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Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les... 27 janvier 2022 9104
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Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie 17 octobre 2021 Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce phénomène sur les différentes plateformes d’annonces d’emplois
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce 27 septembre 2021 Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années.
Leanne Tremblay / 8 mars 2025 / Catégories: Arts et culture, Musique Ponteix, ou le Fransaskois errant Après trois ans d’attente, c’est finalement le 6 février 2025 qu’est sorti le deuxième album de Ponteix, alter ego musical de l’auteur-compositeur-interprète fransaskois Mario Lepage. Le Canadien errant, réalisé à Montréal où le groupe est basé depuis 2022, fait ainsi référence au déménagement de l’artiste dans l’est du pays, et aux identités qui s’entremêlent. L’Eau vive a rencontré Mario Lepage en pleine tournée dans la province. Quel est le sens du titre de votre nouvel album Le Canadien errant ? C'est une vieille chanson francophone qui date des années 1800. [La chanson Un Canadien errant a été composée en 1842 par Antoine Gérin-Lajoie après la rébellion du Bas-Canada de 1837.] Pour moi, c'est devenu un genre d’ode pour les francophones au Canada parce qu’on ne vient pas vraiment du Canada, mais d'Europe. Quand je me suis installé à Montréal, j’ai commencé à penser au concept de cet album. Je viens de me dépayser de mon petit village de Saint-Denis en Saskatchewan et j'ai trouvé que ce titre résumait vraiment bien mon parcours créatif. Cette chanson que j'écoute depuis mon enfance est réapparue dans ma vie au bon moment. Elle a été l'élément déclencheur pour chacune des chansons de l'album qui soutiennent ce concept d'un francophone qui s’exile de son pays pour apprendre à mieux se connaître. La chanson m’aide aussi à mieux comprendre pourquoi ma branche de la francophonie est différente d'une autre branche, étant donné qu’on vient tous du même arbre. Un Canadien errant, banni de ses foyers, Parcourait en pleurant des pays étrangers. Il savait d’où il venait, mais aussi qu'il devait avancer pour trouver une nouvelle maison. Cette chanson représente beaucoup les francophones au Canada. Je l’ai même incluse dans mon premier album Bastion, dans la chanson Prud’homme. C'était une version qui a été chantée par la Chorale de la Trinité dans les années 1990 que j’ai trouvée sur une vieille cassette qui appartenait à ma grand-mère. De quelle manière le fait d’habiter à Montréal a-t-il influencé l’album ? Il y a trois ans, je me suis aventuré à Montréal pour commencer à travailler. Le Canadien errant est un album qui a été vraiment inspiré par la ville de Montréal même si je parle beaucoup de mes racines, de mon chez-moi, la Saskatchewan. Parfois, il faut quitter la maison et se dépayser pour apprendre à mieux se connaître. Je n’ai pas déménagé au Québec pour devenir Québécois, j’ai déménagé au Québec pour en apprendre davantage sur mon identité en tant que Fransaskois. C'est vraiment l'album où j'ai créé des chansons qui sont personnelles. Je pense que maintenant, plus que jamais, je vois l'importance de communiquer un message clair et précis qui m’est propre, mais qui fait en sorte que les autres gens se retrouvent aussi. L’album comprend plusieurs collaborations avec d’autres artistes. Cette manière de travailler fait-elle partie de votre processus créatif ? Ce projet a toujours été très, très collaboratif. Je ne prétends pas être l’orchestrateur de tout ça ou celui qui a tout inventé. Non, au contraire : je suis un instrumentiste, mais je ne maîtrise pas la batterie ni la guitare. C'est très important pour moi de livrer une œuvre à la hauteur de ma vision. Je suis la personne qui rassemble tous ces gens-là, qui est un peu comme un guide, mais c'est vraiment avec leur volonté et leur générosité et leur contribution que ça peut arriver. Ils m'ont vraiment outillé pour pousser encore davantage mon processus créatif. Y a-t-il un artiste avec qui vous aimeriez collaborer à l’avenir ? Oui, il y en a beaucoup. Mais je vais peut-être le garder pour moi. J'ai été chanceux de pouvoir travailler avec Louis-Jean Cormier, quelqu'un avec qui je voulais travailler depuis longtemps. Il a été là depuis le départ, dans les moments forts et aussi dans les moments moins forts pour me guider. Vous êtes le cofondateur de Homestead Records, une nouvelle maison de production musicale fransaskoise, la première de la Saskatchewan. Comment comptez-vous y contribuer depuis Montréal ? Mon cœur est beaucoup en Saskatchewan. Je fais beaucoup de va-et-vient, mais tout peut se faire de n'importe où, il ne faut pas être nécessairement dans la province. C'est sûr que quand je suis en train de travailler sur des albums pour d'autres artistes, il faut que je sois en Saskatchewan, mais ce n'est pas un problème, ça me fait plaisir parce que j'ai toujours l'intention de passer une bonne partie de ma vie là-bas. Ponteix est en tournée en Saskatchewan jusqu’au 7 mars. Toutes les dates de la tournée sur le site web du groupe. Imprimer 2466 Leanne TremblayGhita Hanane Autres textes par Leanne Tremblay Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..