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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Poste à combler : Chargé de projets

Le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature : Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.

Communiqué : Venez découvrir la francophonie canadienne!

Découvrez la francophonie canadienne – lancement du nouveau Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone. Le « Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone », ci-après appelé « Corridor », est un projet pancanadien, développé par RDÉE Canada dans le cadre du 150e anniversaire du Canada et financé par Patrimoine Canadien. Le lancement officiel virtuel a eu lieu le mardi 20 février 2018 par la Ministre du Patrimoine...

Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis

Le 9 mars prochain, le CÉCS vous invite de participer à la conférence sur le Mouvement coopératif en habitation : potentiels et défis. Cette présentation sera animée par René Daoust, Gestionnaire de programme à la Fédération de l’habitation coopérative du Canada. L’événement GRATUIT prendra place à Moose Jaw (Heritage Inn) à partir de 13h30. L’article Atelier – Mouvement coopératif en habitation : Potentiels et défis est apparu en premier sur...
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Actualité économique

Bellegarde: regard sur l'histoire d'un village francophone au coeur des Prairies

Portrait des régions fransaskoises

St-Maurice-de-Bellegarde en 1910

St-Maurice-de-Bellegarde en 1910

Photo: Association communautaire francophone de Bellegarde
BELLEGARDE - Le village francophone de Bellegarde est situé dans le sud-est de la province, à quelque 260 kilomètres au sud-est de Regina, près de la frontière du Manitoba. St Maurice de Bellegarde est devenu une paroisse en 1898, grâce aux efforts du missionnaire Mgr Jean Gaire, à ce temps un jeune prêtre de Grande-Clairière. Les familles pionnières de la région sont les familles George, Delaite, Stringer, Moreau, Sylvestre, Carbotte et Revet. Viennent ensuite les familles Tinant, Legros, Pierrard et Stevenot. Vers 1897-1898, il y avait 110 colons qui travaillait et qui faisaient prospérer St-Maurice.

Un service de poste est devenu disponible le 1eraoût 1898 à Bellegarde. Il y avait plusieurs autres endroits au Canada avec le nom St Maurice, alors le nom a été changé à Saint-Maurice-de-Bellegarde. Le nom Bellegarde a été utilisé en mémoire d’un lieu en France qui était cher à la famille de Cyrille Sylvestre. C’est en 1898 que les paroissiens construisirent la première église pour l’arrivée de leur nouveau curé, l’abbé Napoléon Poulin.

Le premier couvent pour les Filles de la Croix fut construit en 1905 avec l’arrivée de la France de la Sœur Salvinie-Eugénie et de la Sœur Thaisse-Marie. La première pensionnaire fut Émilia Renard. En 1917, Sœur Thérèse-Eugénie encourage la construction d’un plus grand couvent. C’est donc en 1919 que se bâtit un couvent plus spacieux. Les Sœurs vont y demeurer et y enseigner jusqu’en 1961.

En 1953, la grande maison de Fabien Sylvestre a été déplacée pour devenir la résidence des Frères du Sacré-Cœur. Le 22 août 1960, on comptait sept classes et sept professeurs à Bellegarde pour un total de 241 élèves. Vers 1974, la venue des autobus scolaires met fin aux services de pensionnat.

Vue aérienne de Bellegarde

Vue aérienne de Bellegarde

Photo: Association communautaire francophone de Bellegarde
Bellegarde a toujours été reconnu dans la région comme un village francophone. Celui-ci est géré par la municipalité de Storthoaks.En 2019, Bellegarde est encore une communauté rurale donc la majorité de ses membres viennent des fermes et des villages environnants. Le hameau possède une école du Conseil des écoles fransaskoises de la prématernelle à 12eannée. La vie communautaire en français est animée par l’Association communautaire francophone de Bellegarde, qui est située dans la salle communautaire.

Bellegarde a une patinoire, un bureau de poste avec service en français et une église catholique. C’est une communauté rurale pleine de vie où il y a toujours quelque chose à faire.

Les défis actuels

Bellegarde est une communauté de francophones dans une mer d’anglophones. Tous les services dans la région sont majoritairement unilingues anglophones. L’assimilation est un fléau encore aujourd’hui. D’autres communautés qui portent une riche histoire francophone l’entourent, mais l’aspect culturel francophone de ces endroits a disparu. L’exode de la jeunesse pour poursuivre leur éducation en ville se poursuit encore de nos jours. Les francophones qui restent pour travailler sur les terres agricoles ou dans le secteur pétrolier se retrouvent souvent à former des familles exogames (l’épouse étant anglophone). Les services dans la région sont majoritairement unilingues anglophones. 

L’autre grand défi est la survie de la paroisse, bien qu’elle ait toujours été le cœur du village depuis sa fondation. La communauté s’organisait depuis le début du siècle autour de l’église, que ce soit pour des comités sociaux, les collectes de fonds ou pour tenir des activités communautaires. Des groupes de femmes commençaient à se former. . Lentement, la croissance économique a évolué parallèlement à la croissance de la paroisse, et le sport est devenu populaire.

Pendant les années 1940, la majorité des clubs et des comités étaient toujours reliés à l’église. C’est seulement dans les années 1980, que le village et l’école se séparèrent de l’Église. Les comités sociaux retrouvèrent alors leur indépendance et le prêtre devint de moins en moins impliqué dans ces groupes. 

Et au 21esiècle, de nombreux comités se concentrent sur le développement culturel, l’éducation et la croissance de la communauté. 

Les jeunes insufflent un vent de renouveau à Bellegarde

Les jeunes insufflent un vent de renouveau à Bellegarde

Photo: Association communautaire francophone de Bellegarde
Les avancements 

L’assimilation et l’exode rural affectent beaucoup l’avenir du village. Mais l’éducation en français est devenue la pierre angulaire pour survie de la communauté fransaskoise de Bellegarde. L’école a vu ses inscriptions augmenter au niveau primaire. Les parents s’impliquent beaucoup dans la vie communautaire. 

C’est grâce aux partenaires avec les organisations communautaires comme l’Association communautaire francophone de Bellegarde que les jeunes et leurs familles ont la chance de participer à des activités hors de l’école en français. La Coopérative du développement rural de Bellegarde maintient et garde la salle communautaire et l’aréna en bon état pour assurer que ces rencontres soient possibles. Tout ceci assure un avancement continu de la communauté francophone dans un milieu minoritaire. 

Le village compte aujourd’hui environ 290 personnes. 

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