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Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... 13 mai 2016 24769
Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Le Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) Canada a rendu public le 21 mars un plan de... 5 mai 2016 20536
Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 22668
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 19490
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Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... OTTAWA - Afin de tenir ses nombreuses promesses électorales, le gouvernement de Justin Trudeau signe un premier budget à l'encre... 23 mars 2016 17730
Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa 18 février 2016 Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa REGINA - Le premier ministre de la Saskatchewan croit que si Ottawa songe à accorder une aide financière à Bombardier, il devrait soutenir de la même façon le transport des hydrocarbures _ en commençant par l'oléoduc Énergie Est.
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits 3 février 2016 La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Arthur Béague / 13 août 2019 / Catégories: 2019, Agriculture et environnement Bison buté Bison Photo: Unsplash/Chloe Leis Le doux temps de l’été où tous nos sens sont en éveil. Les barbecues stimulent notre odorat, les bières en terrasse chahutent nos papilles, les festivals comblent notre audition, la nature gâte notre vue et je ne veux pas savoir comment vous satisfaites votre toucher. Une période où tout est prétexte pour sortir du bureau. Parmi les destinations phares de notre province : le parc national de Prince Albert est garant d’un dépaysement total. Prologue parfait avant la grande et sauvage forêt boréale du Nord, le parc est l’occasion de jouer aux aventuriers dans un environnement encore hospitalier. Que ce soit au fin fond d’une forêt de conifères ou à Waskesiu, la nature y est partout et accessible. Impossible de penser à la réserve sans évoquer les bisons des plaines, véritables emblèmes du parc. Cet animal inspire par sa puissance, son calme et son style d’« hipster » inégalable. Pourtant, il y a 50 ans, il n’y avait pas l’ombre d’une bête à barbe à Prince Albert. Le gouvernement décida d’introduire 50 bisons dans les collines Thunder, l’objectif étant d’offrir une source de nourriture aux Premières Nations. Les animaux se sont dispersés et seul un groupe estimé entre 10 et 20 individus est resté dans l’aire géographique du parc de Prince Albert, territoire historique des bovidés. Ce sont ces bisons qui ont fondé la population actuelle des bisons des plaines de la rivière Sturgeon, estimé en 2006 a plus de 400 individus. Nous ne sommes donc pas les seuls à profiter du plaisir des sens. Un retour réussi pour le plus grand mammifère terrestre d’Amérique du Nord. Les animaux ont ce quelque chose que nous n’effleurons que trop peu : la liberté, la vraie ! Pas de visa pour un oiseau migrateur, pas d’adresse pour une tortue ! Un bonheur qui fait vite pschitt quand on vit dans un monde d’humains où tout est règlementé, fragmenté, cadré. Créer des aires protégées est une excellente chose, mais c’est parfois oublier l’essence même de l’animal : ce sont des êtres vivants et bien souvent ils sont mobiles. Daniel Fortin, professeur à l’Université de Laval, étudie la dynamique de la population et les déplacements des bisons des plaines depuis plusieurs années et a toujours observé des fluctuations au sein de la population de Prince Albert. La prédation du loup est imputable. Les épisodes de maladies aussi, comme en 2008 où une éclosion de bacille du charbon a vu le jour. Néanmoins, Daniel Fortin et d’autres de ses collaborateurs alertent au travers d’une étude sortie en 2019 sur l’évolution actuelle de la population qui a chuté de moitié ces dernières années. Une chute drastique qui n’a rien de normal pour des grands herbivores. La principale cause avancée est la chasse. Alors que le commun des mortels ne voit pour cet animal qu’admiration, il en est d’autres qui ne l’entendent pas de cette oreille : pour les agriculteurs, vivre avec le bison, c’est un peu comme vivre avec mon colocataire… Il vide le frigo sans jamais le remplir et il détruit tout sur son passage. Croyez-moi, à force, ça exaspère ! L’attractivité de certaines cultures avoisinantes au parc est telle que les bovidés y ont élu domicile. Ces parcelles offrent une nourriture très profitable aux animaux qui n’hésitent pas à sortir à l’extérieur de l’aire protégée pour venir s’y nourrir. Exaspérés par les dommages subis depuis plusieurs années, certains propriétaires font alors justice eux-mêmes. La chasse y est légale puisqu’en-dehors de la zone protégée… Un vrai piège écologique d’après les écologues ! Imaginez-vous… Une souris attirée par du délicieux beurre de cacahuète. Elle ne se doute de rien hormis qu’une source alimentaire lui est offerte sur un plateau sans aucun coût énergétique ! Elle s’avance, commence à grignoter et PAF la tapette se rabat ! Pour les bisons, le mécanisme est exactement le même ! Ricardo Simon et ses collaborateurs ont montré que cette chasse légale, mais non régulée, a 66 % de risque d’entrainer l’extinction de l’espèce du parc dans les 50 prochaines années. Parcs Canada a donc pris des mesures et depuis 2017 l’accès à certaines de ces cultures y est empêché par des clôtures électriques qui ont fait leurs preuves, réduisant de 50 % la présence des bisons à l’extérieur du parc. L’étude récemment acceptée à la publication dans la revue scientifique Biological Conservation a montré que les bisons devraient réduire leur utilisation des champs de 70 % pour assurer le maintien de la population. La collaboration avec les chasseurs sera aussi un des facteurs essentiels pour assurer la survie de la population locale. Ne l’oublions pas, la présence du bison des plaines en Saskatchewan profite à tous. À nous de bien vouloir lui laisser une place. Imprimer 13672 Arthur BéagueWebmestre Autres messages par Arthur Béague Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.