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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Le Centre éducatif Gard’Amis, à Regina, dessert la petite enfance depuis 1987. Première garderie francophone de la province, cette coopérative à but non lucratif a même commencé à acquérir des propriétés en 2017 pour répondre aux besoins toujours croissants des familles fransaskoises.

Actuellement, Gard’Amis opère non seulement dans les locaux du Centre scolaire communautaire de Regina, mais aussi dans la Maison éducative Gard’Amis.

Cette maison, convertie en garderie, a permis d’ouvrir 33 places supplémentaires pour la communauté francophone de Regina. Son succès est tel que la coopérative a récemment acheté une deuxième bâtisse, pour laquelle un projet de rénovation est en cours.

Une belle expansion

En 2017, la maison située au 2, Turgeon Crescent était à vendre. Un édifice que l’on peut apercevoir depuis les fenêtres du Centre scolaire communautaire.

Pour Sylvie Gaudreault, directrice du Centre éducatif Gard’Amis depuis une vingtaine d’années, l’occasion était trop belle : « Lorsque la maison a été mise en vente, nous avons fait des blagues sur son acquisition. C’était tellement proche du Centre ! Et puis la maison a été vendue… »

Mais quelques semaines plus tard, l’affiche à vendre a fait son retour : « Nous nous sommes rencontrés en conseil d’administration et avons pris la décision de la visiter et de faire une offre d’achat, se souvient-elle. À ce moment-là, nous n’étions pas certains dans quoi nous nous embarquions, mais nous avions besoin de plus d’espace. »

Une offre bienvenue

À l’époque, Gard’Amis cherchait une solution pour répondre à la liste d’attente qui s’allongeait. « Nous avions des défis incroyables et nous n’arrivions pas à trouver de solutions à l’intérieur des murs de l’école », explique Sylvie Gaudreault. 

La directrice regrettait alors de voir les familles francophones inscrire leurs enfants en milieu anglophone. « Nous savons tous qu’une fois l’enfant adapté à son milieu, le parent est réticent à retirer son enfant pour recommencer l’adaptation et l’intégration ailleurs », souligne-t-elle.

Une fois la décision prise d’acheter la maison, le conseil d’administration a convoqué une assemblée générale exceptionnelle afin de faire voter les membres de la coopérative. Ces derniers ne sont autres que les parents des enfants inscrits au Centre éducatif. Une fois l’achat achevé, les rénovations ont pu débuter.

De maison privée à éducative

Sylvie Gaudreault a contacté le ministère de l’Éducation pour s’informer sur les travaux nécessaires afin de transformer la maison en véritable centre éducatif.

« Au départ, nous voulions un centre préscolaire seulement, mais en cours de route nous avons décidé d’ajouter une pouponnière, confie-t-elle. À la suite de cette décision, nos frais ont changé puisqu’il faut installer un système de gicleurs pour accueillir des poupons. »

Gard’Amis a eu accès à des subventions pour entreprendre ces rénovations. Disposant d’une licence octroyée par le ministère, Gard’Amis doit répondre aux exigences établies par celui-ci.

En plus du système de gicleurs, la coopérative a entre autres ajouté une fenêtre, retiré des murs et adapté l’aménagement paysager.

Julie Pedneault, mère de deux garçons qui fréquentent le Centre, est la présidente actuelle de la coopérative. Elle explique que « la coopérative a aussi fait rezoner la maison avec la ville de Regina pour un usage mixte ».

Les travaux ont commencé au printemps 2018 pour finalement avoir une garderie opérationnelle en janvier 2019. La maison éducative peut aujourd’hui accueillir six poupons de 0 à 18 mois, quinze bambins de 18 à 30 mois et douze enfants préscolaires.

Offrir plus de places

Grâce à l’achat et à la conversion de la maison, Gard’Amis a enfin pu accueillir les familles sur sa liste d’attente. Malgré tout, la création d’un espace physique n’est pas le seul obstacle pour offrir des services à plus de monde.

En effet, la Saskatchewan fait face à un manque de personnel certifié pour travailler dans le secteur de la petite enfance. Ce problème est aussi présent dans les centres anglophones, mais les centres francophones, eux, rencontrent une difficulté supplémentaire puisqu’ils ont besoin d’employés certifiés et bilingues.

Sylvie Gaudreault explique comment la coopérative a surmonté ses défis d’embauche : « Trouver le nombre d’employés nécessaire était ma plus grande crainte. Nous avons la chance d’avoir une équipe stable, mais ça reste un défi quasi quotidien », indique celle qui collabore avec l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).

Le centre emploie aussi à l’international. Pour cela, il faut un permis de travail qui permette aussi d’étudier afin que les employés obtiennent leur certification en petite enfance exigée par le ministère provincial. Un processus « long mais faisable », selon Sylvie Gaudreault.

Aux yeux de la présidente Julie Pedneault, la mission de Gard’Amis est de « prolonger le travail des prédécesseurs tout en innovant et en étant tourné vers l’avenir et les enfants ». La mère de famille espère que les francophones des environs bénéficieront des projets d’expansion de la coopérative.

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Sarah Vennes-Ouellet – IJL-Réseau.PresseSarah Vennes-Ouellet

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