Festival fransaskois 2024
Close
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles !

30645

Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

20180
Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre...
24910
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
16797
RSS
Première34568101112Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
123456810Dernière

Actualité économique

Alexandra Drame (EV)
/ Catégories: 2014, Société, Aînés

24 heures dans une maison de soins prolongés

Plongée dans le quotidien du personnel soignant

Gloriose Gahizi est infirmière auxiliaire depuis 9 ans. Elle nous raconte son quotidien en maison de soins infirmiers à Saskatoon. Un mélange aigre-doux de travail en sous-effectif, de petits moments de complicité avec les patients, mais aussi le portrait de la solitude des aînés.

Le matin 

L’équipe de jour : 5 infirmières et 14 préposés pour 140 patients

L’équipe de nuit passe le relais à l’équipe de jour. Un point est fait sur la condition médicale des résidents. On regarde l’emploi du temps pour voir si certains patients ont des rendez-vous médicaux à l’extérieur et lesquels on doit préparer en premier. En effet, chaque patient est lavé une fois par semaine seulement, les autres jours ils sont débarbouillés au lavabo ou dans leur lit. Sur une unité de 50 résidents avec 6 préposés, on ne peut pas faire plus, car cela implique de déplacer les patients, les laver, les habiller... Ces opérations prennent du temps et nous sommes en sous-effectif.

Tous les résidents sont ensuite amenés à la salle de petit-déjeuner, sauf ceux qui sont trop malades, contagieux, ou ne souhaitent pas y aller. On leur sert de la nourriture santé, on veille aussi à ce qu’ils soient bien hydratés. Les médicaments sont administrés, selon les doses préparées par les infirmières.

Un employé s’occupe de l’organisation d’activités pour les résidents : concerts de bénévoles, ateliers de cuisine, jeux de motricité avec un ballon. Il peut aussi y avoir des activités de physiothérapie suivies d’évaluations sur l’évolution de la santé. Pendant l’été, de jeunes bénévoles sortent les patients pour des promenades dans le quartier.

Le midi

Nous avons des défis pour nourrir les patients en perte d’autonomie. Il y en a de plus en plus chaque jour, et cela demande du personnel. On s’assoit entre deux personnes pour les nourrir en même temps par exemple. Les personnes qui font le service, et dont ce n’est pas la tâche, viennent aider au moment des repas. Des familles et des bénévoles viennent spécialement pour nous aider à nourrir les patients. C’est vraiment un travail d’équipe.

L’après-midi

Une collation est servie. Certains patients retournent dans leur chambre pour se reposer, d’autres ont des rendez-vous médicaux ou des visites de leur famille. C’est aussi le moment de faire les réunions avec nos supérieurs pour préparer le shift de nuit. Et c’est le temps de changer les positions des personnes en soins palliatifs pour éviter les plaies de lits.

La nuit

L’équipe de nuit : 2 infirmières et 5 préposés pour 140 patients

De nouveau, il y a passage de relais entre les équipes de jour et de nuit.

On change les culottes d’incontinence des patients et on les prépare pour le souper. On les ramène ensuite dans leur chambre. Certains préfèrent s’assoir dans les corridors pour discuter avec le personnel et ne pas rester seuls dans leurs chambres.

La nuit, il y a souvent des urgences : des gens qui tombent en voulant aller aux toilettes, des personnes qui tombent malades ou inconscientes. Il faut être aussi vigilant qu’en journée.

Les difficultés rencontrées au quotidien

La difficulté principale c’est le manque de personnel. Nous ne pouvons pas donner l’attention que nous voudrions à chaque patient alors que c’est important pour le maintien de leur santé. Nous pourrions éviter des frustrations de la part des patients, du personnel et des familles. Certaines familles sont difficiles et se plaignent du service, mais beaucoup comprennent notre situation et nous aident bénévolement.

Les bons côtés du métier

Le travail en équipe et l’entraide sont très importants. Le soutien moral des superviseurs nous motive à continuer chaque jour. Maintenir un environnement sain et propre pour nos patients est une fierté.

J’ai eu le cas d’une patiente qui, avec l’âge, avait oublié l’anglais. Les autres membres du personnel pensaient qu’elle ne pouvait pas parler. Mais lorsque je lui ai parlé en français, elle m’a répondu. Elle est contente de pouvoir parler avec moi et elle a retrouvé le sourire. On est content de voir que l’on sauve des vies. Et on est content quand un patient nous dit merci.

Imprimer
23889

Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV)

Autres messages par Alexandra Drame (EV)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top