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Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... 17 octobre 2021 8598
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. 27 septembre 2021 8156
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park 4 septembre 2021 Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du village.
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque 3 juillet 2021 Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a fermé ses portes.
Linda A. Morales / 6 juin 2019 / Catégories: 2019, Arts et culture, Arts visuels Des balados et des panels pour construire et rassembler Symposium Esperanza du collectif Sans atelier Forum Esperanza à Saskatoon L’artiste métisse Marjorie Beaucage partage son point de vue au sujet du concept du temps avec le professeur et réfugié Gédéon Mvukiye et Owen Pelletier et Faith Eagle de l’organisme de réinsertion. Photo : Avec l'autorisation de la Saskatoon Open Door Society SASKATOON - 30 mai au 1er juin se tenait à Saskatoon le Symposium Esperanza, évènement organisé par le collectif Sans-atelier, un organisme bien connu de la province servant de soutien à plusieurs artistes professionnels francophones. Cette approche originale a su convier autour de la table une belle diversité de participants. Orchestré par Zoé Fortier, co-fondatrice du collectif, l’évènement était composé de deux principales activités : les balados, en collaboration avec l’école canadienne française – Pavillon Gustave-Dubois, et les panels, qui portaient sur des conversations communautaires et philosophiques sur la conception du temps. Aider les jeunes à se faire entendre Les ateliers de balados ont eu lieu dans les locaux du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) les 30 et 31 mai derniers. Leur but : créer des enregistrements portant sur l’espoir et l’attente. Les élèves ont ainsi passé deux journées à user de leur créativité et à creuser dans ces notions pour trouver des sujets spécifiques et produire des balados parlant de leur histoire. L’idée de ces ateliers est venue de Zoé Fortier qui avait le projet en tête et qui cherchait des enseignants réceptifs. C’est aussi grâce à Bertrand Giroux et à son implication active dans la communauté que l’idée s’est concrétisée. La vingtaine d’élèves de sa classe de 9e année ont donc pris part au projet. Pour cet enseignant, c’était l’occasion idéale de joindre les exigences du programme d’étude en français à l’aspect création et multimédia : « C’est être en mesure de faire un plan, de pouvoir organiser et structurer sa pensée pour avoir un résultat sensé, respecter un thème, apprendre à travailler et développer un esprit critique », précise Bertrand Giroux. Les jeunes ont donc pu explorer différentes questions et les aborder de leur propre perspective, celle d’une nouvelle génération de francophones. « Rien de mieux comme public pour aborder les notions d’espoir et d’attente que les jeunes, s’exclame Zoé Fortier. C’est tellement précieux de parler avec des gens qui ont beaucoup d’espoir et tout l’avenir devant eux. » Les balados se sont déroulés en collaboration avec Jeff Morton, artiste sonore très connu et respecté dans la province qui a aidé les jeunes avec le son et l’aspect technique du projet. Bernard Giroux mentionne d’ailleurs que l’expérience vécue par ces élèves est « quelque chose de spécial car ce n’est pas tous les élèves du CÉF qui ont la chance de rencontrer un artiste qui vient à l’école et qui se déplace ». Les deux artistes, inspirés par ces premiers ateliers, souhaitent partager l’expérience avec d’autres écoles du CÉF, dans une école bilingue cri, voire même dans d’autres provinces. Ce sera grâce à ces deux premières journées d’ateliers qu’ils pourront peaufiner l’exercice pour le rendre le plus professionnel possible. « Le but, c’est d’outiller une nouvelle génération à créer du contenu web qui est à leur image. […] C’est à nous d’apprendre à raconter nos histoires, c’est à nous de nous assurer que la nouvelle génération se sent outillée pour prendre sa place, pour se faire entendre », exprime Zoé Fortier avec passion. Des discussions pour rassembler la diversité Toujours en lien avec la notion du temps, le 1er juin a regroupé les panels en lien avec le folklore et la diversité culturelle, ainsi que le privilège du temps. Ces panels multilingues, bénéficiant d’un service d’interprétation sur place, ont permis tant aux francophones qu’aux anglophones de participer à l’évènement. Le panel du matin portait sur la diversité d’interprétation de la notion du temps en fonction de l’identité culturelle de chacun et était l’occasion d’alimenter une discussion sur la façon dont l’humanité a commencé à parler du temps et à archiver l’histoire humaine. Le deuxième panel, quant à lui, avait pour but de susciter une réflexion et une discussion sur la façon dont on utilise ou contrôle le temps. Ont ainsi été abordées les questions du privilège et de la discrimination basée sur le temps. « Les privilèges de certains sont l’injustice ou la discrimination de certaines autres personnes », commente Zoé Fortier. Une diversité d’invités était présente. Zoé Fortier précise qu’à travers ces panels il y avait la volonté de « redonner la parole aux gens et de valoriser les expériences quotidiennes des gens ». Les panélistes participants ont amené des perspectives originales et ont contribué à faire surgir des idées et des opinions autres que professionnelles ou académiques. La co-fondatrice du collectif affirme que les invités ont ainsi participé « comme experts au sujet de leur propre existence, experts de leur vie, et ce qu’ils ont vécu et ce qu’ils ont à nous enseigner est tout aussi valable qu’un livre d’histoire ». Les Saskatoonais ont donc eu droit à trois journées d’activités, de rencontres et de discussions faisant intervenir des gens de tous groupes d’âge, linguistiques et culturels. La population a pu bénéficier des échanges diversifiés et intergénérationnels. Enfin, l’initiative a donné la possibilité aux nouvelles générations francophones de prendre part à un évènement s’intéressant à leur histoire pour les amener à créer et à bâtir la francophonie de demain, à leur image. L’ensemble de la communauté fransaskoise pourra profiter dans les prochains mois des balados produits par les élèves. Zoé Fortier communiquera prochainement la date de leur lancement public. Imprimer 27382 Balises: Zoé FortierSans atelier Forum Esperanza à Saskatoon L’artiste métisse Marjorie Beaucage partage son point de vue au sujet du concept du temps avec le professeur et réfugié Gédéon Mvukiye et Owen Pelletier et Faith Eagle de l’organisme de réinsertion. Photo : Avec l'autorisation de la Saskatoon Open Door Society Forum Esperanza à Saskatoon La modératrice des panels, Omayra Issa (Radio-Canada) et la coordonnatrice du collectif Sans-Atelier et organisatrice du Symposium, Zoé Fortier Photo : Avec l'autorisation de la Saskatoon Open Door Society Forum Esperanza à Saskatoon Les étudiants en anglais langue-seconde de la Saskatoon Open Door Society avec leur casque d’écoute de la traduction simultanée offerte tout le long du Symposium dans les deux langues officielles. Photo : Avec l'autorisation de la Saskatoon Open Door Society Forum Esperanza à Saskatoon La coordonnatrice du collectif Sans-Atelier et organisatrice du Symposium, Zoé Fortier Photo : Avec l'autorisation de la Saskatoon Open Door Society Linda A. MoralesWebmestre Autres messages par Linda A. Morales Contacter l'auteur Articles connexes Quand Joe inspire Zoé Des ateliers virtuels colorés avec Zoé Fortier Ces artistes fransaskois qui rayonnent dans le monde Zoé Fortier crée une application mobile en 48 h Comments are only visible to subscribers.