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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Bravo Bénévoles 2018

La soirée gala du prix « Bravo Bénévoles 2018 » s’approche! Nous célébrons les bénévoles de la communauté fransaskoise!!! Inscrivez-vous pour l’événement, qui aura lieu à l’hôtel Radisson de Saskatoon le samedi 20 octobre, 2018. Pour plus de renseignements ou pour s’inscrire, svp contacter Paul Léost au 306.566.600, poste 107 / 306.533.3443 ou par courriel : Paul.Leost@cecs-sk.ca. L’article Bravo Bénévoles 2018 est apparu en premier sur CÉCS.

Workshop Prince Albert – Jay Fuller

Inscrivez-vous pour un workshop présenté par Jay Fuller le mercredi 26 septembre à Saskatoon! Pour plus de détails, veuillez consulter l’affiche. L’article Workshop Prince Albert – Jay Fuller est apparu en premier sur CÉCS.

Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature. Date limite pour postuler : 31 août 2018. Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.
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Actualité économique

Se sucrer le bec pour une bonne cause

Un souper pour moderniser les infrastructures de la Gard’Amis

On mange de la tire sur la neige lors de la cabane à sucre du Centre éducatif Gard’Amis.

On mange de la tire sur la neige lors de la cabane à sucre du Centre éducatif Gard’Amis.

Photo : Catheline d’Auteuil

Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine.

À 17 h 30, presque toutes les tables sont occupées, et une longue file longe le comptoir pour goûter au menu traditionnel de la cabane à sucre. C’est bien connu on mange toujours bien en Fransaskoisie. Et on mange en famille, avec parents et grands-parents. « On a décidé de prendre le souper ensemble », confie Laurianne Jacques, qui est venue avec époux, enfants et petits-enfants.

« J’espère que vous avez bien mangé! Un grand merci à ceux qui ont fait la cuisine », lance sur scène Ian Porteous, un des membres du célèbre duo Les Bûcherons, sous les applaudissements approbateurs du public. La glace concassée est étalée devant la scène.

La dégustation de la tire d’érable commence, enfants et adultes sont heureux. Les Bûcherons chantonnent : « Lundi matin, le roi, sa femme et le petit prince, sont venus chez moi, pour me serrer la pince... ». En musique, ces artistes originaires de l’Alberta vont traverser l’histoire à coups de légendes canadiennes-françaises, avec humour et brio.

« Savez-vous comment est venu le nom Canada, questionne Gilbert Parent, l’autre membre du duo. En 1535, deux jeunes autochtones indiquent à Jacques Cartier le chemin de « kanata », répond en chantant Ian Porteous. Ils faisaient allusion au village de Stadacona, « kanata » étant simplement le mot qui désignait un « village » dans la langue des Iroquois. Cartier qui n’avait pas bien compris écrivit « Canada ».

De nombreux chants du répertoire culturel francophone sont fredonnés par les artistes et repris en cœur par le public : À la claire fontaine, La bastringue, Auprès de ma blonde, entre autres. Certains ne résistent pas à la tentation d’esquisser quelques pas de danse. Vers 20 heures, quelques danseurs se trémoussent encore sur la piste.

La directrice et son adjointe, Sylvie Gaudreault et Annie Audet, annoncent un gain d’environ 1 200 $. Elles tiennent à remercier l’ACFR, Saskculture, Saskatchewan arts board, le Conseil culturel fransaskois (CCF) pour leur aide respective; sans oublier Patrimoine canadien pour leur subvention, qui a permis d’inviter Les Bûcherons.

D’autres activités de levée de fonds sont prévues au courant de l’année. Nul doute que les Fransaskois mettront encore la main à la poche en se souvenant de ce dicton : «  Un peuple qui prend ses enfants par la main est un peuple qui vivra longtemps ». 

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Luc BengonoLuc Bengono

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