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Une Fransaskoise honorée par la Open Door Society de Saskatoon Une Fransaskoise honorée par la Open Door Society de Saskatoon 7 mars 2022 12399 L’entreprise 7shifts cofondée par la Fransaskoise Andrée Charpentie a remporté le Prix Pandemic Recovery lors du gala annuel des Prix de la diversité organisé par Saskatoon Open Door Society. Entretien.
Une hausse du coût du lait qui divise Une hausse du coût du lait qui divise Depuis le 1er février, les consommateurs observent une augmentation du prix du lait sur les étagères des magasins. 22 février 2022 8286
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Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les... 27 janvier 2022 8946
La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest Le cout de l’essence a augmenté de 32,8 % entre septembre 2020 et 2021. La situation affecte le secteur de la production agricole... 22 novembre 2021 10067
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. 28 octobre 2021 12861
Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine La boutique numérique Nation fransaskoise, lancée cet été, propose une variété d’articles, dont la fameuse ceinture fléchée... 20 octobre 2021 14060
Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie 17 octobre 2021 Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce phénomène sur les différentes plateformes d’annonces d’emplois
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce 27 septembre 2021 Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années.
Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse / 3 mars 2025 / Catégories: Société, Portraits et entretiens, Science et technologie Laurie Rousseau-Nepton, la tête dans les étoiles Laurie Rousseau-Nepton est la première astrophysicienne du Canada avec des origines innues. La femme de science était de passage le 28 février à Regina pour l’événement Star Stories Night 2025, une soirée de découverte du ciel étoilé, mais aussi pour plusieurs séances de contes autochtones à la bibliothèque municipale Albert au Centre mâmawêyatitân. Membre de la communauté des Mashteuiatsh, Laurie Rousseau-Nepton a grandi à Québec où elle a étudié l’astrophysique à l’Université Laval. Aujourd’hui installée à Toronto avec sa famille, elle est professeure adjointe à l'Institut Dunlap pour l'astronomie et l'astrophysique à l’Université de Toronto. Après avoir obtenu son doctorat en astrophysique, elle a commencé à travailler à l’Observatoire Canada-France-Hawaï situé près du sommet Mauna Kea à Hawaï. Là-bas, loin du Canada, elle a trouvé sa passion pour l’astronomie autochtone. « C’est un système de savoir très différent parce qu’il est souvent transmis par la tradition orale, donc à travers des histoires. C’est artistique mais aussi scientifique », souligne-t-elle. Un système qui imprègne plusieurs facettes de la culture autochtone : « Quand on parle de l’astronomie, on parle aussi du climat, de la biologie, de plein de sciences. Il y en a énormément dans les contes autochtones traditionnels, et souvent les gens qui les écoutent ne s’en rendent pas compte. » Science et culture La scientifique en fait la démonstration avec la lecture de contes autochtones, prévue le 28 février à Regina. Une lecture agrémentée d’explications scientifiques afin de « montrer toute la physique qui se cache derrière ». Selon l’astronome, on ne considère souvent pas la culture dans les sciences fondamentales, ce qu’elle trouve « un peu dommage ». « Nos études visent à comprendre d’où l’on vient et où l’on va. Ce sont des questions quasiment philosophiques qui, dans le fond, sont souvent traitées par la culture. Comment on se voit et comment on se perçoit dans l’environnement, ça dépend aussi de notre culture. Les sciences et la culture vont de pair, main dans la main. Je pense que le moment est venu pour qu’elles se retrouvent. » Le projet SIGNALS Présentement, la chercheuse et ses étudiants se concentrent sur le projet SIGNALS, une étude de la formation des étoiles dans les galaxies proches de la Voie lactée. « Si on remonte au début, les premières étoiles se sont formées dans les 300 millions d’années suivant le Big Bang. Avant ces étoiles, l’univers était très simple avec seulement de l’hydrogène et de l’hélium, et un petit peu de lithium. Progressivement, à travers les générations d’étoiles et les éléments qu’elles ont créés, le système solaire s’est formé avec les planètes. » La composition des étoiles change selon leur taille et leur position dans l’espace. Le projet SIGNALS vise à comprendre dans quelle proportion existent les étoiles massives dans la galaxie et à quoi ressemble leur composition chimique. Inspirer les autres… La carrière d’astronome était une évidence pour Laurie Rousseau-Nepton : « Avec mon père, on allait regarder les aurores boréales, les étoiles filantes. J’étais curieuse et je posais plein de questions sur les animaux, la météo, le système solaire, les étoiles à neutrons, le Big Bang… » En outre, deux femmes, sa mère et sa directrice de thèse de doctorat, l’ont aussi guidée dans sa carrière : « C’étaient des modèles pour moi. Ça a été important pour moi qu’une autre femme soit là dans mon domaine. » À son tour, la scientifique perçoit les effets de sa présence sur son entourage. « Si je peux aider les jeunes femmes et les Autochtones à se reconnaître eux aussi dans des carrières scientifiques, je suis très heureuse. Ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir un modèle comme ça. » L’astrophysicienne encourage ainsi à « vraiment suivre son instinct, surtout si on est passionné dans un domaine. Il ne faut pas lâcher, même si parfois c’est plus tard dans la vie qu’on prend le chemin de sa passion. » …et transmettre Depuis 2016, l'Institut Dunlap où travaille Laurie Rousseau-Nepton collabore avec l’organisme À la découverte de l’univers, un programme de formation en astronomie offert par des astronomes canadiens pour aider les éducateurs à mieux partager leur science. « On a reçu des subventions pour aider des éducateurs à créer du matériel pour les écoles pour enseigner du contenu autochtone en astronomie et en physique », explique-t-elle. Le projet s’intitule For A Better World. « Nous, les astronomes, on a plein d’outils qui nous permettent de créer des images de ciels étoilés et plein d’autres ressources pour rendre l’astronomie intéressante auprès des élèves. En plus, on peut le faire en français ! » Pour communiquer avec Laurie Rousseau-Nepton au sujet d’histoires autochtones qui portent sur la physique et l’astronomie, la chercheuse peut être rejointe par courriel à laurie.rousseau.nepton@utoronto.ca. Imprimer 1856 Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane Autres textes par Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..