Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles ! 15 juin 2016 30399 Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.
Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus 4 juin 2016 19996 Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... 13 mai 2016 24741
Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Le Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) Canada a rendu public le 21 mars un plan de... 5 mai 2016 20457
Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 22608
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 19452
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec... 23 mars 2016 16609
Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... Budget fédéral: déficit de 29,4 G $, sans retour à l'équilibre dans... OTTAWA - Afin de tenir ses nombreuses promesses électorales, le gouvernement de Justin Trudeau signe un premier budget à l'encre... 23 mars 2016 17665
Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa 18 février 2016 Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa REGINA - Le premier ministre de la Saskatchewan croit que si Ottawa songe à accorder une aide financière à Bombardier, il devrait soutenir de la même façon le transport des hydrocarbures _ en commençant par l'oléoduc Énergie Est.
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits 3 février 2016 La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Réjean Paulin / 16 juin 2016 / Catégories: 2016, Société, Francophonie, Réjean Paulin Le ciel anglais d’Air Canada Commençons par le plancher des vaches avant le décollage. Parcourir le territoire canadien nous conduira dans des contrées où le français sera muet. Mais on verra aussi des coins de pays où on parlera notre langue le plus naturellement du monde en mettant le pied dehors. Les enfants l’habilleront de leurs cris dans les parcs, on dira « bonjour » au chauffeur d’autobus, on commandera un « café avec un lait »… Possible et courant dans plusieurs régions du Canada. Presque tous les francophones qui ont parcouru le pays ont vu ces deux états, en anglais plus souvent qu’en français bien sûr. Normal. L’anglais occupe la plus grande partie du territoire. N’empêche qu’au niveau du sol, le Canada est parfois résolument francophone entre voisins, à l’école, au supermarché, dans son paysage… En avion… Oups ! Arrêtons-là l’énumération. Air Canada dispose d’une formule capable d’effacer le français de nos ciels les plus bleus. Le commissaire aux langues officielles vient d’en faire la démonstration. Notre transporteur aérien n’a en effet jamais quitté le peloton de tête des délinquants du bilinguisme. Graham Fraser vient de déposer un rapport spécial au Parlement sur ce triste accomplissement. Mesure exceptionnelle, ce n’est que le deuxième rapport spécial au Parlement en un demi-siècle de bilinguisme au pays. Le commissaire prend cette initiative parce qu’il a épuisé tous ses recours. De Keith Spicer à Dyane Adam, tous ses prédécesseurs ont eu maille à partir avec Air Canada. Le trait rouge dans chaque rapport annuel, l’incessant traitement des plaintes répétées, poursuite devant les tribunaux, rien n’y a fait. On peut sortir de chez soi à Caraquet en Acadie ou à Hearst dans le Nord de l’Ontario, en disant bonjour en français à son voisin avant de se rendre à l’aéroport le plus proche en partance pour Montréal. Dans l’esprit du voyageur, la vie est alors française de son patelin jusqu’à sa destination. Je dis bien « dans l’esprit », car dans les faits, notre transporteur national arrivera à nous faire oublier qu’on plane au dessus des Laurentides, des Appalaches, des Cantons de l’Est… Bref, quitter le sol aura suffi à faire taire le français. J’exagère ? Pas tu tout. Un agent de bord n’a pas offert de service dans la langue de Molière lors d’un vol en partance de Montréal pour… tenez-vous bien, Rouyn-Noranda ! Mesures de sécurité, sorties de secours, vestes de sauvetage etc., tout en anglais seulement. Le 31 janvier 2015, un passager voulait être servi en français entre Francfort et Montréal. On lui a répondu qu’on volait sur Air Canada et non sur Air Québec. Va pour la courtoisie… Des voyageurs en partance d’Ottawa et de Moncton, toujours pour la plus grande ville française d’Amérique, ont aussi vécu pareils désagréments. Je me souviens de la Trans Canada Air Lines (TCA), société d’état dans les années 60. Le Viscount, maintenant pièce de musée, était à l’époque un « gros » avion, un quadrimoteur équipé de puissants et révolutionnaires turbo propulseurs. J’appelais ça des hélices à quatre lames. La pale ne faisait pas encore partie de mon vocabulaire. C’était à l’époque de la Commission Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme, avant la Loi sur les langues officielles, avant les plus modernes et efficaces Airbus, Boeing 777 et autres modèles moins polluants et moins bruyants… Aussi avant l’appellation Air Canada, ce vocable à l’aise dans nos deux langues. L’aviation a évolué, mais on peut se demander si la mentalité du transporteur n’est pas restée fidèle à l’ère de la Trans Canada Air Lines. À la tour de contrôle, la ministre du Patrimoine a dit aux Communes qu’elle allait étudier les recommandations du rapport spécial. Graham Fraser demande une loi. Il y aura étude en comité, dépôt d’un rapport et peut-être une loi. Le décollage, si décollage il y a, nécessitera une longue piste. Imprimer 20746 Balises: Air Canada Réjean PaulinRéjean Paulin Autres messages par Réjean Paulin Contacter l'auteur Articles connexes Vols internationaux d’Air Canada: Faut-il changer la Loi sur les langues officielles? Comments are only visible to subscribers.