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Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures... 7 avril 2016 22566
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral. 24 mars 2016 19382
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Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa 18 février 2016 Énergie Est: Brad Wall veut le même traitement que Bombardier à Ottawa REGINA - Le premier ministre de la Saskatchewan croit que si Ottawa songe à accorder une aide financière à Bombardier, il devrait soutenir de la même façon le transport des hydrocarbures _ en commençant par l'oléoduc Énergie Est.
La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits 3 février 2016 La Saskatchewan manque de revenus et devra présenter deux déficits Le premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall, a déclaré que son gouvernement faisait face à un "sérieux manque de revenus", ce qui le forcera à aligner des budgets déficitaires
Michel Vézina / 14 octobre 2015 / Catégories: 2015, Éducation, Écoles fransaskoises, Chroniques, En quelques mots La bataille de l’éducation Un des sujets quasiment tabous de la présente campagne électorale est l’enjeu des langues officielles. Probablement qu’il s’agit d’un terrain au moins aussi miné que celui du niqab. J’ai vu une séquence sur la communauté acadienne de Chéticamp, en Nouvelle-Écosse, dans le cadre d’un reportage sur l’humeur des régions dans cette longue course électorale. Pour rappeler les faits, en 1985, à Chéticamp, une communauté acadienne située sur l’île du Cap-Breton, à l’est de la Nouvelle-Écosse, il n’y avait qu’une école où presque tout s’enseignait en anglais. Les Acadiens voulaient davantage de français. La communauté s’est divisée rapidement en deux camps. Ceux pour plus de français et ceux qui craignaient une séparation des élèves anglophones et francophones et qui donc voulaient conserver une seule école. Même le conseil municipal s’en est mêlé. La bataille a causé bien des dommages collatéraux et sur le coup, plusieurs familles ont été divisées. Par la suite, du français on est passé à une école homogène acadienne et finalement à la gestion acadienne des écoles. Mais encore aujourd’hui, peu de personnes veulent parler de ces événements selon ce que raconte Michèle Ouimet de La Presse. Cette histoire me rappelle ce qui s’est passé en Saskatchewan. Depuis mon arrivée dans ce pays du ciel vivant, j’ai connu pour les avoir vécues en personne les crises de Zenon Park, Regina et Gravelbourg ainsi que la crise générale pour l’obtention de la gestion scolaire. Demande pour plus de français, demande pour des écoles homogènes fransaskoises, demande pour la gestion scolaire, familles divisées, clans dans les communautés, intervention de certains corps électoraux (comme le conseil de ville de Gravelbourg, par exemple), sensibilités à fleur de peau, consultations communautaires très difficiles, menaces à peine voilées, autant d’éléments qui ont constitué la trame de l’histoire contemporaine de l’éducation en français en Saskatchewan. Chéticamp, Penetanguishene, Gravelbourg, Moose Jaw, épopée des écoles dans les différentes provinces, voilà autant d’histoires peu ou mal connues dans ce qu’on appelle la recherche du développement et de l’épanouissement de nos communautés. Voilà déjà plusieurs années que la rédaction de l’histoire de l’éducation en français en Saskatchewan a été amorcée et est toujours en train d’être écrite. Cette histoire est loin d’être terminée. Le Conseil des écoles fransaskoises connaît beaucoup de remous depuis quelques années et il y a certainement des évolutions à venir avec l’apparition de nouvelles communautés et donc, éventuellement, de nouvelles écoles, peut-être de la disparition de certaines, du développement du préscolaire et du postsecondaire (collégial et universitaire). Mais au-delà de cette histoire fransaskoise, il faudrait regrouper quelque part l’histoire nationale de l’éducation en français, dans un livre, sur un site internet, peut-être quelque chose à développer du côté de l’Association canadienne pour l’éducation en langue française (ACELF) pour qu’on n’oublie pas cette saga et qu’on la documente. Car qui sait si dans le futur, il n’y aura pas des causes devant les tribunaux qui devront se baser sur la jurisprudence obtenue via l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés de la Constitution canadienne. Bien que, de juridiction provinciale, l’éducation soit appuyée fortement par les subventions fédérales dans le cas des francophones en milieu minoritaire. Sans nécessairement soulever le spectre de l’éducation dans la campagne, on peut s’interroger et surtout interroger les candidats sur leur vision et celle de leur partie en matière de soutien aux langues officielles. Leur réponse pourrait peut-être orienter notre vote. Imprimer 30508 Michel VézinaMichel Vézina Autres messages par Michel Vézina Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.