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Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

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Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles !

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Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

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Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

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Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

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Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

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OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Anonym

Le reflet d'une lune éclatante...

Ian C. Nelson partage ses impressions de la plus récente production de La Troupe du Jour

Et le reflet de notre lune dansera

Et le reflet de notre lune dansera

Colin Lepage (le boxeur) et Bruce McKay (l'entraîneur)
Photo: La Troupe du Jour (2016)
…c’est-à-dire éclatante comme l’explosion des obus qui annoncent la deuxième guerre mondiale où se situent le chaos, les amours et les sauvageries de la pièce de l’auteur fransaskois David Granger Et le reflet de notre lune dansera (Shadows of a Dancing Moon) à La Troupe du Jour (LTDJ). Et c’est avec brio et un professionnalisme assuré que LTDJ franchit le cap de ses trente ans avec cette création qui, après deux semaines à Saskatoon, partira en tournée pour visiter Gravelbourg, Regina, Prince Albert et Bellevue).

La mise-en-scène de l’auteur lui-même exploite tout le potentiel de son texte littéraire qu’il « envoie dans le cosmos … en honneur de toutes personnes qui cherchent le bien. »

La situation est présentée avec une scénographie angulaire remarquable : un champ de bataille psychologique et un ring de boxe où monte un jeune soldat pour divertir les troupes. On voit celui-là aplati et meurtri en KO pendant de longs moments de la pièce. Depuis six jours surréalistes une pleine lune s’approche de la terre, ajoutant à la folie de la guerre et de ceux qui en profite (« They kill kids for cash »). À la radio on entend la voix paniquée d’un speaker qui rappelle l’effet de « La Guerre des mondes » de H.G. Wells.

À travers des flashbacks, l’amour s’exprime et culpabilise jusqu’au suicide. Des états de conscience gravitent autour de la mort imminente dans une brume subtile, accentuée par les éclairages, Des costumes et des accessoires d’époque nous transportent dans le concret minable d’une situation qui flotte dans l’onirique et le surréel d’un esprit assailli par le trouble de stress post-traumatique. Une chorégraphie géniale (signée Frank Engle) permet une alternance entre les moments dans le ring, poussés par l’administration impitoyable qui dirige ce divertissement, et  la conscience troublée d’un coach pris dans la trame de l’histoire et finalement les observations d’un reporter de Life Magazine.

Le jeu de la demi-douzaine de comédiens s’accroche autant au mouvement qu’à la parole et à la voix.  Ils se montrent tous à la hauteur des demandes du texte et de la mise-en-scène. Même la chanteuse-chipie française Cocotte qui frise le cliché –– tout en donnant au public des moments de comédie nécessaire –– est complètement ancrée dans une psychologie reconnaissable et se justifie pleinement dans un moment sublime qui évoque la Pietà.

À juste escient j’applaudis bien de ces instances visuelles qui ponctuent l’intrigue en lui donnant une richesse de résonnances et de niveaux de signifiance. En fin de compte il faut soulever un petit bémol : c’est le moment de la toute fin qui – en comparaison à d’autres moments – me paraît un brin flasque, bien qu’il englobe un petit résumé véridique et moral. C’est une opinion personnelle qui vient de quelqu’un qui adore l’ambiguïté : il m’arrive souvent de repérer plusieurs fins possibles pour une pièce, mais le choix évidemment reste celui de l’auteur/metteur en scène.

L’environnement sonore (signé Gilles Zolty) joue un rôle très important surtout pour marquer le retour de l’onirique à l’action réelle : il est merveilleusement équilibré, surtout pendant la longue période du chaos qui mène à la conclusion où une sonnerie lointaine représente une alarme de bombardement et le retour au ring de boxe. Encore un exemple de réussite complète dans la réalisation.

Cette pièce a bénéficié de l’appui de La Troupe du Jour pour plusieurs étapes de son développement depuis 2012.

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