Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
5940
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
7302
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
6551
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
6646

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

RSS
12345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Bravo Bénévoles 2018

La soirée gala du prix « Bravo Bénévoles 2018 » s’approche! Nous célébrons les bénévoles de la communauté fransaskoise!!! Inscrivez-vous pour l’événement, qui aura lieu à l’hôtel Radisson de Saskatoon le samedi 20 octobre, 2018. Pour plus de renseignements ou pour s’inscrire, svp contacter Paul Léost au 306.566.600, poste 107 / 306.533.3443 ou par courriel : Paul.Leost@cecs-sk.ca. L’article Bravo Bénévoles 2018 est apparu en premier sur CÉCS.

Workshop Prince Albert – Jay Fuller

Inscrivez-vous pour un workshop présenté par Jay Fuller le mercredi 26 septembre à Saskatoon! Pour plus de détails, veuillez consulter l’affiche. L’article Workshop Prince Albert – Jay Fuller est apparu en premier sur CÉCS.

Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un chargé de projets. Pour voir l’offre d’emploi pour ce poste, ainsi que les détails pour soumettre une candidature. Date limite pour postuler : 31 août 2018. Offre d’emploi : Chargé de projets L’article Poste à combler au CÉCS : Chargé de projets est apparu en premier sur CÉCS.
RSS
Première89101113151617Dernière

Actualité économique

Débat : Quelles attentes à l’endroit des immigrants francophones ?

 


Dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone, La Cité universitaire francophone et le journal l'Eau vive vous invitent à participer à un débat sur le sujet. Nous vous invitons à lire ce texte de Jérome Melançon, paru dans l'Eau vive du 8 novembre, et à nous faire parvenir vos commentaires à direction@leau-vive.ca. Les commentaires retenus seront publiés dans l'édition du 15 novembre et sur notre site Web.


Jérome Melançon

Jérome Melançon

Jérôme Melançon est professeur agrégé en études francophones et interculturelles ainsi qu’en philosophie à l’Université de Regina.

Photo : Facebook

Les communautés francophones en milieu minoritaire réclament une augmentation de l’immigration francophone pour maintenir le poids démographique de la langue française : il en va de la survie de certaines communautés et du maintien des institutions centrales (écoles, universités, services de santé, secteur socioculturel) que le nombre de francophones doit permettre. Il en va aussi du bilinguisme officiel, qui risque autrement de devenir seulement territorial, laissant la tâche au Québec, à une partie du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario, et peut-être à Saint-Boniface, de le défendre. L’immigration francophone doit ainsi permettre le maintien d’une vie (partiellement) en français en milieu minoritaire.

Du fait de ce projet francophone, une question est pressante : que peut-on attendre de la part des immigrants francophones en Saskatchewan ? Peuvent-ils reprendre le projet fransaskois ? Il existe en effet une contradiction entre les raisons d’être de l’immigration pour les communautés d’accueil francophones et celles qu’ont les immigrants pour venir au Canada. Tout le contraire des raisons majeures du projet d’immigration canadien qui s’articulent autour de la recherche de main d’œuvre. Et cette main-d’œuvre recherche quant à elle des occasions de travailler, de se former, de rejoindre sa famille ou, dans le cas des réfugiés, d’échapper à une situation. L’arrivée en Saskatchewan se fait le plus souvent sans connaissance du projet fransaskois, ni même de la situation des francophones.

Certains immigrants d’ici se définissent comme francophones : il s’agit de leur langue maternelle, ou d’une langue publique, apprise et perfectionnée, dans laquelle ils sont encore plus confortables que beaucoup de gens capables de mener une conversation en français. Plusieurs choisissent de s’engager au sein de la communauté fransaskoise comme bénévoles, ou y trouvent un emploi. Pourtant, même si on leur dit à leur arrivée qu’ils sont d’office Fransaskois et qu’on leur donne le droit de vote à l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), une définition ethnoculturelle de la Fransaskoisie persiste de manière informelle et les maintient en marge de la communauté. Les faits humains de la discrimination et du racisme demeurent aussi un obstacle à leur pleine autodéfinition comme Fransaskois. Pour ceux qui n’ont pas la chance de travailler en français ou n’ont pas développé une forte identité francophone avant leur arrivée, l’engagement dans une communauté francophone demeure difficile.

Il s’agit par conséquent de savoir si les attentes quant à l’immigration francophone en situation minoritaire sont justes. Ces attentes sont plus élevées que pour les immigrants non francophones : les immigrants francophones en situation minoritaire doivent apprendre l’anglais afin de participer à la vie sociale, économique et politique et recevoir des services au-delà de ceux, limités, offerts par la communauté francophone. Ils doivent vivre en français dans un milieu où le français n’est pas nécessaire. Après tout, les Francophones eux-mêmes parlent anglais et participent à deux milieux socio-économico-politiques. Certes, l’établissement des immigrants francophones est plus facile que pour ceux qui ne parlent ni anglais, ni français, mais cette donne ne justifie que la priorité qui leur est donnée dans le processus de sélection en immigration, et aucunement leur participation aux communautés. Devant ces difficultés, que leur offre-t-on pour les convaincre de reprendre le projet francophone et surtout, pour leur donner la capacité de le faire ?

Se définir ensemble - Débat d'idée

Imprimer
29076

Jérôme MelançonJérôme Melançon

Autres messages par Jérôme Melançon
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top