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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Nouvelles du CÉCS

Préparation des demandes de financement

Le samedi 17 mars, le CÉCS présentera un atelier sur la préparation des demandes de financement. Veuillez vous inscrire avec @JeanDeDieu.Ndayahundwa@cecs-sk.ca. L’atelier se passera de 9h à 13h au Carrefour Horizon, 1440 9e Avenue N, Regina.   Venez en grand nombre! L’article Préparation des demandes de financement est apparu en premier sur CÉCS.

Formation « Diversité en milieu de travail »

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) offre une formation qui vise à augmenter les compétences interculturelles chez les employeur.euse.s et les employé.e.s, afin de tirer profit des bienfaits de la diversité en milieu du travail. 7 février 2018 Formation : 13h30 à 16h30 Hôtel Ramada Plaza de Regina (1818 avenue Victoria) Salle Maple Pour confirmer votre présence, svp envoyez un courriel à paul.leost@cecs-sk.ca et...

Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered

Le forum économique « Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered » se tiendra le 10 mars prochain, au Duck Lake Interpretive Centre à Duck Lake. Il offrira des présentations et informations pertinentes et pratiques sur l’économie verte. Vous avez jusqu’au 2 mars pour vous inscrire à l’événement! Pour plus de détails, svp cliquez sur le lien suivant pour voir l’annonce officielle. COMMUNIQUÉ DE PRESSE L’article Muni pour passer au...
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Actualité économique

Débuts d’un évêque missionnaire, un récit d’aventure pour l’été
Dominique Liboiron
/ Catégories: Aventure et plein air

Débuts d’un évêque missionnaire, un récit d’aventure pour l’été

Dans ma dernière chronique, je vous avais suggéré le roman Dans le muskeg à lire pendant vos vacances d’été. Je poursuis et conclus avec une deuxième suggestion : le journal de voyage de Monseigneur Ovide Charlebois, intitulé Débuts d’un évêque missionnaire.

Monseigneur Charlebois est né près de Montréal le 17 février 1862. Il devient un oblat en 1883 et est ordonné prêtre à Ottawa au mois de juillet 1887. En septembre, il arrive à Cumberland House en Saskatchewan pour entreprendre sa vocation de missionnaire.

L’oblat a 48 ans lorsqu’il est ordonné évêque en 1910. Il devient responsable du vicariat apostolique du Keewatin, un territoire géant qui recouvre tout le nord de la Saskatchewan et du Manitoba et qui s’étend même jusqu’au pôle Nord.

Du 21 mai au 1er octobre 1911, Mgr Charlebois se lance dans une visite pastorale durant laquelle il rencontre quelques pionniers canadiens-français, mais son vicariat est surtout peuplé de Métis, de Cris et de Dénés. Son journal de voyage portera finalement le titre de Débuts d’un évêque missionnaire.

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Monseigneur Ovide Charlebois (1862-1933) Photo : Libre de droits

Mgr Charlebois part de Delmas, en Saskatchewan, et passe par Île-à-la-Crosse, La Ronge et le lac Winnipeg avant de terminer son voyage à Le Pas, au Manitoba. Il se déplace en canot, mange du canard, chasse l’orignal et assiste à des « fusillades », c’est-à-dire que les gens lui souhaitent la bienvenue en tirant en l’air avec leurs fusils. Connu sous le nom de « l'évêque errant », Mgr Charlebois est décédé à l’âge de 71 ans le 20 novembre 1933 à Le Pas.

Fait intéressant à noter, Mgr Charlebois joue un rôle important dans la création en 1910 du Patriote de l’Ouest, l’hebdomadaire qui dessert les Fransaskois avant la création de l’Eau vive en 1971.

Comme Mgr Charlebois incarne de façon héroïque les valeurs chrétiennes de foi, d’espérance et de charité, le pape François lui confère en 2019 le titre de « vénérable », ce qui avance les démarches vers la sainteté.

Une lecture captivante

Dans son récit, nous trouvons un français clair et un sens de l’humour qui invite le lecteur à lire davantage, surtout au début du texte. Du point de vue historique, nous découvrons la Saskatchewan d’antan et nous y voyons l’importance du français parmi les Métis et en tant que langue spirituelle.

D’un autre côté, le récit commence lentement en raison de nombreuses dédicaces, mais le lecteur pourra les sauter. L’auteur décrit souvent de manière répétitive son arrivée au sein des communautés. En revanche, il décrit trop peu la plupart des gens dans l’histoire. Nous les connaissons de nom, mais nous n’arrivons pas à les connaître beaucoup.

Malgré tout, le livre ne compte qu’une centaine des pages, se lit bien et sera intéressant pour les lecteurs qui aiment le voyage, la foi, l’histoire ou le plein air. Je tiens à remercier Paul Lemire qui m’a suggéré cette lecture.

Débuts d’un évêque missionnaire est disponible en ligne chez Amazon.

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