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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Chargé de projets

Le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature : Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.

Communiqué : Venez découvrir la francophonie canadienne!

Découvrez la francophonie canadienne – lancement du nouveau Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone. Le « Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone », ci-après appelé « Corridor », est un projet pancanadien, développé par RDÉE Canada dans le cadre du 150e anniversaire du Canada et financé par Patrimoine Canadien. Le lancement officiel virtuel a eu lieu le mardi 20 février 2018 par la Ministre du Patrimoine...

Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis

Le 9 mars prochain, le CÉCS vous invite de participer à la conférence sur le Mouvement coopératif en habitation : potentiels et défis. Cette présentation sera animée par René Daoust, Gestionnaire de programme à la Fédération de l’habitation coopérative du Canada. L’événement GRATUIT prendra place à Moose Jaw (Heritage Inn) à partir de 13h30. L’article Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis est apparu en premier sur...
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Actualité économique

Spirit Animals : Lord Byrun lance son premier album solo

Byrun Boutin-Maloney, alias Lord Byrun, a franchi un nouveau cap dans sa carrière en lançant le 8 mai son tout premier album solo intitulé Spirit Animals. Disponible sur les grandes plateformes numériques, ce premier opus est une consécration pour l’artiste originaire de Riceton, près de Regina.

« C’est mon produit au monde, quelque chose que je peux donner et qui me représente », explique l’artiste. Ancien membre du groupe Indigo Joseph, le chanteur et musicien indique qu’il s’agit malgré tout encore d’un travail d’équipe. « Je ne suis pas tout seul dans ma chambre à faire les chansons, il y a de la collaboration », insiste-t-il. Autour de lui, un batteur, un guitariste, un bassiste, et parfois un claviériste s’affairent. L’album a d’ailleurs été enregistré dans le studio-maison de Keiran Semple, l’un des musiciens, à Regina.

Lord Byrun est le lauréat de la 50e édition du Festival international de la chanson de Granby en 2018, devenant ainsi le seul artiste de la Saskatchewan à emporter le prestigieux concours. « J’ai rencontré beaucoup de gens et j’ai appris sur moi-même, dit-il. Je suis super fier d’avoir fait ça et d’avoir représenté la Saskatchewan. Mais je garde les pieds sur terre, les concours sont importants mais ça ne fait pas une carrière », tempère-t-il.

De la scène au studio

Avec un pied dans la ferme familiale et l’autre dans le studio d’enregistrement, l’artiste a pris son temps pour parfaire son premier opus. Certes, Lord Byrun se plaît avant tout sur une scène, une expérience « plus gratifiante et amusante », mais le travail en studio lui a permis d’explorer de nouveaux horizons. « Dans l’album, il n’y a pas cette énergie du live, alors il faut trouver d’autres façons de faire vivre les chansons. Il y a beaucoup de textures, d’ambiances, un peu de désorientation, des forces qui vont et viennent », détaille-t-il.

Spirit Animals emprunte ainsi à plusieurs genres, du rock au folk, en passant par le dance et le punk. « Les paroles de Dylan avec la musique de Talking Heads », résume l’artiste qui cherchait à développer une attitude de laisser-faire, d’énergie, de connexion. « C’est la liberté d’être soi, de dire ce qu’on veut dire, de faire ce qu’on veut faire, de ne pas s’inquiéter de ce que les gens pensent », affirme-t-il.

Le choix du titre de l’album renvoie à une certaine philosophie de vie pour l’artiste. « Le royaume naturel peut nous enseigner des choses. C’est la façon dont je vois le monde », décrit celui qui a grandi au milieu des Prairies.

Ouvert sur le monde

L’album comporte trois titres en français et sept en anglais, une variété revendiquée par l’artiste : « J’aime me voir comme un artiste bilingue. Je ne veux pas me limiter à une langue », dit-il. Ayant grandi avec le français, Lord Byrun ne veut se fermer aucune porte. « Je ne sais pas si je suis Fransaskois. Je me pense avant tout comme un artiste et un poète. La langue est un outil, pas une identité », défend-il.

Malgré tout, le chanteur et musicien accorde de l’importance à ses racines. « Je trouve ça vraiment important la culture et le langage. La génération de mes grands-parents est celle qui a fait que nous avons des opportunités aujourd’hui de vivre en français. »

Une carrière à bâtir

À 30 ans, Lord Byrun souhaite rester en Saskatchewan pour développer sa carrière musicale. « On n’a pas une énorme industrie, mais j’ai décidé de rester ici, j’aime cette place. Si tout le monde part, on va jamais réaliser qu’il y a de l’art ici. Les choses vont pas arriver tout de suite », reconnaît-il, lucide.

En tant qu’artiste émergent, Lord Byrun doit encore conquérir son public. « Il faut que je prenne le temps pour faire grandir les choses. Je me concentre sur le band, pour avoir de bonnes chansons et faire de bons spectacles que les gens aiment. On va voir ce que la vie apporte », lance-t-il, plein d’optimisme.

Lorsque la crise sanitaire ne sera plus qu’un mauvais souvenir, l’artiste promet « une grosse soirée de lancement » pour son nouvel album. En attendant, Spirit Animals est accessible en ligne et le vidéo-clip de la chanson Funk est déjà disponible sur YouTube.

Funk Lord Byrun

Funk Lord Byrun

Vidéoclip de Lord Byrun

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Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF Lucas Pilleri

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