jaw – Communauté francophone, cette foire des carrières vous permettra de partager vos expériences professionnelles et rencontrer divers employeurs potentiels. Il s’agit d’une occasion en or pour réseauter et créer un réseau de contact professionnel, et d’ainsi vous introduire...
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Actualité économique

Journée internationale des femmes : petite leçon d’histoire
Mychèle Fortin

Journée internationale des femmes : petite leçon d’histoire

Je suis née un 8 mars. Ma mère prenait plaisir à me dire : « J’ai bien fait ça, hein ? » Je ne sais plus exactement quand je me suis déclarée féministe, mais je me souviens parfaitement du moment où la graine du féminisme a été semée en moi par une religieuse : « Aucune de mes filles ne devra dépendre d’un homme pour gagner sa vie. » J’avais treize ans.  

Ma mère ne se disait pas féministe, mais elle regardait ce mouvement et ses revendications d’un œil intéressé. Je crois qu’elle n’avait ni oublié ni pardonné le fait d’avoir dû renoncer à son poste dans la Marine royale canadienne en se mariant.

Un peu d’histoire

La Journée internationale des femmes, également désignée Journée internationale des droits des femmes, trouverait son origine dans deux faits historiques : le Women’s Day aux États-Unis et la Journée des femmes en Europe.

Le premier Women’s Day a été organisé par le Comité national de la femme du Parti socialiste américain pour l’obtention du droit de vote des femmes. La manifestation s’est déroulée en février 1909 et cette journée a été célébrée chaque année jusqu’en 1913.

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Rassemblement pour la Journée internationale des femmes le 8 mars 2020 à Moncton, au Nouveau-Brunswick Crédit : Radio-Canada / Wildinette Paul

À la suite d’une résolution adoptée lors de la deuxième Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, la Journée internationale des femmes fut célébrée pour la première fois le 19 mars 1911 en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse.  

Au cours des décennies suivantes, la Journée internationale des femmes fut soulignée chaque année en Amérique du Nord, en Europe, et ailleurs dans le monde.

En 1977, l’ONU adopta une résolution invitant tous les pays à consacrer une journée à la célébration des droits des femmes et à la paix internationale. Le 8 mars devint la Journée internationale des femmes dans de nombreux pays.

Le droit de vote

Pour la paix internationale, c’est très loin d’être gagné. Mais si les femmes n’ont pas réussi à abolir la guerre, elles ont obtenu le droit de vote. 1917 en Russie, 1918 en Angleterre, 1920 aux États-Unis.

Fait à noter, le premier État américain à accorder de droit de vote fut le Wyoming en 1869 ! Suivi un an plus tard par l’Utah. Le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes fut la Nouvelle-Zélande, en 1893.

En France, ce droit ne sera obtenu qu’en 1944. Si les Canadiennes obtiennent le droit de voter aux élections fédérales en 1918, au Québec elles devront attendre jusqu’en 1940 pour se rendre aux urnes lors des élections provinciales. Par contre, au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, elles en auront le droit dès 1916.

Les femmes ont aussi obtenu le droit d’avoir un compte bancaire, le droit de briguer un poste politique, le droit à l’avortement.

Et maintenant...

En ces temps où le mot « féministe » semble, pour beaucoup de femmes et de filles, désuet, en ces temps où plusieurs estiment qu’il est temps de passer à autre chose, il n’est pas inutile de citer Benoîte Groult dont le livre Ainsi soit-elle, paru en 1975, a ouvert les yeux de beaucoup de femmes et de quelques hommes.

« À toutes celles qui vivent dans l’illusion que l’égalité est acquise et que l’Histoire ne revient pas en arrière, je voudrais dire que rien n’est plus précaire que les droits des femmes », écrit-elle.

Comment ne pas penser aux Algériennes, aux Maliennes, aux Afghanes qui ont disparu sous un voile anonyme et silencieux. Comment ne pas penser à l’esclavage sexuel en Thaïlande, à l’autorisation de battre « légèrement » sa femme au Pakistan, au droit à l’avortement qui vient de faire un recul gigantesque aux États-Unis et qui est remis en cause dans plusieurs pays d’Europe. La liste des reculs et des batailles à mener est longue.

Elle avait raison Benoîte, il faut demeurer vigilantes, toujours. « Il n’est jamais trop tard pour lire un livre féministe, ni trop tôt. Ils n’ont hélas pas pris une ride depuis 25 ans. »  

Pour retrouver la chronique Ainsi soient-elles de Mychèle Fortin, datant de mars 2020, rendez-vous sur le site web de L’Eau vive.

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