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Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

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Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles !

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Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

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Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

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Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

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Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

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OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Liberté, que de bêtises on profère en ton nom
Mychèle Fortin

Liberté, que de bêtises on profère en ton nom

Pas besoin d'être une sommité en géopolitique pour constater que ça ne va pas bien. En tête du palmarès des cauchemars, l'Ukraine, contre laquelle la Russie de Poutine a lancé une offensive militaire. Suivent l'Afghanistan des talibans dont on ne parle presque plus, où d'anciens collaborateurs craignent pour leur vie, où femmes et filles ne sont plus que des ombres, la Syrie, l'Irak...

Et puis, il y a ces démocraties autoritaires dont les médias parlent à peine tellement on s'y est habitué : la Turquie, la Hongrie, la Pologne, le Nicaragua, pour ne nommer que celles-là.

Selon l’organisation à but non lucratif Freedom House, la démocratie est en recul dans le monde. Des démocraties tombent, ou choisissent de tomber, entre les mains d'autocrates qui ne respectent ni la démocratie ni ses institutions, prêts à absolument tout pour s’accrocher au pouvoir. Il s'en faudrait de peu pour que nos voisins états-uniens dérapent. L'extrême droite a le vent dans les voiles, et ce vent souffle jusque chez nous.

Les convois de quoi ?

C'est quoi, ces « convois de la liberté » qui ont convergé à Ottawa et ailleurs ? Quel est le lien entre leur message et la liberté? « Les vaccins sont inutiles, les mesures sanitaires nous poussent encore plus vers la tyrannie ». La tyrannie ? Ici ? C'est quoi, ces discours à saveur nationale-populiste assaisonnés aux théories conspirationnistes?

Bien sûr, l'opposition aux mesures sanitaires n'était qu'un prétexte. Ce qu'on visait, ce que les leaders visaient en tout cas, ce n'était rien de moins que la déstabilisation de la démocratie canadienne. On appelle ça de la sédition. 

Vous l'aurez deviné, je suis tannée. Tannée de ces appels à la « liberté », contre la « dictature ». De quelle liberté parle-t-on? La liberté de paralyser une ville pendant trois semaines et d’empêcher les gens de dormir? 

La liberté de bloquer des ponts et d'empêcher l'immense majorité des camionneurs de faire leur boulot ? La liberté de tenir des propos racistes, d'afficher des symboles nazis, des drapeaux confédérés, de proférer des menaces envers des élus ?

On vit sous un régime tellement tyrannique que notre tyran de premier ministre a mis un temps fou à réagir pour déloger les camions, les barboteuses et les BBQ installés devant le siège de l’État. À Moscou, cette manifestation n’aurait pas duré 24 heures.

C'est au nom de la liberté que des manifestants ont placé des enfants entre eux et les policiers ? Au nom de la liberté que certains de nos politiciens sont allés faire amis-amis avec ces fauteurs de trouble dont plusieurs sont armés et dangereux ? 

Et pendant ce temps-là s'élèvent des voix trumpistes pour dire que les États-Unis devraient accorder l'asile à d'innocents manifestants canadiens persécutés par leur propre gouvernement. Je suis vraiment tannée.

Ce n’est qu'un début

Les camions sont partis. J'aimerais croire que nous sommes à la fin de quelque chose. Mais je ne le pense pas. Les « combattants de la liberté » ont eu leurs heures de gloire. Je crains qu'ils n'en veuillent d'autres. Je crains qu'ils ne récoltent de plus en plus d'appuis. Je crains que le score de Maxime Bernier ne grimpe aux prochaines élections.

Les plus âgés d’entre nous et autres cinéphiles se rappellent peut-être le film Cabaret qui a valu à Liza Minnelli un Oscar ô combien mérité.

Il y a dans ce film une scène qui m'avait fort impressionnée. Sur la jolie terrasse d'un restaurant champêtre dans une Allemagne des années trente, quelques jeunesses hitlériennes entonnent, fort joliment, une chanson qui promet un avenir glorieux. Tomorrow belongs to me...

Peu à peu, les convives se lèvent, entonnent le refrain, le bras droit bien tendu et la flamme patriotique dans le regard. En retrait, un vieux monsieur hoche la tête avec un air d'infinie tristesse. Je repense à cette scène ces jours-ci. Je me sens comme ce vieux monsieur.

Pendant ce temps, le géant chinois observe ce qui se passe en Ukraine. Si l’OTAN réagit avec mollesse, il se dira peut-être : pourquoi pas Taïwan ?

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