Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
3963
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5461
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4850
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4882

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Préparation des demandes de financement

Le samedi 17 mars, le CÉCS présentera un atelier sur la préparation des demandes de financement. Veuillez vous inscrire avec @JeanDeDieu.Ndayahundwa@cecs-sk.ca. L’atelier se passera de 9h à 13h au Carrefour Horizon, 1440 9e Avenue N, Regina.   Venez en grand nombre! L’article Préparation des demandes de financement est apparu en premier sur CÉCS.

Formation « Diversité en milieu de travail »

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) offre une formation qui vise à augmenter les compétences interculturelles chez les employeur.euse.s et les employé.e.s, afin de tirer profit des bienfaits de la diversité en milieu du travail. 7 février 2018 Formation : 13h30 à 16h30 Hôtel Ramada Plaza de Regina (1818 avenue Victoria) Salle Maple Pour confirmer votre présence, svp envoyez un courriel à paul.leost@cecs-sk.ca et...

Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered

Le forum économique « Muni pour passer au vert / Get Green, Get Empowered » se tiendra le 10 mars prochain, au Duck Lake Interpretive Centre à Duck Lake. Il offrira des présentations et informations pertinentes et pratiques sur l’économie verte. Vous avez jusqu’au 2 mars pour vous inscrire à l’événement! Pour plus de détails, svp cliquez sur le lien suivant pour voir l’annonce officielle. COMMUNIQUÉ DE PRESSE L’article Muni pour passer au...
RSS
Première1011121315171819Dernière

Actualité économique

Alexandra Drame (EV)

Journée de la francophonie

Je me souviens...

L’amphithéâtre était rempli pour la cérémonie.

L’amphithéâtre était rempli pour la cérémonie.

Photo : Alexandra Drame
La journée de la francophonie a, dans notre région, une saveur bien particulière : souvent notre francophonie et sa survie en milieu minoritaire ont été obtenues au prix de luttes, de revendications et grâce à des personnes de caractère avec des convictions. La cérémonie qui a eu lieu le 20 mars avait pour but de rappeler aux jeunes élèves que les écoles dans lesquelles ils peuvent maintenant étudier en français n’ont pas toujours existé, et leur expliquer le processus qui a mené au réseau d’écoles fransaskoises dans 13 villes à travers la province, tel qu’on le connaît actuellement.

Tous les élèves du secondaire se sont retrouvés dans l’amphithéâtre du Pavillon Gustave Dubois pour écouter deux personnes qui connaissent le chemin parcouru depuis la petite École canadienne-française, qui comptait quelques élèves il y a une trentaine d’années, jusqu’aux pavillons élémentaire et secondaire, qui accueillent désormais plusieurs centaines d’élèves.

Portrait croisé de deux pionniers, à qui l’éducation en français tient à cœur depuis longtemps.

 

Roger Gauthier

 

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’avoir été invité à participer à cette cérémonie?

C’est un grand honneur de rencontrer et de pouvoir s’adresser à tous ces jeunes du secondaire qui sont maintenant dans la phase la plus importante de leur vie, en termes de développement de carrière et de choix de vie, et en termes de leur positionnement envers la francophonie.

C’est évidemment un moment très émotionnel pour moi en raison de mon implication pendant les trente dernières années dans le domaine de l’éducation, de la petite enfance et des services à la famille. Il m’est difficile de ne pas me sentir touché profondément d’être en présence de ces jeunes dans l’école qui porte le nom de Gustave Dubois, un très grand ami, une personne qui  a œuvré au développement de l’éducation en français et de toutes les écoles fransaskoises à travers la province, et ce, bien avant que je sois moi-même dans le portrait. Il a toujours été pour moi un modèle de conviction et de détermination. Un nom de leader approprié pour l’école pour nos nouveaux leaders en apprentissage.

Je trouve qu’il est essentiel de souligner de temps en temps le travail qui a été accompli par les parents, dans un contexte politique souvent difficile depuis les années 1982, jusqu’à aujourd’hui. Même si nous sommes minoritaires en Saskatchewan, nous sommes capables de grands accomplissements. Les jeunes doivent en être conscients.

Je suis également fasciné par la réussite de nos élèves depuis la création de l’école en 1982. On en retrouve partout, dans tous les métiers et toutes les professions. Il est important de leur rappeler que leur réussite est le but ultime recherché.

 

Que représente le mot francophonie pour vous?

La francophonie, c’est le lien qui me relie par la langue et la culture à tous les francophones d’ici et de partout dans le monde, autant ceux du passé que du présent. C’est l’état d’une diversité culturelle flamboyante réunie par une langue commune, mais qui est elle-même en évolution constante.

Dans mon quotidien, c’est mon mode de pensée et de vivre préféré; mais c’est avant tout mon mode d’engagement. Ce sont les amis et les connaissances avec lesquels je travaille et m’amuse. C’est la voix de mes ancêtres qui continuent de me parler et de m’inspirer par ce que m’ont transmis mes parents. C’est ma famille. Ce sont mes enfants qui sont le gage de cet avenir de la francophonie, et sûrement un jour, mes petits-enfants.

 



Wilfrid Denis

 

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’avoir été invité à participer à cette cérémonie?

C’était un évènement très émouvant. Cela m’a remémoré plein de souvenirs de la première année de l’École canadienne-française, quand nous rêvions d’avoir toutes les classes, de la garderie jusqu’au secondaire. D’ailleurs, le secondaire ressemble pas mal à ce que nous imaginions en 1982. Le chemin parcouru depuis cette époque est impressionnant.

J’ai été touché par le témoignage de Roger Gauthier. C’était important de rendre hommage à Gustave Dubois, de reconnaître combien les générations antérieures ont fait de sacrifices pour permettre une éducation en français.

J’espère que cela pourra être une source d’inspiration pour les générations futures.

 

Que représente le mot francophonie pour vous?

Pour moi, la francophonie représente non seulement nos racines francophones, mais aussi notre participation au Canada, la place que nous devons revendiquer en contexte minoritaire. La reconnaissance, la fierté et la revendication de nos droits.

Imprimer
25401

Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV)

Autres messages par Alexandra Drame (EV)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top