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Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus 4 juin 2016 20058 Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... 13 mai 2016 24759
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Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 22640
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 19473
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec... 23 mars 2016 16660
Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... OTTAWA - Afin de tenir ses nombreuses promesses électorales, le gouvernement de Justin Trudeau signe un premier budget à l'encre... 23 mars 2016 17721
Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa 18 février 2016 Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa REGINA - Le premier ministre de la Saskatchewan croit que si Ottawa songe à accorder une aide financière à Bombardier, il devrait soutenir de la même façon le transport des hydrocarbures _ en commençant par l'oléoduc Énergie Est.
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits 3 février 2016 La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Arthur Béague / 28 mai 2019 / Catégories: 2019, Saskatoon, Agriculture et environnement, Chronique environnement Saskatoon coupe les ponts avec les pigeons Faucon Pelerin Le faucon pèlerin, un prédateur naturel du pigeon. Photo : Arthur Béague L’Homme est décidément un drôle d’oiseau ! Capable de parcourir des milliers de kilomètres pour voir un animal, il est capable de dépenser tout autant d’énergie pour se débarrasser de ceux qu’il a autour de lui. La ville de Saskatoon vient d’ordonner la destruction de 1500 pigeons tenus responsables de la dégradation des infrastructures urbaines. Tour d’horizon de cette relation qui n’a pas toujours été si conflictuelle. Ça avait pourtant si bien commencé… L’ancêtre du pigeon domestique, le pigeon de roches, est arrivé d’Asie, attiré par les cultures humaines. Dès l’Antiquité, le pigeon va être utilisé par les Egyptiens, puis les Romains et les Grecs, pour ses excellentes capacités à revenir après avoir parcouru des centaines de kilomètres. Messager pour les campagnes de guerre ou pour le commerce, il s’agit vraisemblablement de l’animal domestique le plus ancien. Et puis, il ne faut pas se le cacher, il se mangeait bien avec un bon « côtes-du-Rome ». L’élevage suit alors une croissance exponentielle, les pigeonniers sont partout et de plus en plus grands. Véritable signe extérieur de richesse, cette belle cohabitation n’a de cesse que de croître pendant des siècles jusqu’à la Seconde Guerre mondiale où les pigeons tiendront un rôle capital dans l’espionnage et la transmission des messages. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Une guerre lancée contre le symbole de la paix Épervier brun L'épervier brun, un allié contre la surpopulation du pigeon biset feral Photo : Arthur Béague Aujourd’hui, les pigeons cohabitent toujours avec nous mais nous ne les observons plus. Lorsqu’ils nous arrivent de poser les yeux dessus, nous voyons un animal sale, moche, et à l’intelligence plus que limitée. Il est vrai qu’il n’a plus son plumage d’antan, les multiples croisements au cours de l’Histoire ayant eu raison de lui. Notre pigeon domestique n’est plus, il est « féral ». En d’autres termes, c’est une espèce domestique qui est retournée à l’état sauvage. Espèce opportuniste, elle a toujours évolué au contact de l’Homme et elle a aujourd’hui colonisé tous les continents. Stratégie drôlement efficace pour un simple d’esprit. Certes, son intérêt est moins grandissant depuis que la poste est en place, mais le véritable problème est ailleurs… Il vient de ses déjections ! Et ça commence à nous faire chier ! En effet, les surpopulations de pigeons dans les grandes villes entraînent un problème majeur : l’accumulation de fientes. Insalubrité, transmission de maladies, dégradation des infrastructures… La liste est longue et Saskatoon vient d’en rajouter une couche. Depuis son ouverture en 1966, le Senator Sid Buckwold Bridge a accueilli bon nombre de ces volatiles. Mais à quel prix ! 348 tonnes de fèces de pigeons s’y sont accumulées, menaçant directement la structure du pont à long terme. La ville de Saskatoon a donc opté pour la manière forte : exterminer 1500 pigeons ! (Sources : thestarphoenix). Mais suite à cette décision drastique se pose forcément la question de l’éthique. Des solutions durables existent pour réguler la surpopulation et bon nombre de pays les ont déjà adoptées. En effet, en France et en Italie il est strictement interdit de nourrir les pigeons en ville sous peine de risquer une lourde amende. Une mesure que la ville de Kirkland Lake, dans le Nord de l’Ontario, a décidé d’adopter en septembre dernier (Sources : Radio-Canada). La végétalisation des espaces urbains favorisant l’apparition d’espèces concurrençant le pigeon ou la construction de structures empêchant l’établissement des colombidés sont autant de mesures durables qui ont déjà fait leur preuve par le passé. La relocalisation ou l’utilisation de fauconniers dans certaines villes, aéroports ou stades de tennis a également été balayée d’un revers de main par la ville de Saskatoon jugeant la population trop importante pour que de telles mesures soient efficaces. Alors quid de l’avenir mortuaire de ces pigeons ? La lourde tâche va être confiée à des experts en gestion animale qui devront se conformer à l’Association canadienne des médecins vétérinaires sur l’euthanasie qui a affirmé que la méthode devra causer le moins de douleur et de détresse possible à l’animal. Espérons au moins que l’utilisation de produits tels que l’Avitrol, produit avicide ayant la propriété de tuer des oiseaux dans ce qui s’apparente à des crises d’épilepsie, soit proscrit. Ce moyen, toujours légal au Canada, est utilisé pour se débarrasser d’animaux considérés nuisibles, bien qu’il représente une menace directe pour les prédateurs naturels du pigeon comme le faucon pèlerin ou l’épervier brun (Campbell, 2006). En espérant que les pigeons reçoivent ce message à temps… Imprimer 20117 Arthur BéagueWebmestre Autres messages par Arthur Béague Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.