Festival Cinergie 2024
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
1796
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
2820
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
2977
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3013
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3889

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Préparation des demandes de financement

Le samedi 17 mars, le CÉCS présentera un atelier sur la préparation des demandes de financement. Veuillez vous inscrire avec @JeanDeDieu.Ndayahundwa@cecs-sk.ca. L’atelier se passera de 9h à 13h au Carrefour Horizon, 1440 9e Avenue N, Regina.   Venez en grand nombre! L’article Préparation des demandes de financement est apparu en premier sur CÉCS.

Formation « Diversité en milieu de travail »

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) offre une formation qui vise à augmenter les compétences interculturelles chez les employeur.euse.s et les employé.e.s, afin de tirer profit des bienfaits de la diversité en milieu du travail. 7 février 2018 Formation : 13h30 à 16h30 Hôtel Ramada Plaza de Regina (1818 avenue Victoria) Salle Maple Pour confirmer votre présence, svp envoyez un courriel à paul.leost@cecs-sk.ca et...

Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered

Le forum économique « Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered » se tiendra le 10 mars prochain, au Duck Lake Interpretive Centre à Duck Lake. Il offrira des présentations et informations pertinentes et pratiques sur l’économie verte. Vous avez jusqu’au 2 mars pour vous inscrire à l’événement! Pour plus de détails, svp cliquez sur le lien suivant pour voir l’annonce officielle. COMMUNIQUÉ DE PRESSE L’article Muni pour passer au...
RSS
Première1011121315171819Dernière

Actualité économique

Francopresse
/ Catégories: Société, Francophonie, Politique

Accueil favorable du budget dans la francophonie canadienne

Drapeaux canadiens
La francophonie canadienne accueille positivement le budget fédéral.
Crédit : Skeezix1000 – Wikimedia Commons

Marc Poirier – Francopresse 

Rarement aura-t-on vu autant d’institutions de la francophonie canadienne applaudir si chaleureusement un budget fédéral. Le document proposé le 19 avril par le gouvernement Trudeau est louangé à la fois pour les montants qu’il contient en lien avec les communautés francophones et pour le nombre de programmes qui en bénéficieront.

Jean Johnson
Jean Johnson, président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA)
Crédit : Courtoisie FCFA

« C’est quasi historique », affirme sans ambages Jean Johnson, président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). « C’est vraiment quelque chose. On est vraiment fier d’avoir eu cette reconnaissance-là dans le budget. » 

Le président de la FCFA mentionne d’abord la somme de 8,7 millions de dollars pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles : « Pour moi, ça démontre un niveau de sérieux par rapport à leur engagement. C’est comme ça que je l’interprète. » Il se dit également heureux des 121,3 millions prévus sur trois ans afin « d’offrir une éducation postsecondaire de qualité dans la langue de la minorité au Canada ». 

S’il espère qu’une partie de ces fonds serviront à venir en aide au Campus Saint-Jean, en Alberta, et à régler la crise qui prévaut à l’Université Laurentienne, dans le Nord de l’Ontario, Jean Johnson souhaite surtout que le problème de fond soit réglé.

Rémi Léger
Rémi Léger, professeur au Département de sciences politiques de l’Université Simon Fraser
Crédit : Archives Francopresse

« Ça va vouloir dire de tailler une place à travers le pays pour le “par et pour” dans les communautés et qu’on arrête de dépendre des bureaux de gouverneurs qui sont majoritairement anglophones, qui ne comprennent pas notre réalité et qui ne comprennent même pas pourquoi on aurait des services en français », martèle le président de la FCFA.

Rémi Léger, professeur de sciences politiques de l’Université Simon Fraser à Vancouver, aimerait quant à lui que les établissements de la francophonie minoritaire soient priorisés dans l’attribution des 121,3 millions de dollars. 

« Normalement, en langues officielles, il y a environ le tiers qui va au Québec. Est-ce qu’on va vraiment donner le tiers au Québec ? Ce n’est pas vraiment McGill et Concordia qui ont besoin d’argent tout de suite. À ce qu’on sache, la crise n’est pas là », souligne-t-il.

Soulagement dans le secteur culturel

Marie-Christine Morin
Marie-Christine Morin, directrice générale de la Fédération culturelle canadienne-française
Crédit : FCCF – Archives Francopresse

« C’est majeur ! Les investissements sont majeurs. On accueille ce budget favorablement et avec soulagement », réagit la directrice générale de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) Marie-Christine Morin.

Le budget prévoit en effet une multitude de nouveaux fonds pour appuyer la culture, dont des fonds de relance pour les arts, la culture, le patrimoine et les sports à hauteur de 300 millions sur trois ans, 200 millions pour les festivals locaux par l’entremise du Patrimoine canadien, 70 millions sur trois ans pour la musique, ou encore 16 millions sur deux ans pour les événements culturels communautaires. « C’est à la hauteur des défis. On sent qu’on a été entendus », souligne la directrice générale de la FCCF. 

Selon elle, c’est carrément la vitalité culturelle des communautés francophones qui était en jeu. « Quand on a des centres culturels ou des institutions culturelles qui ferment, c’est la capacité des gens des communautés de vivre leur culture en français qui meurt aussi en même temps. »

Par ailleurs, Marie-Christine Morin accueille favorablement l’annonce de fonds destinés à des secteurs connexes qui bénéficieront à l’industrie culturelle, tels que le tourisme et les agences de développement culturel. « Ça, c’est bienvenu et c’était très nécessaire. Je trouve ça encourageant. »

Immigration et garderies… francophones ?

Stéphanie Chouinard
Stéphanie Chouinard, professeure adjointe en sciences politiques au Collège militaire de Kingston
Crédit : Courtoisie – Archives Francopresse

De son côté, la Société nationale de l’Acadie (SNA) voit d’un bon œil les fonds prévus pour les événements et les célébrations, la modernisation de la Loi sur les langues officielles, le secteur du livre et celui de l’immigration. 

La présidente de l’organisme, Louise Imbeault, espère que le financement destiné à l’immigration inclura l’immigration francophone et tout particulièrement les efforts pour accorder la résidence permanente et favoriser la rétention. « On a beau dire qu’on est accueillant, il faut que l’accueil soit suivi de réels gains pour ces personnes-là. »

La SNA souhaite aussi que les fonds destinés à l’établissement d’un programme national de garderie accordent à celles en milieu francophone la place qui leur revient. Un sentiment qu’exprime également Stéphanie Chouinard, professeure adjointe en sciences politiques au Collège militaire de Kingston : « On sait que la petite enfance, c’est le nouveau nerf de la guerre avec le postsecondaire au niveau de l’éducation. »

Louise Imbeault
Louise Imbeault, présidente de la Société nationale de l’Acadie (SNA)
Crédit : SNA – Archives Francopresse

« Il restera à voir quelle partie de ce financement-là ira vers des places en garderie pour les minorités linguistiques, mais il y aura assurément un certain pourcentage de ces fonds-là qui seront attribués à des établissements pour des francophones », prévoit la politologue.

Le budget devra passer le test du vote à la Chambre des communes. Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, a cependant déjà indiqué qu’il ne souhaitait pas la tenue d’élections en pleine pandémie.

Imprimer
9221

FrancopresseFrancopresse

Autres messages par Francopresse
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top