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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Préparation des demandes de financement

Le samedi 17 mars, le CÉCS présentera un atelier sur la préparation des demandes de financement. Veuillez vous inscrire avec @JeanDeDieu.Ndayahundwa@cecs-sk.ca. L’atelier se passera de 9h à 13h au Carrefour Horizon, 1440 9e Avenue N, Regina.   Venez en grand nombre! L’article Préparation des demandes de financement est apparu en premier sur CÉCS.

Formation « Diversité en milieu de travail »

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) offre une formation qui vise à augmenter les compétences interculturelles chez les employeur.euse.s et les employé.e.s, afin de tirer profit des bienfaits de la diversité en milieu du travail. 7 février 2018 Formation : 13h30 à 16h30 Hôtel Ramada Plaza de Regina (1818 avenue Victoria) Salle Maple Pour confirmer votre présence, svp envoyez un courriel à paul.leost@cecs-sk.ca et...

Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered

Le forum économique « Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered » se tiendra le 10 mars prochain, au Duck Lake Interpretive Centre à Duck Lake. Il offrira des présentations et informations pertinentes et pratiques sur l’économie verte. Vous avez jusqu’au 2 mars pour vous inscrire à l’événement! Pour plus de détails, svp cliquez sur le lien suivant pour voir l’annonce officielle. COMMUNIQUÉ DE PRESSE L’article Muni pour passer au...
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Actualité économique

Mychèle Fortin

Ce populisme qui nous guette

Drapeau confédéré à Wayne, Alberta

Drapeau confédéré à Wayne, Alberta

Photo : Mychèle Fortin (2019)

Le discours populiste s'adresse au peuple. Plus particulièrement, il s'adresse aux moins nantis, aux ouvriers urbains ou agricoles, aux chômeurs, à la petite classe moyenne, ce qu'on appelle les « classes populaires ». Son discours politique est fondé sur une critique virulente du système, de ses représentants et de ses élites. Le populisme est aussi vieux que la démocratie elle-même. Mais alors que la démocratie est assaillie de toutes parts, le populisme a fait des gains considérables depuis les dix dernières années.

Selon Team Populism, un regroupement international d'universitaires spécialisés dans l'étude des causes et des conséquences du populisme, le populisme gagne du terrain partout dans le monde. Le nombre de dirigeants tenant des discours populistes aurait doublé depuis le début du siècle. Le populisme est parfois de gauche, souvent de droite. C'est la montée de celui de droite, voire d'extrême droite, qui m'inquiète.

Les politiciens populistes sont nombreux à être au pouvoir : Jair Bolsonaro (Brésil), Narendra Modi (Inde), Viktor Orbán (Hongrie), Andrzej Duda (Pologne), Miloš Zeman (République tchèque), Recep Erdoğan (Turquie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et, plus près de chez nous, l'ineffable Donald Trump.  Ils sont nombreux à vouloir le pouvoir : le Front national (France), l'Alternative pour l'Allemagne, les Démocrates (Suède), la Ligue et le Mouvement 5 étoiles (Italie), pour ne nommer que ceux-là.

Une amie m'écrivait récemment : « Je constate que partout sur la planète, la droite a le vent dans les voiles. Veux-tu ben m'dire ce qui nous prend ? » Ce qui nous prend ? Nous sommes fâchés ! Le populisme s'adresse aux gens fâchés. Et, comme l'écrit Fabrice Vil dans La Presse(1), « ces gens [les gens fâchés] se retrouvent dans le discours des politiciens qui interpellent leurs plus bas instincts. Ce qui est dangereux ».

Il est facile de nous croire à l'abri. Et pourtant...

Quand le populisme se pointe au Canada

Qui a promis de réduire de façon radicale le nombre d'immigrants et de réfugiés, de construire une clôture à la frontière ? De mettre fin au programme qui permet aux immigrants de parrainer leur famille ? Et non, ce n’est pas Donald Trump. Il s'agit de Maxime Bernier, le chef du nouveau Parti populaire du Canada (PPC).

Lors d'une rencontre à Mississauga (Ont), en juillet dernier, M. Bernier a dénoncé "l'immigration de masse" et le "multiculturalisme extrême", affirmant que ces politiques conduiraient à des "conflits sociaux et potentiellement à la violence".(2)   Climatosceptique, il prône la croissance de l'industrie pétrolière et dénonce « l'alarmisme climatique », alors que l'urgence climatique n'est pas une question d'opinion mais un fait bien établi par la communauté scientifique.

Tout comme Donald Trump, Maxime Bernier multiplie les effets de manche et les déclarations incendiaires, toujours garantes de publicité gratuite. Tout comme Trump, il n'hésite pas à tirer sur tout ce qui bouge dans une direction autre que la sienne. Dire de la jeune militante écologiste Greta Thunberg qu'elle est « mentalement instable », il fallait le faire. Plus cheap shot que ça, tu meurs.   

L'environnement et les enjeux climatiques seront (ou devraient être) au cœur des débats lors de la campagne électorale fédérale. Parmi les six partis politiques dans la course, cinq s'accordent pour dire que l'urgence climatique est réelle et qu'elle est causée par l'activité humaine. Seul M. Bernier, dont le parti ne récolte pour l'instant que 3 % des intentions de vote, ne partage pas cet avis.

En réaction à cette prise de position du PPC, Élections Canada aurait prévenu les groupes environnementaux que des publicités parlant des dangers des changements climatiques pourraient être considérées comme des activités partisanes.  Ri-di-cu-le. M. Bernier lui-même – rendons à César ce qui lui appartient – a déclaré  que cette manière de faire était « absurde », que seules les publicités mentionnant un parti ou un candidat pouvaient être qualifiées de partisanes.

Il me semble qu'Élections Canada accorde beaucoup de place à la bêtise. Reste à espérer que les électeurs feront preuve de plus de discernement.

  1. « Maxime et les gens fâchés », La Presse, 08 septembre 2019
  2. Le Droit, 24 juillet 2019
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