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Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles !

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Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

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Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

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Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

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Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière.

Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir. L’électricité de cette assemblée a sans doute contribué à sortir nos dirigeants scolaires de leur torpeur. Tout au long de l’année, ils ont su prendre des mesures qui nous rassurent aujourd’hui. 

On sent que l’équipage a repris le contrôle du navire. Le déficit n’a rien pour faire dresser les cheveux sur la tête, on prévoit un budget équilibré cette année et on parle même d’effacer la dette. La confiance semble revenue chez les parents et on n’entend plus les voix s’élever.

Et pourtant... Il n’y a pas que l’aspect financier de nos écoles qui devrait être une source de préoccupations. La qualité de l’éducation devrait être au cœur des débats. 

Le rapport annuel du CÉF souligne que les résultats en français (écriture et lecture) des élèves sont bien en-deçà des objectifs visés. Dans ce contexte, on s’étonne que lors de l’AGA, la seule question sur le contenu pédagogique ait porté sur l’abolition du cours d’espagnol à Saskatoon.

D’ailleurs, si vous me permettez une parenthèse sur le sujet, je m’explique mal qu’une école fransaskoise investisse de l’énergie à organiser un voyage dans un pays hispanophone. Il me semble que dans la perspective de construction identitaire, la découverte d’un pays où tout se passe en français aurait un effet plus constructif. Les plus vieux m’ont souvent parlé de l’impact des voyages SEV (Saskatchewan étudiante voyage – de 1968 à 1980) qui permettaient à de jeunes Fransaskois de passer quelques semaines dans un environnement francophone. Ils en revenaient avec leur francophonie gonflée à bloc. (Fin de la parenthèse) 

Il y a maintenant toute une génération de Fransaskois qui a passé à travers le système scolaire. Comment se fait-il que lorsque nos organismes ont besoin de ressources humaines maîtrisant le français, ils doivent presque toujours faire appel à des gens d’ailleurs?

N’est-ce pas justement parce que la confiance est revenue dans la gestion de nos écoles que le moment aurait été propice pour aborder les questions de fond sur l’éducation? Le navire ne prend plus l’eau alors on retourne dans nos cabines sans se soucier de la destination?

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Jean-Pierre PicardJean-Pierre Picard

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