De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger Les dédales de l'immigration économique 7 juillet 2016 29539 REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina grâce, à un projet pilote de Avantage significatif francophone.
Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone Un avantage important pour la communauté fransaskoise 7 juillet 2016 28371 Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme Mobilité francophone à compter du 1er juin 2016. Ce programme avantage les francophones qui reçoivent une offre d'emploi au Canada hors du Québec.
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles... 15 juin 2016 32830
Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées,... 4 juin 2016 21949
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... 13 mai 2016 26897
Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Le Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) Canada a rendu public le 21 mars un plan de... 5 mai 2016 22636
Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 24822
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 21239
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada 23 mars 2016 Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec d’importants investissements qui plongeraient le Canada dans le rouge. On ne peut l’accuser de ne pas avoir tenu sa promesse.
Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans quatre ans 23 mars 2016 Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans quatre ans OTTAWA - Afin de tenir ses nombreuses promesses électorales, le gouvernement de Justin Trudeau signe un premier budget à l'encre rouge _ foncée _ et rompt son engagement de revenir à l'équilibre budgétaire dans quatre ans.
Estelle Bonetto / 27 septembre 2021 / Catégories: Arts et culture, Danse George Stamos présente son nouveau solo en exclusivité à Regina En tournée dans l’Ouest canadien, le danseur et chorégraphe montréalais George Stamos présente en exclusivité son nouveau solo Nightlight dans les studios de New Dance Horizons à Regina et revisite sa pièce maîtresse Recurrent Measures lors du festival Queer City Cinema. « Regina est une ville très branchée ! », s’exclame George Stamos qui en est à sa troisième visite chez la reine des Prairies. « Oui, il y a un sentiment d’isolement dû à l’emplacement géographique, mais je trouve que les gens, les artistes sont très bien connectés ici, ils ont de bons circuits de réseautage. » L’artiste queer originaire de Nouvelle-Écosse a vu défiler les villes durant sa carrière de danseur, d’Amsterdam à New York, en passant par Toronto, London et Montréal. Sans oublier Regina où il a fait la rencontre de Robin Poitras, directrice artistique de New Dance Horizons, avec qui le courant, électrifiant, est vite passé. « J’ai tout de suite ressenti de grandes affinités artistiques et c’est donc tout naturellement que je lui ai proposé la première de Nightlight », se réjouit George Stamos, en résidence à New Dance Horizons tout ce mois de septembre. Le danseur avait en effet foulé le sol réginois en 2017 lors d’une tournée avec la compagnie de danse contemporaine Nyata Nyata avec laquelle il a dansé pendant plusieurs années et où il a étudié la technique du mouvement lokéto développée par sa directrice artistique Zab Maboungou. Une technique inspirée, entre autres, des répertoires de l’Afrique centrale et qui met l’accent sur l’ancrage du bassin et des jambes. Entre le jour et la nuit Nightlight est une véritable ode à la nuit, un univers où se mêlent les sens, les envies, les charnières entre sommeil et éveil. Et où l’être métamorphosé se permet de devenir un autre. « C’est un jeu de mots entre nightlight et nightlife ; la veilleuse qui réconforte et rassure, et la vie nocturne qui excite les sens », explique l’interprète. La nuit, les cartes sont brouillées et on ne sait plus très bien si on vit un rêve ou une réalité. C’est cet univers surréaliste que George Stamos explore, déconstruit pour mieux édifier. « Je veux montrer la culture des clubs, des boîtes de nuit, cette joie de vivre. Même si cela peut sonner quétaine, j’ai toujours eu le profond désir de danser, de sentir cette connexion à moi-même et aux autres, et de voir la vie sous un angle plus positif », commente le danseur. Terrain de jeu, d’exploration et de recherche idéal, New Dance Horizons offre à l’artiste « un espace de création ouvert et propice aux conversations », et ce, jusqu’à sa présentation à l’Agora de la danse à Montréal en février 2022. Au-delà des stéréotypes Cette joie de vivre, l’artiste s’attache à l’expliquer sous un angle nouveau, car celle-ci est souvent « confondue avec quelque chose de superficiel, de trash », note-t-il. Loin d’être fictive, la joie est souvent teintée de souffrance pour ce dernier : « La vie est faite d’obstacles qui nous font souffrir, mais ce qui m’intéresse en tant que personne et artiste, c’est la façon dont on survit, dont on passe à travers les épreuves. » Le spectacle Recurring Measures Deluxe, en trio avec Jamie Wright et Robert Meilleur, sera présenté le 18 septembre lors du festival Queer City Cinema à Regina et s’inscrit dans la même perspective métaphorique de résilience. « Les danseurs frappent un mur, au sens propre et figuré, mais finissent toujours par rebondir », explique le chorégraphe. De l’exubérance à la tempérance Le danseur évoque les cycles de son propre parcours pour surmonter les embûches liées à sa réalité queer et la façon dont il a adapté son approche au fil du temps. « Les choses ont beaucoup évolué. Dans les années 1980, je m’affichais queer, je portais des robes, du maquillage, j’étais un danseur gogo et je dansais en talons hauts, mais ce n’était pas facile. C’était pas rare de se faire jeter des œufs dans la face », se souvient-il. L’artiste a également vécu le fléau du sida qui a ravagé tant de vies et instauré un climat de crainte et d’angoisse au sein de la communauté. La culture des clubs de nuit lui a donné une confiance et un confort qu’il tente de reproduire sur scène et dans la vie. « Dans cet espace, je pouvais briller et être moi-même, je n’avais pas besoin de me cacher, même si j’ai toujours été haut en couleur », relève-t-il. Peu à peu, George Stamos a cependant laissé de côté l’aspect plus flamboyant de cette vie nocturne pour adopter une approche plus sobre, faite de tempérance et de patience. « Être queer n’est pas juste un look, une mode, c’est une façon de penser et de se comporter », précise l’artiste. Être et paraître Le costume revêt une signification singulière pour le danseur et ne doit pas être pris à la légère. La haute couture s’invite ainsi sur scène grâce à une collaboration artistique avec le grand couturier et designer Antonio Ortega qui crée des collections non genrées. « Ses créations sont des sculptures symboliques qui épousent parfaitement mon travail », se réjouit George Stamos, ajoutant que ses vêtements sont conçus pour le corps et le genre humain en transcendant les normes hétérosexuelles. Se libérer des normes et s’affranchir des stéréotypes sont les grands axes qui définissent la réalité queer, rappelle le danseur : « Ce terme a longtemps été pris comme une insulte, car il veut dire ‘étrange’ ou ‘bizarre’ en anglais, mais de nos jours, queer se réfère aux personnes non hétéronormatives de toute orientation sexuelle ou genre. Il sert parfois d’expression générale englobant les personnes s’identifiant LGBT2Q. » Bien dans son queer « Just be queer and get over it ! », lance le danseur quinquagénaire. Après les revendications et les années d’activisme pour faire avancer la cause et les droits de la communauté LGBTQ, l’artiste engagé dit vouloir jouir des acquis, tout en reconnaissant qu’il reste énormément à faire pour créer des espaces « plus sécuritaires » pour toutes les diversités. « Nous sommes tous liés les uns aux autres, que cela nous plaise ou pas, alors autant en profiter ! Nightlight aborde justement cette légèreté et cette nécessité de s’amuser dans le respect des différences qui nous rapprochent. L’idée étant d’élever et non de rabaisser », ponctue l’artiste. Pour retrouver toute l’actualité de George Stamos, rendez-vous sur son site personnel georgestamos.com. Imprimer 7953 Estelle BonettoEstelle Bonetto Autres messages par Estelle Bonetto Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.