La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? 7 août 2020 19661 FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.
Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent 7 juin 2020 22484 Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé.
La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de... 25 avril 2020 26033
Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Depuis le début du mois d’avril, les services d’emplois sont désormais assurés par le Conseil économique et coopératif de la... 18 avril 2020 35766
La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... 2 avril 2020 22855
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... 15 mars 2020 21315
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... 18 octobre 2019 23780
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. 12 octobre 2019 34953
La dégénérescence des produits 21 juin 2019 La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.
SENA : Une participation francophone modeste 28 mai 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Sarah Vennes-Ouellet / 25 octobre 2024 / Catégories: Arts et culture, Littérature Le Musée des objets perdus de Lyne Gareau : entre perte, douleur et humour Lyne Gareau et Jean-Pierre Picard Lyne Gareau, auteure de la pièce Le musée des objets perdus, et Jean-Pierre Picard. directeur éditorial des Éditions de la nouvelle plume, ont lu l’acte II de la pièce lors du lancement du livre à La Troupe du Jour le 5 octobre 2024. Crédit : Simone Verville Le Musée des objets perdus, de la dramaturge britanno-colombienne Lyne Gareau, a été publié aux Éditions de la nouvelle plume en octobre. La pièce de théâtre explore le thème de la perte à travers le dialogue d’un couple québécois en voyage à Vancouver. Québécoise d’origine, Lyne Gareau a passé toute sa vie d’adulte sur la côte ouest canadienne. Depuis 2017, elle publie des textes de divers genres. Le Musée des objets perdus est né lors d’une classe de maître avec le dramaturge québécois Louis-Dominique Lavigne. « L’exercice d’écriture explorait une de nos peurs, se souvient l’autrice. J’ai exploré la peur de perdre quelque chose en voyage. Je me suis rendu compte que c’était vraiment une perte symbolique. On a tous perdu quelque chose sur le chemin de la vie. » À cet égard, les personnages Julie-Anne et Frank brisent même le quatrième mur pour demander aux spectateurs : « Qu’est-ce que tu vois, toi ? Dans ton musée des objets perdus ? » La dramaturge explique : « C’est important pour moi de me tourner vers les spectateurs. La perte est difficile, mais elle peut rassembler les gens. » Des personnages récurrents Julie-Anne et Frank sont un couple de Québécois en voyage à Vancouver. Le parapluie de Julie-Anne a été égaré lors du voyage en avion. Leurs réactions divergentes vis-à-vis de la perte poussent le couple dans un dialogue dynamique qui dévoile le traumatisme à la source de leur conflit. « Frank cherche à se distraire alors que Julie-Anne cherche à contrôler. J’écris avec instinct. Tu essaies avec ton cœur de créer des personnages crédibles et il faut qu’ils soient un peu comme du vrai monde », détaille la dramaturge. Le Musée des objets perdus est le cinquième texte dans lequel apparaissent les personnages de Julie-Anne et Frank. Leur première apparition date de La Librairie des Insomniaques, publié en 2018 aux Éditions du Blé. « Quand j’ai créé cette pièce de théâtre, j’ai décidé de reprendre Julie-Anne et Frank. Je garde leur personnalité. Ils sont devenus des personnages dont je ne peux pas me séparer. » La guérison par l’humour Lors de la classe de maître où est née la pièce, Louis-Dominique Lavigne a conseillé à l’écrivaine de « ne pas avoir peur d’utiliser la comédie pour exorciser la peur ». Lyne Gareau a suivi ce conseil tout en s’inspirant du théâtre de l’absurde. « Je ne le pousse pas aussi loin qu’Eugène Ionesco, mais il y a beaucoup de moments absurdes », souligne-t-elle. Le lancement de la pièce a eu lieu à La Troupe du Jour de Saskatoon dans le cadre d’une conférence organisée par l’Université de la Saskatchewan. En soirée, Jean-Pierre Picard, directeur éditorial des Éditions de la nouvelle plume, et Lyne Gareau ont lu l’acte II. « L’auditoire a tellement ri ! Quand Julie-Anne commence à blâmer sa mère pour ses problèmes, quand elle dit ‘’Pis tout ça, c’est la faute de ma mère’’, tout le monde s’est mis à rire. Probablement parce que tout le monde blâme sa mère pour quelque chose », relate l’autrice. La langue parlée Pour la première fois, Lyne Gareau s’est aventurée dans l’écriture de la langue parlée, tandis que ses sept autres livres sont « dans une langue standard, recherchée même ». La femme de lettres a cherché à écrire comme les Québécois modernes parlent, « sans verser dans la langue de Michel Tremblay ». Cette dernière observe que c’était à la fois une libération et un défi : « Il était difficile d’être constant tout au long de la pièce. Quelques fois, la correctrice a eu à changer ‘il’ pour ‘y’, parce que je m’étais échappée. » Le Musée des objets perdus est disponible aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP). Imprimer 1363 Sarah Vennes-OuelletGhita Hanane Autres messages par Sarah Vennes-Ouellet Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.