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Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... 13 mai 2016 24896
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Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 22793
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 19592
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Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... OTTAWA - Afin de tenir ses nombreuses promesses électorales, le gouvernement de Justin Trudeau signe un premier budget à l'encre... 23 mars 2016 17813
Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa 18 février 2016 Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa REGINA - Le premier ministre de la Saskatchewan croit que si Ottawa songe à accorder une aide financière à Bombardier, il devrait soutenir de la même façon le transport des hydrocarbures _ en commençant par l'oléoduc Énergie Est.
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits 3 février 2016 La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Lucas Pilleri / 7 mars 2023 / Catégories: Communautaire, Saskatoon Remobiliser la communauté de Saskatoon Directeur de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) depuis mai 2022, Cristian Pereira est bien décidé à redynamiser la communauté locale éprouvée par la pandémie. À 43 ans, l’Argentin tombé amoureux de la langue française fait part de son engouement et de sa vision pour la francophonie. Parlons de votre parcours. Vous êtes né et avez grandi en Argentine. Comment le français s’est-il retrouvé dans votre vie ? J’ai découvert le français à l’université. J’ai eu la chance d’aller en France pour faire mon master en sciences politiques. J’ai vécu à Paris où j’ai fait quelques années de doctorat. Je ne viens pas d’une famille francophile. J’ai découvert le français tardivement. La culture, le cinéma, la musique… Je me souviens que c’était une découverte incroyable. J’ai découvert Gainsbourg, la Nouvelle Vague, la littérature, la poésie. Et à l’université, j’ai lu les grands penseurs de l’histoire de France comme Rousseau, Montesquieu… Quelle importance le français revêt-il pour vous ? Le français tient une place très importante dans ma vie. Je suis marié avec une Française, j’ai vécu en France pendant douze ans [de 2009 à 2021], j’ai beaucoup d’amis francophones et ma fille est née en France. Le français a changé ma vie Le français a changé ma vie. En France, j’ai découvert la gastronomie. Pour financer mes études à Paris, j’ai travaillé dans la restauration, et c’est là que j’ai découvert le monde du vin, le plaisir de la bonne nourriture, le partage, ce qui est très ancré dans la culture latine et dans la gastronomie française. De quelle expérience professionnelle disposez-vous ? Mon parcours est atypique. Quand j’ai arrêté mon doctorat, je me suis dit que c’était une évidence que je voulais travailler dans le domaine de la gastronomie, alors j’ai travaillé quelques années dans une entreprise dédiée à la vente de spiritueux. J’ai aussi fait un peu de journalisme pour les magazines Society et So Foot. J’ai assisté à la Coupe du monde de foot au Brésil en 2014. J’ai écrit des articles en utilisant un angle culturel, social et économique. J’écrivais souvent sur la réalité latino-américaine et sur la gastronomie. Quand et pourquoi vous êtes-vous installé à Saskatoon ? Je suis arrivé en novembre 2021. Je suis venu à Saskatoon car ma femme a eu une offre de travail dans une entreprise française qui a une branche ici. Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer au sein de la FFS ? La description du poste me convenait bien parce qu’il y avait plein de choses intéressantes à faire, c’est un travail qui demande de l’organisation, du social, de l’humain. Et c’était un défi. Pour moi, il y avait beaucoup de choses à découvrir. C’était aussi une manière de mieux connaître les gens d’ici. J’ai fait du bénévolat précédemment, surtout en Argentine, donc le communautaire m’intéresse. Je voulais aussi trouver un sens. Le travail que je fais maintenant, ça a un impact sur les gens et leur vie quotidienne. C’est motivant. Comment se sont déroulés ces huit derniers mois passés à la tête de la FFS ? Je suis arrivé au moment où la FFS n’avait pas eu de direction depuis trois ou quatre mois. Je l’ai senti quand je suis arrivé, parce qu’il y avait beaucoup de dossiers à traiter, du rangement à faire, du rattrapage. J’ai dû apprendre à trouver mes repères, connaître les acteurs de la communauté. En tant que nouveau venu, j’avais besoin de beaucoup d’informations pour bien comprendre où j’étais. J’ai trouvé maintenant mes repères et j’essaie de faire de mon mieux. il faut remobiliser les troupes Quels sont les défis à relever d’après vous ? La pandémie a affecté la communauté et il faut remobiliser les troupes. Les activités qu’on organise montrent que les gens veulent se retrouver, se voir et partager. Il y a une envie de se rencontrer. Un autre défi, c’est celui de la pérennité. On a besoin des jeunes. Il y a des jeunes mobilisés, mais il faut aussi aller les chercher dans les écoles d’immersion. Il faut aller chercher des gens comme moi qui se rapprochent du français et qui en font quelque chose d’important dans leur vie. Avoir un impact auprès de la majorité, faire connaître le français, ça fait partie de nos développements stratégiques. Un autre défi est celui de la santé financière. Si on n’a pas de stabilité financière, on peut avoir de beaux discours, mais mettre en place des activités sera impossible. On a trouvé un moyen de stabiliser les choses en louant la cuisine de notre espace communautaire [le Relais]. On aura un service de traiteur qui va redynamiser cet espace qui a été sous-utilisé à cause de la pandémie. On va faire aussi quelques travaux pour que l’espace communautaire soit perçu par la communauté comme un espace convivial et accueillant, pour que les gens puissent se l’approprier. Où en est justement le projet de rénovation du Relais ? Ça a beaucoup traîné, on a eu beaucoup de retards, c’est toujours comme ça avec les travaux. Sans vouloir trop m’avancer, je pense que d’ici fin juin on aura des nouvelles positives. En tant que francophile et nouvel arrivant dans la province, comment percevez-vous la communauté fransaskoise ? C’est une communauté qui a beaucoup de vitalité. Et qui est aussi en plein changement, avec un apport de l’immigration, surtout africaine. J’ai été surpris par la solidarité et le partage, l’envie de faire perdurer, d’améliorer les services. Ça correspond à mes valeurs. L’intégration pour vous et votre famille a-t-il été facile ? C’était facile, oui. Pas au début parce qu’on est arrivés en hiver et il y avait encore des vagues de COVID. On voulait rencontrer les gens, mais c’était impossible. L’été a tout changé. On a rencontré les voisins, la communauté… Il y a toujours un temps d’adaptation. Un dernier mot à ajouter ? Je pense que la communauté vit un moment de transition. J’espère que les gens vont se remobiliser. C’est aussi à nous d’aller les chercher en leur proposant des activités intéressantes. J'espère être à la hauteur des attentes et répondre positivement à la confiance et à l'accueil chaleureux que j'ai reçus de la part de la communauté. Un calendrier bien rempli Si les travaux de rénovation du Relais vont marquer l’année, plusieurs autres événements vont jalonner la vie de la FFS ces prochains mois. un concert de jazz avec Carl Mayotte le 16 mars à The Bassment un concert de folk avec Jocelyne Baribeau le 18 mars à Amigos Cantina le concert et la projection du film d’Alexis Normand le 30 mars à The Refinery dans le cadre des Rendez-vous de la Francophonie les 5 à 7 en centre-ville les 10 et 24 mars le 40e anniversaire de la FFS le 21 juin Pour rester informé de la programmation de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS), rendez-vous sur le site web de l’organisme ou sur les réseaux sociaux. Imprimer 4690 Lucas PilleriLucas Pilleri Autres messages par Lucas Pilleri Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.