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Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone Un avantage important pour la communauté fransaskoise 7 juillet 2016 27814 Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme Mobilité francophone à compter du 1er juin 2016. Ce programme avantage les francophones qui reçoivent une offre d'emploi au Canada hors du Québec.
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles... 15 juin 2016 32283
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Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... 13 mai 2016 26671
Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Le Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) Canada a rendu public le 21 mars un plan de... 5 mai 2016 22254
Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 24570
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 20975
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada 23 mars 2016 Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec d’importants investissements qui plongeraient le Canada dans le rouge. On ne peut l’accuser de ne pas avoir tenu sa promesse.
Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans quatre ans 23 mars 2016 Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans quatre ans OTTAWA - Afin de tenir ses nombreuses promesses électorales, le gouvernement de Justin Trudeau signe un premier budget à l'encre rouge _ foncée _ et rompt son engagement de revenir à l'équilibre budgétaire dans quatre ans.
Eya Ben Nejm — Francopresse / 8 août 2023 / Catégories: Communication, Société, Jeunesse L’interdiction des réseaux sociaux aux mineurs, bonne ou mauvaise idée? FRANCOPRESSE — Dès mars 2024, l’Utah interdira aux mineurs d’utiliser les réseaux sociaux sans le consentement d’un adulte. Le gouverneur républicain de l’État américain estime que les plateformes de réseaux sociaux nuisent à la santé mentale des jeunes. Mais l’efficacité d’une telle mesure demeure incertaine. La loi, promulguée en mars 2023, donne aux parents le droit d’interdire l’usage des réseaux sociaux à leurs enfants ou d’installer un couvre-feu afin d’en limiter l’accès. Le texte impose aussi aux plateformes de ne pas enregistrer les données des plus jeunes utilisateurs. Linda Pagani, professeure à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal, est d’avis «que la meilleure chose c’est de les interdire». «Je pense que les jeunes adolescents devraient comprendre que ces outils-là vont les affaiblir dans leur développement, car ils sont créés par des algorithmes qui sont là pour les accrocher», explique celle qui est aussi chercheuse au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine. Des jeunes de plus en plus perturbés Au Canada, 23,5 % des garçons et 32,4 % des filles de 12 ans utilisent les réseaux sociaux de manière intensive, selon l’enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire de Statistique Canada, parue en 2018. Ce temps passé sur les réseaux sociaux n’est pas sans conséquence pour les plus jeunes, selon Marie-Pier Jolicoeur, doctorante en droit à l’Université Laval. «Les impacts sur le sommeil des adolescents sont très préoccupants. […] Tous les enjeux de la lumière bleue, ça réduit la qualité et la quantité de sommeil», précise-t-elle. L’usage accru rend aussi les enfants et les adolescents plus vulnérables, particulièrement pendant la période prépubertaire où «les hormones les rendent un peu plus sensibles», observe Linda Pagani. Les jeunes adolescentes sont particulièrement à risque de développer des troubles alimentaires comme la boulimie ou l’anorexie, révèle la psychoéducatrice. Elle évoque notamment les distorsions de l’apparence chez les filles : «Quand on est jeune […] on pense que l’idéal c’est ce que l’on voit dans les médias sociaux, qu’on devrait avoir des lèvres ou des cils plus étoffés.» Interdire : mission impossible Serge Larrivée, professeur titulaire à l’école de psychoéducation de l’Université de Montréal, considère que l’interdiction des réseaux sociaux est inutile : «Tu n’interdis pas ce que tu ne peux pas contrôler. Les adolescents vont trouver un autre moyen pour être sur les réseaux sociaux.» Hanadie Chebib, résidente de Toronto et mère de deux enfants devenus aujourd’hui adultes, partage ce constat : «S’ils veulent cacher, mentir, ils vont le faire alors c’est inutile de se mettre vraiment contre eux pour ça.» Elle a permis à ses fils d’avoir un téléphone cellulaire vers l’âge de 14 ans tout en s’assurant qu’ils en faisaient une utilisation responsable. «Je n’aurais pas été capable [d’interdire] parce que technologiquement parlant ils sont beaucoup plus avancés que nous, donc ils connaissent tous les trucs et les astuces qu’on utiliserait pour contrôler», détaille-t-elle. Ailleurs dans le monde L’Utah n’est pas le seul à légiférer sur les réseaux sociaux. Le 7 juillet 2023, la France a rendu obligatoire l’accord parental pour accéder aux réseaux sociaux pour les jeunes de moins de 15 ans. Attendre 18 ans pour avoir une vie privée «L’idée de mettre des enfants dans des bulles de verre, qu’ils ne touchent pas au numérique jusqu’à 18 ans, c’est irréaliste et ce n’est pas souhaitable», indique Marie-Pier Jolicœur. Le manque de vie privée étonne également la doctorante. À ses yeux, il existe un risque de tomber dans le paternalisme auprès de l’enfant, «ce qui ne favorise pas le développement de son autonomie dans l’environnement numérique». «On met dans le même bateau un enfant de 3 ans puis un adolescent de 17 ans alors que les enjeux développementaux et d’autonomie ne sont pas les mêmes», ajoute-t-elle. L’interdiction des réseaux sociaux peut par ailleurs devenir un sujet de division dans les écoles. Un adolescent interdit de réseaux sociaux se «ferait ostraciser par ses amis, autrement dit il pourrait se faire dire : "tu ne fais pas partie de la gang, tu n’as pas de réseaux sociaux, toi"», assure Serge Larrivée. L’éducation est la clé D’autres avenues peuvent être offertes aux parents inquiets du temps passé par leurs enfants sur ces plateformes. «Je fais partie d’un organisme qui s’appelle Le Ciel situé à Montréal, qui offre des ateliers pour faire de la sensibilisation dans les écoles au primaire et au secondaire», informe Marie-Pier Jolicœur. Même si des écoles offrent des ateliers de sensibilisation aux risques des réseaux sociaux, Hanadie Chebib est d’avis que l’éducation doit se faire aussi en dehors de la salle de classe et surtout par l’exemple. «Ils nous voient ne pas être sur les réseaux sociaux, ne pas poster des selfies et donc ça aide beaucoup», souligne-t-elle. Heureuse d’avoir pu éviter les problèmes avec ses fils, la mère de famille connait des parents qui ont vécu des expériences plus difficiles dans son entourage. Elle est d’avis qu’une loi, comme en Utah, pourrait aider, sans que ce soit une solution parfaite. «Les enfants seront plus tentés de faire quelque chose d’illégal», prévient Hanadie Chebib. Imprimer 6307 Eya Ben Nejm — FrancopresseFrancopresse Autres messages par Eya Ben Nejm — Francopresse Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.